Comme Anna vous le disait dans sa note d’accueil de ce matin, samedi soir nous avons la chance d’aller assister au spectacle des Yamato. Pour avoir eu le bonheur d’écouter des tambours japonais lors d’une foire internationale sur le Japon qui avait eu lieu à Rennes il y a pas mal d’années, je suis certaine que nous allons vivre encore un grand moment.

En guise d’amuse-gueule, voici un bel article de Japon aujourd’hui :

La troupe de percussionnistes nippons, en pleine tournée mondiale, va s’arrêter le temps de douze représentations exceptionnelles à Paris. Vous allez vibrer.

Yamato est une troupe d’artistes qui parcourt le monde pour faire raisonner le son des tambours traditionnels japonais. Le groupe de taïkos s’est formé en 1993 à Nara, la capitale historique du Japon, autour de Masa Ogawa, un virtuose du tambour.

Le taïko, tambour japonais ancestral, bat la cadence du « pouls de l’âme ». Plus qu’un spectacle, c’est une force énergétique qui enflamme l’âme. Singulier et émouvant, le mélange entre tradition et chorégraphie contemporaine ne laisse pas indifférent.

Les tambours japonais, aussi appelés Wadaiko, sont faits de peaux animales et d’arbres vieux de 400 ans : pour les percussionnistes, cela reflète le rythme du cœur, le centre de la vie et la source du pouvoir ancestral.

Où qu’ils soient, leur hygiène de vie est plus qu’impeccable : ils courent 10 kilomètres tous les matins, et s’entrainent à porter des poids le reste de la matinée. Et le reste du temps… ils jouent au tambour !

Au départ, ils n’étaient que quatre à se produire. Mais le succès aidant, la troupe est passée à dix-sept membres, hommes et femmes confondus. Un an après leur première apparition remarquée, ils sont partis pour la Chine où 20 000 personnes sont venues assister au spectacle.

Après, tout s’est enchainé. Ils ont parcourus les pays d’Asie comme l’Indonésie, la Corée du Sud et Singapour. Ils ont ensuite entrepris une tournée en Amérique du Sud en 1997, parcourant à chaque fois plus de 10 000 kms.

En 1998, ils ont fait une performance durant le festival Fringe d’Edimbourg, le plus grand événement artistique du monde. Ils y ont d’ailleurs reçu le trophée « Spirit of the Fringe ».

Les percussionnistes ont pour devise « il faut aller partout si l’on est invité, et rendre le monde un peu plus heureux » et l’appliquent en allant de pays en pays, 27 jusqu’à présent. A travers leurs 2 000 performances, ils célèbrent la vie.

Leur nouveau spectacle, « Matsuri », s’inspire des fêtes religieuses nippones. Il s’agit de prier pour les Dieux du Shintoïsme, religion encore très présente au Japon. Sur scène, neuf performances font offices de feux d’artifices vénérant la religion, la terre, la vie.

Alors si vous avez envie de voir ce qu’est de la véritable « musique physique », n’hésitez pas. Allez vibrer au rythme des tambours japonais, vous n’en reviendrez pas indemnes.

« Matsuri », au Casino de Paris, du 15 au 27 mars.

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