C’est, parait-il, Charles de Gaulle qui disait : « Mettons-nous au niveau le plus élevé, c’est le moins encombré. »
Peut-être ne l’a-t-il jamais dit, on lui a attribué tellement de phrases diverses juste pour leur donner du poids…
Quoi qu’il en soit, et même si son côté élitiste peut prêter à des utilisations pas forcément sympathiques, le mot ne manque pas de justesse, n’importe quel alpiniste pourra vous le confirmer. N’importe qui voulant débrouiller une question complexe aussi. Ou encore, aspirant à s’aérer l’esprit, ou en pleine quête spirituelle, ou à la recherche d’une chambre avec vue, ou essayant de calmer des enfants turbulents.
En fait, cette réflexion a une portée d’une rare étendue, tellement elle s’applique à des situations différentes, de la plus terre-à-terre à la plus sophistiquée, de la plus pragmatique à la plus ésotérique.
Son pendant, son complément, son reflet dans le miroir est une maxime bien connue mais souvent sous-estimée : « Le diable est dans les détails ». S’élever, c’est bien, mais garder les pieds sur terre en ne négligeant rien des contraintes pratiques, c’est tout aussi indispensable. Sinon, on ne fait qu’idéaliser de façon irréaliste.
Pas de vue globale sans compréhension des tenants et aboutissants, pas de voyage de rêve sans les moyens concrets de le réaliser, pas de progression sans préparation, pas de libération sans analyse préalable des entraves qui encombrent le chemin.
Très belle journée à vous
C’est ce qu’on appelle aussi « prendre de la hauteur ».
Je ne connaissais pas celle : »Le diable est dans les détails »
Des expressions toujours intéressantes à analyser.
« Le diable est dans les détails » est une expression très courante chez nos voisins anglais. Elle exprime bien le fait que ce sont souvent de minuscules détails qui peuvent faire capoter tout un projet d’apparence solide, en se révélant beaucoup moins secondaires qu’ils ne paraissaient au premier abord.
« Le diable est dans les détails »
ou encore « Heureux sont les simples d’esprit, car le royaume des cieux leur appartient. » Mathieu 5:3 (Ramses, si tu nous lis, bonjour au passage)
C’est pas faux.
En attendant, je crois que tu m’as passé ta crève Anna… J’ai le cerveau en bouilli, la tête comme une citrouille, des courbatures et la nausée… Bouh ouh ouh ! Pour le coup, à défaut de hauteur, je vais me prendre un Ibuprofène et m’occuper tout de même de ma auteure en prévision du Festival de la bio 😉
anti
« je crois que tu m’as passé ta crève Anna. »
Argh ! Tu viens avec moi chez le toubib ce soir, faut pas laisser traîner ça !
Prendre de la hauteur tout en restant les pieds sur terre! Argh……………c’est très juste et en même temps pas facile. Et alors surtout éviter à tout prix de se cacher la tête dans le sable………….
Soignez bien vos crèves les zamis! (ou alors comme petit exercice de résistence pour la plongée en apnée)
C’est ce que j’appelle « prendre du recul » et en effet ça s’applique à beaucoup de situations.. régulièrement dans mon travail comme dans mon quotidien : chercher une chaussette disparue, se demander à qui sont ces cheveux que j’ai dans la bouche le matin, pourquoi cette putain de ligne de code ne marche pas zut et flûte, « c’est nul ce film y a quoi sur les autres chaines ? », ou encore « vous faites de la physipatie et vous voulez un logo… je vais y réfléchir ».