Fil d’Ariane, Claire Glise

45ème courrier : du 11 au 24 juin : herbe sèche

Bonjour.

En fin de ce courrier 3 invitations, 2 à voir, une à lire.

Les inscriptions à la Loge du solstice d’été (25 et 26 juin, à côté de Paris) sont bien avancées. Nous pouvons encore accueillir encore 3 personnes, au mieux. Les inscriptions ont lieu par téléphone (06 12 26 69 39 et 01 42 60 21 48). Le covoiturage sera organisé les 21 et 22 juin.

La dernière soirée au « temps du corps » aura lieu vendredi prochain de 20h15 à 23 h : d’abord une conférence d’une heure, terminée vers 21h30 avec les questions, suivie d’un temps de tambours et d’un cercle de paroles. Il est possible de partir une fois la conférence achevée.Conditions de participation : ces soirées sont ouvertes uniquement à ceux qui… y viennent. Entrée 9 € sauf pour les adhérents au « Temps du corps », 6 €.
Thème de la soirée « dénouer les stagnations ».

Brève présentation des propos :

1) Responsabilité spirituelle et vie sociale. Le chemin des humains et la voie de la connaissance. Évoluer et choisir : conditions. Différents types de jugements possibles : s’y tenir ou s’en éloigner. Exagération des processus rationnels et coûts psychique. Qu’est-ce que le courage. Quel parcours implique-t-il ? Différence entre désirer et pouvoir. Dominer par la faiblesse.

2) Le sentier sacré interne entre masculin et féminin et entre soi et le monde : restauration.
Existe-t-il des processus psychiques connus seulement des pratiques chamaniques ? Comment les activer ?

3) L’auto-protection : exagération de l’ouverture spirituelle et dissolution de l’espace sacré interne et externe.

4) Découvrir et partager les fruits de la pensée par symboles et par concepts. Les maladies émotionnelles. La nécessité de temps de retrait. Leur organisation possible et les fruits que l’on peut en espérer.

La treizaine herbe sèche, rédigée par Francine Rousseau.

Dans le calendrier des saisons du Mexique ancien, Herbe sèche représente le nord donc l’hiver de l’été (voir à ce sujet le courrier se reportant à cette période du 18 mai au 5 juin).

Nous sommes actuellement dans le 3e temps de l’été, Lézard, porteur de la force ouest ou automnale (6 au 23 juin de la saison estivale).
La treizaine étant ce qui permet aux humains de bien vivre cette saison, c’est avec une qualité hivernale que nous terminerons ce troisième temps. Ce qui veut dire que notre émotionnel en appellera au retour sur soi…

C’est avec difficulté que, peut-être, nous allons vivre les pointes extrêmes de l’été à savoir le solstice qui pointe son nez ! En été, on ausculte avec parfois un peu de complaisance ce qui nous manque ou ce que l’on croit à ce sujet !

Cette treizaine se pose là comme une traversée du désert, entre la treizaine précédente Pluie, et la suivante Serpent.

Nous savons qu’il existe des trésors cachés, mais l’angoisse est à fleur de peau. Fanatisme et dictature ne sont pas loin, on pense extrême et fin, ou du moins transformation radicale ou fin radicale de ses souffrances. Ah, tout régler avec un médicament, une décision totalement créatrice de nouveauté… coupée d’un passé, d’une habitude aliénante, etc.

Devant ce tout ou rien, cette passion dévorante, on hésite et on a envie de se faire petit pour ne pas devenir une cible trop voyante.
Le passage est difficile, on se doit de traverser cette crise pour retrouver nos principes fondamentaux, ceux des éléments qui nous entourent et ceux de notre nature personnelle.

Même si l’envie est grande, il est ardu de nouer des liens (les brins sont si petits et cassants…) Attention à ne pas être sourd aux autres, à ne pas être porté de façon excessive vers des lumières excitantes, car l’apparence de vie peut prendre des allures épouvantables de souterrain où nous sommes écrasés. Cette recherche des lumières vives nous fait oublier nos propres sensations et nous conduit à l’appauvrissement. Évitons alors de nous investir à fond dans chaque chose au risque de nous y voir disparaître.

Prenons la posture de l’entonnoir pour recevoir ce qui vient d’en haut. Alors, l’Herbe sèche nous parlera de richesse, et nous exhortera à éviter la dispersion, sinon tout explosera. En effet le feu qui couve sous Herbe sèche peut nous entraîner à l’excès et nous amener à produire de l’illusion, allant jusqu’au manque. Il sera bon de chercher des alliés pour guider et enseigner. Trouver à qui et à quoi se relier évite la disparition de ce qui unifie.

On reste dans la verticalité, on est attentif aux sensations venant de la terre : c’est la façon dont nous sommes ancrés au sol qui nous rend le plus solide, le plus indélogeable.

Il est temps de calmer sa tête pour ne pas se confronter à quelque chose d’universel, temps de se mettre un cadre pour avoir des limites à ne pas dépasser. Ne pas se laisser écraser par ce qui paraît lourd et volumineux. Notre force intérieure est à l’égal de ce qui nous effraie : foi et rituels encore et encore…..

On approche de la lumière la plus intense de l’année. Il est primordial de comprendre que la fraîcheur se trouve au ras du sol, sur la terre elle-même, car en excitant perpétuellement son être émotionnel, on détruit sa vitalité et sa volonté.

