Après un nouveau weekend peu propice au repos – si ce n’est cotonneux pour les grippés divers de la maisonnée – nous avons pu passer, comme nous l’espérions, le dimanche après-midi à traîner agréablement.

Pour commencer, nous avons regardé La maison du lac, très beau film du début des années 80 avec Katharine Hepburn, Henry Fonda et sa fille Jane, tous les trois parfaits, sans parler des décors naturels tout simplement sublimes. D’ailleurs, le film a eu trois oscars, meilleur scénario, meilleur acteur, meilleure actrice.

Pendant ce temps, une tarte aux poires et à la frangipane, l’une des spécialités d’Anti, cuisait doucement dans le four.

Ensuite, nous avons enfin pris un grand bain moussant. Je dis « enfin » parce qu’Anti en rêvait depuis trois semaines mais à chaque fois, un évènement ou un autre empêchait que cela se fasse. Par exemple, Gwlad décidait justement de se faire un bain juste avant, sans prévenir (donc plus assez d’eau chaude). Ou alors, Anti avait trop de choses à faire jusqu’à tard (donc juste envie d’aller au lit ensuite).

Là, tout le monde était prévenu que la prochaine baignoire nous était réservée et nous en avons profité un max. Quant aux enfants, ils ont, eux, profité qu’on était dans la salle de bains pour manger presque tout le gâteau, les petits canaillous. Mais ça valait le coup, Anti avait vraiment besoin de cette pause, surtout après ce weekend aux levers matinaux et aux couchers tardifs.

Le crépuscule automnal nous a paru d’autant plus doux.

Gwlad a repris le chemin du collège ce matin. Dorian étant encore grippé, il n’ira pas à l’école aujourd’hui. Je dis « grippé » de façon un peu générique, il s’agit plutôt d’une rhinopharyngite plus ou moins sévère. Il semble qu’on ait été nombreux à en pâtir depuis quelques jours, ne serait-ce que dans la région. Moi, ça va mieux même si ce n’est pas encore parfait, alors que d’habitude, je suis rarement malade plus d’un jour par an.

La soirée ne s’est pas éternisée, nos lits ne nous ont pas attendus très longtemps.

Très belle journée à vous