Pour honorer dignement la présence simultanée de Kasimir et Sapotille à la maison, j’ai cuisiné mon couscous de sa race. Quand j’ai dit ça à Kasimir, il m’a répondu : « Ton couscous d’où ? »

De Sarass. Le fameux couscous de Sarass, lieu mythique entre tous.

Bon, je ne sais pas si Sarass existe et si on y fait du couscous, mais vu le succès remporté par ma recette, si j’étais un enfant de Sarass, je me la pèterais grave tellement il est bon le couscous comme là-bas. Je sais, je suis un peu immodeste sur ce coup-là, mais de temps en temps, on a droit, alors voilà.

Figurez-vous que loin de leur suffire, ensuite ils ont fait péter un superbe saint-nectaire fermier apporté par Sapouvépafermieu. Moi, j’étais au max, je ne pouvais rien avaler de plus. Mais Kasi, Sapo et Anti ont réussi à trouver encore une petite place pour s’en taper une bonne tranche. J’ai regardé ça sans aucune jalousie : je garde ça pour mon petit dèj, avec du bon pain grillé.

Comme si ça ne suffisait toujours pas, Anti a bricolé ensuite quelques parts de poire Belle-Hélène. En fait, on avait tous les ingrédients au frigo, c’était l’un des desserts prévus pour l’anniv de Dorian.

Hé bien, malgré ce repas pantagruélique, les sujets de conversation étaient des plus élevés : chamanisme et sweat lodges, origines de l’oppression de la femme par l’homme à travers les âges, bouddhisme détendu épanoui contre bouddhisme dogmatique renfrogné (si, si, il y en a) et même, même, histoires de chats (mais il est vrai que c’est un sujet omniprésent chez nous).

Notre série hôtelière continue pendant encore plusieurs jours. Après Karine et Stéphane mardi, notre soirée Jardin des Sens mercredi, l’arrivée de Kasimir jeudi et celle de Sapotille vendredi, nous recevrons demain deux futurs sudistes qu’on est tous vraiment très contents ici d’avoir bientôt à portée de voiture : Sylvia alias Tataya (la sœur d’Anti) et José son tendre et hilarant compagnon viennent en effet passer deux jours pour faire du repérage avant leur emménagement à Montpellier d’ici un mois – il nous tarde !

Mardi, ce sera à nouveau la visite d’un futur auteur du Puits de Roulle. Il s’agit d’un poète qui cisèle de pures merveilles avec des mots de tous les jours, je lui trouve un talent renversant. Anti vous en parlera le moment venu.

Un programme chargé, comme vous le voyez, qui nous vaut de parcourir des univers différents tous les soirs, ce qui est très excitant.

Très belle journée à vous