Photo Serval – Tonga Terre d’accueil
Sur le blog, nous parlons de beaucoup de sujets. Dans certains articles nous tâchons aussi de mettre en avant des personnes engagées dans des actions permettant le mieux être des personnes et celui des animaux.
On vous a parlé du zoologiste et comportementaliste animalier d’exception Kevin Richardson, de John Rendall et Ace Berg qui ont sauvé Christian le lion, de Craig Grant le fondateur du Ranch de Caboodle, du photographe Nick Brandt, etc.
Aujourd’hui, je vais vous parler d’une autre histoire merveilleuse, celle de Tonga Terre d’Accueil .
« Tonga » : le commencement – Pourquoi «Tonga» ?
Le nom de l’association «Tonga Terre d’Accueil» est l’illustration d’une belle histoire.
Le 9 juin 2007, l’hippopotame Tonga est saisi par les autorités. Appartenant depuis 7 ans à un cirque itinérant, l’animal n’a jamais été légalisé et ses propriétaires ne bénéficient d’aucun certificat de capacité. L’animal est mal soigné : une dent lui a percé la lèvre supérieure sans qu’il n’ait jamais bénéficié de soins adéquats.
L’Espace Zoologique de Saint-Martin-La-Plaine (situé entre Lyon et St Étienne) accepte alors de s’occuper de l’animal à titre provisoire, en attendant de lui trouver un lieu d’accueil. Trois mois plus tard, la Fondation Brigitte Bardot réunit les fonds nécessaires et accomplit les démarches administratives pour que Tonga soit envoyé à Sanwild, réserve d’Afrique du Sud. Depuis, l’animal a retrouvé un autre de ses congénères, Aldo, et évolue en toute liberté dans l’immense réserve africaine (voir photos ci-dessous).
Suite à cette aventure, l’Espace Zoologique de Saint-Martin-La-Plaine a décidé de créer une association pour venir en aide aux animaux exotiques en détresse saisis sur le territoire français.
Arborer le nom de l’animal déclencheur de l’évènement est un symbole : l’opération «Tonga» n’était que le début de l’aventure…
Le rôle de l’association
A l’heure actuelle, il n’existe aucune structure d’accueil pour les primates et les fauves saisis par les autorités. En conséquence, ces dernières ne peuvent faire appliquer la loi et n’ont d’autre solution que d’euthanasier les animaux trouvés ou saisis. «Tonga Terre d’Accueil», forte de l’expérience du personnel du parc zoologique de Saint-Martin-La-Plaine, se propose d’offrir des refuges adéquats aux primates et aux fauves dans le besoin.
1 – Quid de l’avenir des animaux ?
Une fois recueillis, les nouveaux arrivants se verront intégrés dans un groupe social. S’il est difficile d’accueillir un animal solitaire, les parcs zoologiques montrent d’avantage d’intérêt pour un groupe déjà formé. Les chances de les replacer seront donc augmentées.
Concernant les animaux qui ne pourront être replacés ou intégrés -notamment les tigres, solitaires par nature-, l’association «Tonga» s’engage à leur garantir un cadre de vie décent et à s’occuper d’eux jusqu’à leur mort naturelle.
2 – Un rôle pédagogique
Situées au Parc de Saint-Martin La-Plaine, les installations «Tonga» seront annexes à celles des animaux présentés dans le cadre du zoo. A l’instar de ces derniers, les animaux recueillis par «Tonga» seront observables par le grand public qui sera informé du passé de ces pensionnaires, afin de favoriser une prise de conscience sur les conditions d’existence de nombreux animaux sur notre territoire.
anti
Mais que ça fait du bien, de voir que des initiatives pareilles se créent ! Bravo à eux, c’est super, ce qu’ils font pour nos frères animaux maltraités par des hommes moins dignes de l’être que d’autres !
Trop bien ! Bravo.