C’est pas pour dire mais là, ça sent l’automne. Hier matin, on avait quelques minutes à glander (pas à tuer, ce serait trop cruel), quelques minutes à glander, donc, Gwlad et moi, en attendant l’heure du départ pour le collège et on a mis la chaîne Météo.
Un grand silence frisé nous est tombé dessus quand on a vu la carte des températures matinales : des températures à un seul chiffre un peu partout dans l’est et même, tenez-vous bien à votre petite laine, 0° au Puy. Comme disait le grand Fred, auteur de BD que je lisais dans Pilote quand j’étais ado, le fond de l’air est frais. Jacques Dutronc en avait d’ailleurs fait une chanson.
Il a fallu se résigner à accepter la terrible vérité. L’été était terminé. Le prochain coup de chaud dans notre beau pays n’arrivera pas avant plusieurs mois. Bientôt, nous devrons rallumer le chauffage et acheter du bois pour la cheminée, oui, chez nous, dans le grand sud. Certes, le ciel est encore bien bleu mais plutôt bleu froid, voyez.
Joignant la métaphore à cette observation, nous avons décidé de vider la piscine après quatre mois de bons et loyaux services. Si ça c’est pas un signe… Malgré les protestations de Gwlad qui affirmait en dépit de tout sens commun qu’elle allait encore s’y plonger, Anti a ouvert les deux bouchons prévus à cet effet et l’eau s’est écoulée inexorablement dans la pente qui mène à la pelouse. Tout a été absorbé sans difficulté, même pas un petit rot de satisfaction. C’est le cycle des saisons, eh oui, c’est comme ça, pôôôvre.
D’ailleurs, depuis avant-hier, j’ai arrêté de mettre les sandales que j’ai porté tous les jours depuis le début de l’été. J’ai remis des chaussettes. Si, si, des chaussettes. Et sur notre lit, c’est double couette.
Les araignées rentrent se mettre au chaud. Paloma a repris l’habitude de s’installer près de l’un des radiateurs, même s’il est éteint. On porte un pull ou un gilet, dès le matin. Et, comme les oignons, on rajoute des couches le soir.
Au moment du café, hier, entre midi et deux, Anti, qui ne sait plus comment c’est de vivre sans chaleur en plein soleil, a regardé un arbre de Judée près de l’escalier et m’a demandé d’une voix inquiète : « Tu as vu les feuilles ? Elles sont bizarres. Elles doivent avoir une maladie. »
Je lui ai répondu : « Oui, ça s’appelle l’automne. Elles jaunissent et après, elles tombent. »
Traumatisant, je sais, mais je lui devais la vérité.
Bon. Soyons positifs. C’est quand qu’on fait une raclette ?
Très belle journée à vous
« : « Tu as vu les feuilles ? Elles sont bizarres. Elles doivent avoir une maladie. »
Je lui ai répondu : « Oui, ça s’appelle l’automne. Elles jaunissent et après, elles tombent. »
Traumatisant, je sais, mais je lui devais la vérité. »
Très beau !
« Anti, qui ne sait plus comment c’est de vivre sans chaleur en plein soleil, a regardé un arbre de Judée près de l’escalier et m’a demandé d’une voix inquiète : « Tu as vu les feuilles ? Elles sont bizarres. Elles doivent avoir une maladie. »
Je lui ai répondu : « Oui, ça s’appelle l’automne. Elles jaunissent et après, elles tombent. »
J’en pleure encore de rire ! Comment tu racontes trop bien toi ! Ta race !
Allez ! Courage ! Plus que 8 mois et on ressort la piscine 😉
anti
« Tu as vu les feuilles ? Elles sont bizarres. Elles doivent avoir une maladie. »
« Oui, ça s’appelle l’automne. Elles jaunissent et après, elles tombent. »
XD elle est miiiignone.
Maintenant je sais d’où je tiens ce genre de réflexes moqueurs qui me valent des « pff t’es méchant o.o » ou des « Méééeuh » qui me confortent dans l’idée que je suis le plus adulte des deux. Et là, les gens qui me connaissent se disent « Omg wtf? c’est lui le plus adulte ? Bloody hell ».
Playschool présente Netsah, 28 ans.
La raclette, la raclette!!!!!!!!!!!!! Je vous verse un p’tit coup de Fendant?
C’est quoi un silence frisé ???? 🙂
J’aime aussi le chat près du radiateur éteint.
« C’est quoi un silence frisé ???? »
A-ha ! La réponse est dans les bandes dessinées de F’Murr !
Ah oui, ça me disait bien quelque chose le silence frisé génial des alpages…
Ici aussi les araignées se rentrent, ça me vaut quelques hurlements quand je les retrouve à 10 cm de mon oreiller (pourquoi ce sont toujours les plus grosses qui choisissent mon lit ?)…
On a depuis quelques jours de jolis écarts de température : 3° à 6h30 ce matin, 27° cet après-midi… C’est pratique pour s’habiller, on joue les oignons.
Tiens, tu me fais penser qu’il faut que je vide la piscine aussi.
Mes chats ne s’y trompent pas non plus, les revoilà au bercail dès la nuit tombée et ils deviennent flemmards, j’ai des mulots plein mes sacs de grain. Et on a passé un week end tronçonneuse avec brushing à la sciure pour prévenir les nuits fraîches (quand homme blanc coupe beaucoup de bois, hiver rude !)…
Je profite encore de ces quelques journées pour déjeuner dehors, z’ai même fait une petite sieste sur la chaise longue, jusqu’à ce que Prudence (l’oie pour les non initiés) me réveille en essayant de me grimper dessus et me foute par terre. L’est pas bien stable ma chaise longue…
Bonne nuit ! Demain je change pour la couette en plumes…