Il y a un peu plus de deux siècles, Luigi Galvani découvrait qu’en envoyant une impulsion électrique dans un nerf, ça faisait bouger le muscle qui se trouvait au bout. Il avait réalisé cette expérience sur des cuisses de grenouille fraîchement sacrifiée, une expérience zombiesque que vous avez peut-être eu l’occasion de faire en cours de sciences nat’ ou de SVT (suivant l’époque) quand vous étiez au collège.

Bien entendu, cela peut être appliqué à n’importe quelle espèce vivante munie d’un système nerveux, y compris les humains, comme le montrent ces appareils utilisés par les kinés pour stimuler les muscles des accidentés en convalescence.

Un joyeux informaticien-musicien japonais, Daito Manabe, a remis l’idée au goût du jour de façon beaucoup plus ludique. Il a couplé des suites de sons à des électrodes placées sur les visages de copains à lui, de sorte que le déroulement de la séquence sonore soit converti en impulsions électriques et donc… en grimaces parfaitement synchronisées.

La musique est assez horripilante mais le résultat est plutôt rigolo.

Cette note s’inspire d’un article plus complet écrit par l’excellent Pierre Barthélémy, dont je lis assidument les chroniques scientifiques et environnementales sur le site de Slate