Cette fois, ça y est : Metallica est devenue une vraie femme. Enfin, femme, façon de parler. Disons que ce n’est plus une chatonne mais une vraie chatte.

Mais commençons au commencement. Je vous ai dit une bêtise l’autre jour en écrivant que Charlot n’aurait plus aucune libido après avoir été stérilisé. En réalité, pas du tout et d’ailleurs, notre véto nous l’a bien dit. La libido ne se coupe pas, comme ça, d’un trait de bistouri.

Certes, Charlot est désormais stérile. Mais il est toujours autant bourré d’hormones ou, du moins, toujours aussi réactif au parfum émis par Metallica en chaleur.

A ce sujet-là, les choses ont évolué très vite également pour elle. Autant, jusque-là, elle ne montrait aucun signe avant-coureur de quoi que ce soit, autant depuis hier en début d’après-midi, elle est devenue d’un coup totalement surexcitée, à se rouler par terre en se tortillant de plaisir à peine on la caressait et à cambrer les reins pour bien dégager sa croupe à tout bout de champ.

Et là, le sang de Charlot n’a fait qu’un tour.

Leur premier accouplement s’est fait en toute intimité, à l’abri des regards, dans la chambre de Charlot. On a soudain entendu des grands cris et on a couru pour voir ce qui arrivait à Metallica. Elle a jailli hors de la chambre comme une folle mais pas du tout terrorisée. En fait, comme chez les humains d’ailleurs, rien ne ressemble plus à un cri de douleur qu’un cri de plaisir extrême.

Après cette première initiation, Metallica a traversé toutes les pièces de l’étage sur le dos en se trémoussant pendant plusieurs minutes. C’était hilarant. Et puis, d’un coup, pof, elle s’est endormie. Il fallait bien qu’elle récupère.

Par la suite, Charlot a totalement oublié son stress d’être enfermé dans la maison. Il s’est mis à la suivre partout, même en terrain dégagé. Par contre, il restait un parfait gentleman : quand Metallica dormait, il attendait patiemment à ses côtés qu’elle veuille bien se réveiller et qu’elle lui montre sa disponibilité pour une nouvelle expérience.

Une technique d’approche discrète parfaitement maîtrisée

Lorsqu’elle a voulu sortir avec Che et Santiago pour faire un tour dehors vers 22h30, il a poussé des miaulements désespérés. Et puis, résigné, il s’est tu, mais n’est pas retourné se planquer sous le lit d’Enzo pour autant. Il est resté allongé tranquillement sur le tapis devant la cheminée, à moins d’un mètre de moi, pendant tout le temps où je préparais ce mot d’accueil.

Il a peut-être compris qu’il n’a aucune raison de s’inquiéter : non seulement il est à l’abri et il a de la bonne nourriture à volonté, mais de plus, tôt ou tard, elle va revenir le voir. Et comme il est le seul chat de la maison à avoir encore des pulsions sexuelles…

Très belle journée à vous