Le mois d’avril 2010 a été le mois d’avril le plus chaud jamais enregistré sur terre avec 14,5 degrés, a annoncé lundi l’Administration nationale américaine pour les océans et l’atmosphère (NOAA), dont la base de données remonte à l’année 1880. Il s’agit d’une température moyenne mesurée sur l’ensemble de la planète (terres et océans)
Au XXe siècle, la moyenne pour un mois d’avril était de 13,7°C.
Pour la période janvier-avril, la température moyenne du monde a été la plus chaude observée depuis la mise en place de ce type de relevés avec 13,3 degrés, soit 0,69 degrés de plus que la moyenne du XXe siècle.
Au niveau des seuls océans, la température moyenne de surface se situe, elle aussi, à un niveau record, avec 16,57°C. Soit 0,57°C de plus que la moyenne des mois d’avril du XXe siècle. Pour les terres, le mois d’avril se situe en troisième position, avec une température supérieure de 1,29°C par rapport à la moyenne du siècle dernier. Ce record fait suite à celui du mois de mars 2010, enregistré par la NOAA.
Comme le montre la carte, les régions du globe qui ont subi les plus forts réchauffements entre janvier et avril 2010, avec des dépassements allant jusqu’à 5°C, sont justement les régions les plus froides de la Terre comme le Canada et le nord de la Sibérie, ainsi que la bande majoritairement désertique qui s’étend du Sahara à la Mongolie. A l’opposé, le reste de la Sibérie a connu un fort refroidissement et, dans une moindre part, certaines régions du nord de l’Europe.
Au niveau du territoire français, les températures moyennes du mois d’avril ont été supérieures aux normales mensuelles. Selon Météo France, l’anomalie mensuelle à l’échelle de la France est de +1,7°C et place ce mois au 7ème rang des mois d’avril les plus chauds depuis 1950.
Source et carte : NOAA
L’anomalie climatique du jour nous vient du désert d’Atacama au Chili. C’est l’endroit le plus sec de toute la Terre, il y pleut moins de 0,8 mm par an, autrement dit quelques gouttes à peine et souvent rien pendant plusieurs années de suite. Il s’étend sur un haut-plateau à 5000 m d’altitude, entouré de sommets qui vont jusqu’à 6000 m.
Hier, il y a neigé. Normal que ce soit de la neige à cette altitude. Mais complètement surprenant qu’il y ait eu des précipitations d’une telle ampleur.
Une hausse spectaculaire des températures s’est produite sur la France ce week-end des 25 et 26 juin 2011. Les conditions anticycloniques ont permis à l’air très chaud présent sur la péninsule ibérique et le Maghreb de remonter et d’envahir tout le pays.
Les températures ont souvent dépassé 30 degrés, mais les régions du Sud-Ouest ont connu les plus fortes chaleurs. Bordeaux a battu son record de chaleur pour un mois de juin : 39,2°C ont été enregistrés (contre 38,5°C en 2003).