Je ne sais plus trop dans quelle note je vous avais montré cette plante mystérieuse qui a surgi un jour du bac où vit notre bonsaï Albert. Il arrive qu’on jette dans sa terre des graines d’un peu n’importe quoi, voire qu’il y tombe par mégarde des déchets végétaux depuis le saladier où nous empilons nos restes pour le compost avant de les mettre dehors. Et parfois, des trucs non identifiés se mettent à pousser.
On se disait quand même que ça ressemblait beaucoup à un pied de tomate. Gagné ! Il y a trois jours, des petites fleurs jaunes caractéristiques sont apparues. Et hier, en y regardant de plus près, on a repéré une superbe tomate-cerise, certes encore verte, mais plus pour très longtemps.
Après avoir plusieurs fois échoué à en faire pousser en extérieur jusqu’à la récolte, voilà que nous venons de réussir, par le plus grand des hasards, à en avoir en intérieur, là, dans notre cuisine. Et, ce qui n’est pas banal, les tomates vont arriver à maturité en plein mois de février.
Il faut dire que ce bac est non seulement bien exposé au soleil, puisque la fenêtre donne sur le sud, mais qu’il est souvent arrosé avec tous les fonds de bol d’eau pour les chats à chaque fois qu’on les remplit à nouveau. De plus, il fait chez nous une température très agréable tout au long de l’hiver grâce à des bons radiateurs et une isolation de qualité. Bref, une serre naturelle parfaite.
Quand même, des tomates en février sous nos latitudes, on avoue qu’on ne s’y attendait pas du tout. Les enfants n’étaient pas moins surpris et amusés que nous, quand on leur a montré.
Vers 15 h, nous étions à l’Oratoire pour assister au concert dont nous avions pu voir une partie des répétitions la veille. L’entrée était gratuite mais relativement peu de monde avait fait le déplacement. Dommage pour les absents, les musiciens étaient excellents, les pièces interprétées très belles et l’ambiance on ne peut plus sympathique, peut-être justement parce que nous étions peu nombreux et tout près des interprètes (en ce qui nous concerne, nous étions carrément au premier rang).
En ressortant, nous avons fait un crochet par chez Stéphane, Quentin et Karine. Cette dernière n’était pas là, trop occupée par le festival Écrans Britanniques dont elle est une des organisatrices et qui se terminait hier soir. Cela ne nous a pas empêchés de partager avec les hommes de la maison une délicieuse galette à la frangipane autour de quelques cafés, en racontant nos plus beaux moments passés à Mayotte.
Tiens, à ce sujet-là, un site de voyages vient de citer mes articles sur Mayotte dans sa page consacrée aux vacances aux Comores. Voilà qui fait plaisir et confirme, s’il en est besoin, notre visibilité sans cesse croissante.
De retour à la maison, j’ai eu la bonne surprise de voir que les chiffres de téléchargements de mes livres s’étaient envolés vers des sommets depuis deux ou trois jours. Quelqu’un a dû parler de moi quelque part sur le web, je suppose. Je ne sais pas ce qu’il a dit mais cela a donné l’envie à plein de gens de découvrir mes livres, alors qui que ce soit, je le remercie !
Très belle journée à vous