Et de deux. J’ai écrit hier la seconde nouvelle de J’ai encore treize envies. Elle s’intitule La fille de l’aire – oui, avec un e à la fin.
Le thème : le narrateur rencontre une femme superbe sur une aire d’autoroute (d’où le titre), par un jour de canicule, sous un brumisateur. L’un et l’autre sont arrivés à un point de rupture avec leur conjoint respectif. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils accrochent plutôt bien l’un à l’autre. Vous ne verrez plus jamais un brumisateur de la même manière après avoir lu cette histoire qui a fait fondre Anti.
Le mot « canicule » a une étymologie plutôt amusante, que vous connaissez peut-être déjà. Il signifie « petite chienne » en latin et il désigne l’étoile que l’on nomme aussi Sirius. Cette étoile se levait avec le Soleil entre le 24 juillet et le 24 août il y a trois mille ans. D’où son association avec les périodes les plus chaudes de l’année, qui ont pris ensuite le nom de canicules tel qu’on l’entend aujourd’hui.
La canicule de 2003 a fait 15 000 victimes en France. Effrayant, mais presque rien comparé à celle de 1636 (500 000 morts) ou de 1718 (700 000 morts). Ce n’est pas tellement qu’il a fait plus chaud en ces années lointaines mais que l’accès à l’eau potable, déjà pas évident, était devenu extrêmement rare.
Pline l’Ancien le décrivait déjà, sur un mode apocalyptique, au premier siècle de notre ère : « Quant à la Canicule, qui ignore que, se levant, elle allume l’ardeur du soleil ? Les effets de cet astre sont les plus puissants sur la Terre : les mers bouillonnent à son lever, les vins fermentent dans les celliers, les eaux stagnantes s’agitent. »
Dans la soirée, nous sommes allés en famille au Danieli, l’un des très bons restaurants italiens de Nîmes. La sortie était une idée de Gwlad, vite adoptée par tous. Dorian avait envie de pizza, d’où le choix du restau. La soirée était fraîche mais à l’intérieur, l’ambiance était plus que chaleureuse. Surtout quand on s’est mis à rivaliser de grimaces et de prises de vue plus acrobatiques les unes que les autres.
Aujourd’hui, petite parenthèse très timidement ensoleillée avant le retour de la pluie. Ce n’est pas qu’on souhaite une canicule mais si il pouvait faire un peu plus chaud, on ne dirait pas non. Cela semble probable, une grande majorité des climatologues prévoyant que 2010 devrait être l’année la plus chaude depuis 150 ans. Et ça, ce n’est pas forcément une bonne nouvelle.
Très belle journée à vous
Deuxième photo prise par Gwlad
« cette histoire qui a fait fondre Anti. »
Soupir de bonheur… J’adore l’aire de ma Galore, ça oui !
Une très belle soirée que celle d’hier pour clore ce week-end avant et aborder une nouvelle semaine dans la joie et la bonne humeur !
anti
Ah ouiiii! L’aire d’autoroute et le brumisateur, voilà un décor qui me plaît bien et laisse entrevoir une histoire torride. Pour la bonne semaine, je ne sais pas trop encore de quel côté va tomber la pièce!
Tiens, ça me donne une idée : envoyez-moi par mail un fantasme ou une situation que vous trouvez particulièrement torride et, si ça me plait, j’en tirerai une nouvelle qui sera incluse dans le recueil.
Anonymat garanti !
Ah, l’aire de la Galaure ! J’y suis passé souvent, mais je ne la situe pas exactement… Sans doute dans les Bouches-du-Rhône…
Effectivement, l’été risque d’être caniculaire… On va bientôt regretter ces jours-ci, un peu frisquets…
Ca me fait tout de suite penser à la chanson de Michel Fugain « Une belle histoire » : « Ils se sont trouvés au bord du chemin sur l’autoroute des vacances »… Sauf que c’était sans brumisateur… qui va venir bien pimenter cette belle histoire, je suppose, Anna… 😉
Il y a une allusion directe à la chanson de Fugain dans la nouvelle, bien sûr 😉 …mais pour faire remarquer que l’histoire que je raconte est bien plus belle !