Déplaçons-nous comme un lézard, au milieu de ces herbes sèches, avec lenteur et sans faire de bruit. Le moindre petit bruissement mettrait le feu aux poudres. Quand l’objectif est atteint, la rapidité du Lézard nous fera détaler. Mais c’est seulement après un voyage dans un monde de sensations que l’action sera possible. L’éclair fuse alors en une fraction de seconde. Il redonne la vie. En alliant les forces intuitives et sensitives du Lézard aux qualités de l’Herbe sèche on épouse celles du monde naturel et on développe des forces de fécondité.

Herbe sèche montre enfin son pouvoir de guérison et la magie s’opère. On unifie et on assemble ce qui ne semblait pas articulé, à condition toutefois que l’on ne croit pas être fait d’un seul bloc !!!

Balade au Centaure – anti

C’est avec inquiétude et joie mélangées que l’on veut vivre et perdurer au delà de toute raison. Le mystère de l’Herbe sèche nous amène à nous poser des questions, on se sent au bord de la mort mais on va survivre (l’herbe reverdit toujours …)

Tout se rétrécit et devient moins fluide. C’est en faisant preuve de sagesse et en tempérant son feu qu’on évitera une grande fatigue. Entrer, grâce aux pouvoirs féeriques d’Herbe sèche dans l’apprentissage des sensations que le Lézard nous enseigne, nous conduit à une guérison qui peut nous paraître mystérieuse, voire magique. Herbe sèche nous apprend à travailler notre volonté. En étant stable sur nos bases et notre attitude, cette treizaine, malgré son apparence de feu et d’embrasement, peut nous mener vers la sagesse et la lenteur.

La peur de vivre chaque action sera balayée par des apprentissages lors de méditations. Si on se sent partir dans tous les sens, revenir en soi, dans son centre et calquer sa respiration sur les battements de son cœur.

Bannir les excès en tout genre, et se préparer à la fin de cette treizaine dont le dernier jour est un jour Lézard terminant également le temps Lézard. Donnons-nous tous les atouts pour que cet éclair soit le point culminant du yang cette année, tout en se protégeant de sa violence, attendant la résurrection après avoir côtoyé les extrêmes.

Moi maison, Claire Glise

LE 24 JUIN à partir de 19h30
Claire Glise vous invite à l’inauguration
de l’Atelier des Mythes-Images
au 65 rue Marx Dormoy

ONE TWO SERA LA PREMIÈRE EXPOSITION ORGANISÉE DANS CET ATELIER :
LE RAPPORT DE L’UN À L’AUTRE, UNITÉ ET MULTIPLICITÉ OU COMMENT ÊTRE PLEINEMENT UN…

Après un travail sur la maternité, j’ai abordé le thème du couple…
J’ai découvert que le poète Paul Éluard avait formulé la perspective dans laquelle je m’étais placée :

Notre vie

Nous n’irons plus au but un par un mais par deux.
Nous connaissant par deux nous nous connaîtrons tous,
nous nous aimerons tous et nos enfants riront,
de la légende noire où pleure un solitaire.

Extrait du recueil « Le temps qui déborde »

Le couple a été pensé depuis longtemps dans la tradition chinoise, sous la forme symbolique du Yin et du Yang, différences complémentaires où l’un n’est pas l’autre mais où l’existence de l’un permet l’existence de l’autre. C’est ainsi que j’ai exprimé ce rapport à travers des silhouettes humaines, papiers déchirés, collages et encres. J’ai aussi exploré les signes Yin et Yang, puis leur expression « codée », telle que dans le Yi Jing (le Ciel, la Terre, le Réceptif et le Créatif). Découvrir que l’univers ne se réduit pas à MOI, c’est tout simplement découvrir L’UNIVERS avec un grand (T)U.

Claire Glise
06 60 28 16 45
gliseclaire@orange.fr
http://claireglise.blogspot.com/

« Le chemin » – Marie-Édith Charni Robinne. Printemps 2004 • 12 X 24 cm • Encre sur papier

Marie-Édith Charni Robinne est heureuse de vous convier au vernissage, le 16 juin de sa première « Exposition Éphémère I » qui se déroulera
les 18 et 19 juin prochains à Charni l’Agence,
en partenariat avec « Art & Moi ».

A cette occasion, elle présentera un travail réalisé pendant une année à partir d’un support papier habituellement destiné à finir à la poubelle.

En association avec Cécile Ledra, photographe, elles questionnent, chacune à sa manière, l’aboutissement du rebut. « Exposition Éphémère I » souhaite lancer un processus de rencontre entre un lieu, peut-être improbable et détourné de sa fonction habituelle, deux artistes en association toujours renouvelée, et le public.

Le temps d’un week-end et juste ce temps, l’espace de la découverte est ouvert. Pas de regret, c’est un temps limité, une occasion. Afin de poursuivre ce projet dans la durée, elles sont à la recherche d’autres espaces : appartement, salle d’attente, atelier, cage d’escalier
qui pourraient accueillir peintures, sculptures, dessins, photos, installations…. Le temps de quelques heures ou d’un week-end. Et que la rencontre se produise….

A la joie de voir.
Marie-Édith Charni Robinne
plasticienne-charni-robinne.com

Et souvent, sinon chaque jour, un blog ami : Anna Galore : qualité, générosité, diversité et poésie.

Cordialement.
J.G.Foucaud

anti