Où est passé le mois de novembre ? Il a filé en un clin d’œil. Bon, c’est vrai qu’il y a eu plusieurs jours fériés ou pontés. Et puis, ici, le travail d’édition du Très lumineux secret a rempli nos journées plus qu’à ras bord. Sans parler de mon boulot, en phase d’activité intense aussi. Il n’empêche, le temps qui s’est écoulé ces dernières semaines s’est contracté dans mon souvenir, bousculant les repères.

Aucune importance, cela dit. Après tout, ce qui est passé est passé. On en parlait il y a quelques semaines à l’occasion de mon mot sur le temps dont un nombre croissant de physiciens sont venus à se demander s’il était une illusion créée par les limites de nos sens.

Maintenant que le relai a été fugitivement passé à d’autres que nous pour la suite de la réalisation de la trilogie, cette petite parenthèse de repos semble à nouveau étirer les heures et nous laisser flotter entre deux eaux.

L’imprimeur a sorti hier matin les ultimes exemplaires papier de chaque tome, qui sont en ce moment précis quelque part dans une enveloppe Chronopost en route vers chez nous. Elle arrivera lundi à 13h au plus tard. Nous aurons une heure pour vérifier que tout est conforme, une heure c’est tout. Dernière accélération avant la dernière ligne droite. Le tirage doit être lancé à 14h pour que nous ayons notre livraison vendredi.

Facteur, où es-tu ? Temps, que fais-tu, m’entends-tu ? En chantonnant une comptine, le temps s’étire et je me repose.

Très belle journée à vous