Muse, Apocalypse Please
L’apocalypse S’il Te Plaît
Déclare que c’est une urgence
Viens et répand une sensation d’urgence
Et sors nous de là
Et sors nous de là
Refrain
Et c’est la fin
C’est la fin
Du monde
Et c’est le moment où nous avons vu un miracle
Allez c’est le moment pour quelque chose de biblique
Pour nous sortir de là
Et nous sortir de la
Refrain
Et c’est la fin
C’est la fin
Du monde
Proclame une victoire éternelle
Viens et change le déroulement de l’histoire
Et sors nous de là
Et sors nous de là
Refrain
Et c’est la fin
C’est la fin
Du monde
Ce morceau de Muse s’intitule « Apocalyspe Please » et est tiré de l’album Absolution. Cet album et en particulier ce morceau, je les ai écoutés en boucle pendant des mois, il y a quasiment deux ans jour pour jour. C’était l’album qu’écoutait Michel, le père de mes enfants, se sachant condamné par un cancer, avant de partir pour un monde que je lui souhaite meilleur.
Cet album, ce sont les kilomètres que j’ai courus pour me défouler le corps et m’abrutir l’esprit. Ce sont les cauchemars qui me réveillaient en pleine nuit quand je rêvais qu’on m’annonçait la mort prochaine de celui avec qui j’avais partagé un tiers de ma vie et que je connaissais depuis la moitié. Je me réveillais en nage. Pendant une demi-seconde, soulagée, je me disais : « Ouf, c’est un rêve » et puis, je réalisais que non, ce n’en était pas un. Et malgré tout, cet album reste mon préféré, comme un dernier lien privilégié.
Pourquoi je vous parle de cela aujourd’hui ? Parce qu’on est fin août ? Michel m’avait dit : « Ne t’inquiète pas, fin août ce sera fini », dans le sens « je serai guéri ». Il est mort le 31. Effectivement, ça pour être fini, ça a été fini. Peut-être que oui, mais c’est surtout parce que j’ai passé la journée d’hier à lire, corriger, vibrer sur un manuscrit envoyé par une toute jeune femme de vingt à peine qui fait le récit de son combat contre un cancer. C’est un petit livre magnifique que j’espère réaliser avec elle. Petit par le nombre de pages, mais grand par son contenu. Elle, qui est infirmière, se retrouve du jour au lendemain de l’autre côté, à la place du patient et elle est dramatiquement honnête, humaine tout simplement.
A suivre…
Sing for absolution MuSe
Sing For Absolution
lips are turning blue
a kiss that can’t renew
I only dream of you
my beautiful
tiptoe to your room
a starlight in the gloom
I only dream of you
and you never knew
sing for absolution
I will be singing
And falling from your grace
there’s nowhere left to hide
in no one to confide
the truth burns deep inside
and will never die
lips are turning blue
a kiss that can’t renew
I only dream of you
my beautiful
sing for absolution
I will be singing
And falling from your grace
sing for absolution
I will be singing
And falling from your grace
our wrongs remain unrectified
and our souls won’t be exhumed
anti
Il me tarde de lire ce livre, dont tu me parles depuis hier.
Au sujet du mot « apocalypse », il faut se rappeler que, dans la Bible comme en grec (son origine étymologique), il ne signifie pas « destruction » mais « révélation ».
La fin d’un cycle débouche sur le début du suivant. Le moment du passage est souvent apocalyptique, à son sens premier comme à celui qu’il a pris de nos jours. Initiation permanente sur le chemin de la vie…
« La fin d’un cycle débouche sur le début du suivant. Le moment du passage est souvent apocalyptique, à son sens premier comme à celui qu’il a pris de nos jours. Initiation permanente sur le chemin de la vie… »
Tu résumes bien la chose ma caille. Powa aidera 😉
« Il me tarde de lire ce livre, dont tu me parles depuis hier. »
Vivement qu’il soit édité oui, parce que là, il n’est pas question de le dévoiler, code de la propriété intellectuelle.
anti, à fond le code 😉
Je suis en train d’écouter l’émission « Le sens des Choses » du 31 juillet dernier sur le site de France Culture avec Matthieu Ricard sur le deuil, la tristesse, le désespoir, la souffrance.
http://publi.franceculture.com/player?p=reecoute-2466861#reecoute-2466861
Encore une merveille.
anti