Qu’est-ce qui vient ? La fin de l’écriture de J’ai encore treize envies. Eh oui, j’y suis presque. L’avant-dernière nouvelle du recueil est bouclée. Ainsi que je le disais avant-hier, elle s’intitule Chaud bizness. Pour vous donner une idée de son intrigue, je vais tout d’abord vous citer l’une des phrases qui la commence. Pas d’inquiétude pour notre jeune public, il s’agit d’un conseil de bon sens qui peut s’appliquer à tout un chacun :

Quand j’étais gamine et que je me demandais ce que je ferais plus tard, ma mère me disait que je devais d’abord savoir ce qui me plaisait le plus dans la vie de tous les jours et ensuite d’imaginer comme en faire un métier.

Si tous ceux qui travaillent avaient un boulot qui correspond à ce critère, on se battrait pour repousser l’âge de la retraite le plus tard possible. Justement, la narratrice de Chaud bizness va découvrir grâce à un ami comment transformer en métier ce qu’elle aime le plus faire. Là, je ne peux pas vous en dire plus sur un blog tous publics. Mais je peux vous donner un indice en recopiant une chanson apparemment enfantine que Gainsbourg a écrite pour France Gall quand elle n’avait que 18 ans. Elle l’a chantée en toute innocence et son public non plus n’y a rien vu de coquin, malgré le clip très suggestif qu’avait conçu Jean-Christophe Averty. Elle n’en a compris le double sens que trop tard et, pendant un temps, elle n’a plus osé sortir de chez elle ni faire de télé ou de radio. Mon héroïne, par contre, pourrait en faire son hymne personnel.

Annie aime les sucettes,
Les sucettes à l’anis.
Les sucettes à l’anis d’Annie
Donnent à ses baisers
Un goût anisé.

Lorsque le sucre d’orge
Parfumé à l’anis
Coule dans la gorge d’Annie,
Elle est au paradis.

Mon boulot n’a rien à voir avec cette chanson, même de loin. Cela étant, il me plait beaucoup mais aujourd’hui, je ne bosse pas. Ça tombe bien, j’ai treize envies d’écrire la treizième et dernière nouvelle avant la nuit.

Très belle journée à vous