Nous attaquons, à mon boulot, une phase de négociation avec des gens qui ne nous veulent, bien entendu, que du bien mais qui veulent avant tout en avoir le plus possible (de nos biens). C’est le jeu normal, la base de toute transaction, avec ses côtés désagréables mais aussi ses grands moments d’excitation positive. Autant dire qu’en ce moment, la concentration est maximale. Raison de plus pour penser à autre chose une fois de retour à la maison.

Et, de ce côté-là, cette semaine s’annonce plus que riche. Le grand ballet des réjouissances a été ouvert hier soir avec la première soirée barbecue de la saison entre amis. Nous avions fait un tour de chauffe en famille il y a une dizaine de jours, histoire de réviser les gestes techniques. Hier, nous avions autour de la table nos chers Stéphane, Karine et leur fils Quentin. Ils étaient accompagnés d’un de leurs copains de passage en France, Jonathan, 23 ans, très sympa, venu de San Diego en Californie. La passion de Jonathan, c’est le vin – il veut en faire son métier – et son problème, c’est que son visa n’est que de trois mois et expire début juillet.

Pour accueillir tout ce beau monde dignement, nous n’avons pas lésiné : trois grands saladiers de salades diverses (dont un succulent mélange à base de carottes, de fenugrec, d’alfalfa et de fruits secs préparé par Anti) et moult viandes, des incontournables côtes de bœuf aux ailes de poulet paprika bio en passant par quelques merguez et chipolatas, le tout accompagné de patates à l’eau et conclu par une tarte aux pommes maison.

Il faut qu’on assure, vu qu’il y aura ensuite forcément un match retour. Suivi d’un autre, puis d’un autre et ainsi de suite jusqu’à la fin de la belle saison, donc vers octobre par chez nous.

Ça, c’était le coup d’envoi.

Ce soir, j’ai droit à une sortie surprise en tête à tête avec ma chérie pour mon anniv. Demain, ce sera la visite du très attendu Kasimir, illustre illustrateur de Replète la Sorcière (eMmA va rêver de pouvoir être avec nous). Et vendredi, notre Sapotille qu’on aime arrivera pour passer un jour ou deux.

Nous vous raconterons tout ça au fur et à mesure. Mais vous comprenez qu’à côté de ces moments intenses et vrais, les petits soucis de boulot sont renvoyés au rang de simples péripéties.

Très belle journée à vous