Les organisateurs s’attendaient à un millier de participants. Nous étions 3000 à répondre présent pour demander l’abolition de la corrida en France. Le matin même, une manif pro-corrida s’était tenue également à Nîmes mais n’avait rassemblé qu’un millier de personnes.
La manifestation, à laquelle participaient une cinquantaine d’associations, était parfaitement bien organisée. Des tambours, des sifflets, deux équilibristes sur échasses et plusieurs animateurs équipés de mégaphones ont contribué à créer une ambiance à la fois festive et déterminée. Le cortège était très impressionnant, tant par ses nombreux panneaux et banderoles que par le nombre incroyable de gens qui le composaient. Ils sont venus de toute la France et certains même d’autres pays européens.
Le circuit est parti de la gare et a fait tout le tour du médaillon. Le médaillon, c’est le nom que les Nîmois donnent aux trois grands boulevards qui forment un triangle tête en bas, avec à sa base justement les arènes, ce qui dessine un collier avec un pendentif.
A la fin de la manif, nous avons fait une chaîne humaine autour des arènes, en formant deux tours complets.
L’évènement a eu un impact national, grâce à une très forte couverture médiatique. De nombreux journalistes, photographes et cameramen professionnels étaient présents en tête de cortège.
Dans les heures qui ont suivi, tous les médias ont repris successivement l’info, qui est également passée dans les JT des principales chaînes de télé, de TF1 à M6 (accessibles sur les sites des chaînes ou sur YouTube). Tous soulignaient la nette supériorité numérique de la mobilisation anti-corrida face à celle des pro.
«Abolition», «la torture n’est pas une culture», ont notamment scandé les participants à cette «marche pacifique», slogans dont l’ampleur a redoublé à l’issue du défilé devant les arènes, autour desquelles une chaîne humaine s’est formée. Début août, un sondage Ifop révélait que deux Français sur trois étaient «plutôt favorables» à son interdiction en France.»
La prochaine étape se jouera à l’Assemblée nationale. Un projet de loi demandant l’abolition de la corrida a, en effet, été déposé depuis juillet. Il est soutenu par 58 députés de tous bords politiques.
La disparition définitive de cette abomination qu’est la corrida est, nous l’espérons, pour bientôt.
Très belle journée à vous
Une cause que j’épouse. Bravo aux participants.
Bravo pour ce combat !
Une participation et une motivation magnifiques !
« Nous étions 3000 à répondre présent pour demander l’abolition de la corrida en France. »
Soit 3 fois plus de personnes qu’en 2008 ! Oui ! J’ai hâte qu’on interdise la corrida en France, surtout quand, comme ce matin, je lis dans le journal que des personnes coupent les oreilles d’un animal vivant à la féria d’Arles… Tristes âmes que celles-ci… Comment peut-on se repaître d’un tel spectacle ?
anti
Je ne connaissais pas l’appellation « médaillon » mais « écusson » ; c’est amusant de voir comment les quartiers d’une ville sont perçus par leurs habitants.
Argh ! Tu as raison ! C’est l’écusson, pas le médaillon !!!
Anna, Nîmigrée
Mdrrrr ! Anna… c’est… comment dire… tout un poème quand elle indique une rue, une place, ou autre dans Nîmes… C’est pas le bon nom !
La place au crocodile = place du marché
Médaillon = écusson
rue du docteur machin à gauche = rue du Cirque Romain
et, chérie sur le gâteau (ben oui, pourquoi pas) l’eau d’Uzès arrivait autrefois en haut de la Tour Magne. Mdrrrrrrr !
anti, ascendant balance.