En lisant la note d’accueil d’Anna ce matin intitulée « Le 7e jour, Anna se reposa« , j’ai tout de suite pensé à Dieu, forcément, donc à déesse et là, paf ! mon jukbox interne est parti tout de suite : Oui ! C’est elle ! C’est la déesse ! »
Un air d’opéra magnifique de Bizet, un compositeur que j’aime vraiment beaucoup, extrait du livret Les Pêcheurs de perles.
Je vous ai trouvé une interprétation de haut vol : Plácido Domingo & Rolando Villazón ! Une perle que cette vidéo !
[NADIR]
Au fond du temple saint
Paré de fleurs et d’or
Une femme apparaît !
Je crois la voir encore !
[ZUGRA]
Une femme apparaît !
Je crois la voir encore !
[NADIR]
La foule prosternée
La regarde, étonnée
Et murmure tous bas :
Voyez, c’est la déesse !
Qui dans l’ombre se dresse
Et vers nous tend les bras !
[ZURGA]
Son voile se soulève !
Ô vision ! Ô rêve !
La foule est à genoux !
[NADIR/ZURGA]
Oui, c’est elle !
C’est la déesse plus charmante et plus belle !
Oui, c’est elle !
C’est la déesse qui descend parmi nous !
Son voile se soulève et la foule est à genoux !
[NADIR]
Mais à travers la foule
Elle s’ouvre un passage !
[ZURGA]
Son long voile déjà
Nous cache son visage !
[NADIR]
Mon regard, hélas !
La cherche en vain !
[NADIR/ZURGA]
Oui, c’est elle ! C’est la déesse !
En ce jour qui vient nous unir,
Et fidèle à ma promesse,
Comme un frère je veux te chérir !
C’est elle, c’est la déesse
Qui vient en ce jour nous unir !
Oui, partageons le même sort,
Soyons unis jusqu’à la mort !
Cet air, je l’ai entendu la première fois dans une pièce de théâtre. Eh oui ! C’était un spectacle de Pierre Ascaride, qui dirige le théâtre 71 de Malakoff, mise en scène d’Ariane Ascaride, intitulé « Inutile de tuer son père, le monde s’en charge ».
Sous le regard de sa soeur Ariane, Pierre Ascaride rend hommage à son père en en faisant le héros de son spectacle. S’inspirant des manuscrits qu’il retrouva après sa mort, il remonte le fil de l’histoire familiale et part à la rencontre de cet homme qui n’a jamais rien réussi, à une exception près : devenir sa source d’inspiration. Cette dernière création de Pierre Ascaride a tourné dans toute la France. Avant de repartir sur les routes, retrouvons le en compagnie de ce père, rejeton d’immigrés italiens ayant poussé jusqu’à New York avant de revenir à Marseille. Un portrait impitoyable mais ému du chef de famille qu’il célèbre de toute sa tendresse.
Bonne fête à tous les papas encore là et à ceux partis trop tôt.
Très belle journée à tous !
anti
Bon, il y a bien sûr le génie musical de Bizet.
Mais ce qui fait toute la force de cette vidéo, c’est l’interprétation pleine de puissance et de sensibilité de Placido Dominguo et Rolando Villazon, qui nous envoient leur âme directement au cœur de la nôtre et nous transpercent d’émotion.
C’est en voyant « Le Voyage en Arménie » de son époux dans lequel elle tient le rôle d’un personnage nommé Anna que j’ai eu envie de découvrir l’Arménie. Ce n’est pas encore fait à ce jour, mais l’idée est restée dans un coin de ma tête.
« la force de cette vidéo, c’est l’interprétation pleine de puissance et de sensibilité de Placido Dominguo et Rolando Villazon »
Là, faut dire qu’on a le fin du fin. D’ailleurs, je vais me la repasser pour la 15e fois depuis hier 😉
anti, oui c’est L.