Le dimanche s’est écoulé comme tout vrai dimanche devrait se passer, dans la quiétude la plus parfaite. Lever tardif, cafés paresseux à deux, délicieux poulet dominical, partie de ballon baudruche avec Enzo, séance crêpes et, le soir venu, Ze Gâteau au Chocolat Qui Déchire Sa Race avec six bougies pour finir de fêter l’anniv de mon petit prince, tout était parfait… même le léger problème de sucre bétonnisé à cœur dans le gâteau, qui nous a donnés une grande partie de fou-rire – Enzo et Anti en pleuraient.
Ce matin, une courte semaine de travail commence puisqu’après-demain soir, ce sera à nouveau long weekend, autant dire vacances, grâce au pont de l’Ascension.
Je commence par une journée très remplie, avec un déplacement dans le sud-ouest qui va me valoir huit heures de train en tout. Ça veut dire départ tôt et retour tard. Ça veut aussi dire écriture d’une cinquième nouvelle. J’ai ma petite idée sur son thème, mais elle peut encore changer. Je pense à une transposition, que m’a soufflée Anti, d’une scène célèbre d’Emmanuelle, où l’avion serait remplacé par le train. Le thème ayant déjà été traité, le jeu consiste à se démarquer du modèle en rendant l’adaptation aussi originale que possible. Pour cela, j’ai aussi un début d’idée.
En fait, je réalise qu’avec ce nouveau recueil, je suis en train de donner à certains lieux anodins une charge érotique que, d’habitude, ils n’ont pas – du moins pour la plupart des gens qui s’y retrouvent. Je ne mets pas la quatrième nouvelle dans la même catégorie, elle est basée sur des codes traditionnels du genre (sex-toys, corset). Mais dans la première nouvelle, c’est un ascenseur qui devient le lieu d’une rencontre explosive. Dans la seconde, une aire d’autoroute bourrée de monde. Dans la troisième, un parking loin d’être désert. Et dans celle-ci, une voiture de TGV remplie de voyageurs et en plein jour. J’aime cette idée d’érotiser ainsi des lieux qui a priori ne le sont pas. J’y reviendrai probablement dans d’autres nouvelles à venir.
A l’heure où cette note apparaîtra en ligne, mon train sera déjà en train de rouler, le pont de se rapprocher… et moi d’écrire.
Très belle journée à vous
Bonne route Anna et bonne écriture !
« même le léger problème de sucre bétonnisé à cœur dans le gâteau, qui nous a donnés une grande partie de fou-rire – Enzo et Anti en pleuraient. »
C’est parce qu’on s’était fait mal aux dents !!! Mdrrrr ! IL FAUT METTRE DU SUCRE BLANC !!! dans la recette bon sang ! Je devrais le savoir depuis le temps !!!
Trop mignon ce CheChe ! On dirait une aquarelle…
Anna ? Rentre vite ma Caille, j’ai à te parler ;-))))))))))))))
anti
Aie, aie les pauvres dents lol
Che che, il s’entraîne à prendre le TGV, il a déjà la couverture !
Des baisers au petit prince charmant !