Profitant du fait que le Gard reste encore pour le moment l’un des départements à ne pas être passé en zone sècheresse, nous avons remis en place notre piscine hier après-midi. La chaleur était tout-à-fait appropriée pour l’occasion.

L’installation a révélée quelques fuites dans le boudin circulaire. Les premières tentatives pour les colmater se sont révélées inefficaces, jusqu’à ce que je me souvienne qu’il fallait laisser sécher la colle spéciale avant d’apposer la rustine sur la fuite. Là, ça allait beaucoup mieux, même s’il reste encore au moins une fuite mineure quelque part, le boudin étant à nouveau plutôt mollasson en fin de soirée.

En faisant nos courses habituelles, nous avons aussi refait notre stock de produits d’entretien pour la piscine – du chlore, du floculant et du produit anti-algue. Au passage, je vous recommande Intermarché pour ce type d’achat, les prix étaient entre 30 et 60% plus bas que dans les grandes surfaces de type bricolage.

Dans la soirée, Tataya et son José, qui viennent d’aménager à Montpellier, nous ont rejoints à la maison pour une sortie en ville : un spectacle d’impro verbale avec la troupe de l’Effet Criquet, dont nous avions pu nous régaler du talent il y a quelques mois dans un restau du centre-ville où deux de ses membres se produisaient. Enzo était prévu mais a préféré rester avec Gwlad. Par contre, bonne surprise, Stéphane est venu in extremis et comme justement Anti avait réservé cinq places, nous avons pu tous entrer sans problème dans la salle minuscule du Périscope, ce que nous n’avions pas réussi à faire lors d’une autre soirée en janvier dernier.

En même temps que nos tickets, nous devions écrire sur un bout de papier un thème quelconque. Les propositions du public étaient ensuite tirées au sort pour chaque nouveau sketch. Pendant la première partie, c’était tellement parfait qu’on s’est même demandé lors de l’entracte si ce n’était pas du bluff, le truc de lire un bout de papier.

Mais justement, en deuxième partie, l’un des acteurs a tiré mon sujet. Il s’agissait des deux premières strophes d’une chanson de Vincent Malone :

L’ours qui pète et qui rote
Jamais deux fois sur la même note

Le sketch a été absolument hilarant. Faut dire, il y a de quoi exciter l’imagination avec un point de départ comme celui-là.

Ensuite, nouveau tirage au sort et là, c’est le papier de Stéphane qui a été choisi : « Quand on est dans la haute finance internationale, il faut faire attention à ses bourses« . Toute allusion à certains évènements récents ne pourrait être que délibérée et une fois encore, le résultat était très drôle et particulièrement inventif.

Un petit groupe de musiciens a également joué quelques morceaux, mais nous sommes partis avant la fin. En ressortant, nous avons fait une pause au Bosphore Kebab, histoire de rattraper le dîner que nous n’avions pas eu le temps de prendre avant.

Très belle journée à vous