Le train-train du samedi, qu'ils disaient

IMAGE_170.jpgJ’ai parlé à plusieurs reprises ces derniers semaines de la météo erratique de ce début de printemps. Hier, nouveau changement mais celui-là était vraiment agréable. Sous un ciel à peine laiteux, la température est montée à plus de 25°. Les gilets en laine et les grosses vestes, surpris par ce revirement, se sont entassés sur les dossiers de chaises et le porte-manteau.

Après une très longue et très nécessaire grasse matinée, nous avons fait les courses en début d’après-midi avec Dorian et Enzo, tout le monde en t-shirt, fenêtres de la voiture grandes ouvertes. Ça faisait longtemps qu’on attendait ça – pas les courses, le temps chaud !

On a laissé Dorian à Games pour qu’il fasse ses emplettes en jeux vidéo, pendant que je faisais le plein de produits bio chez Satoriz. Enzo adore ce magasin, il y a un coin enfants aménagé à l’entrée où il se régale avec les jeux et les bandes dessinées.

Juste avant, nous avions déposé Gwlad et Anti à la gare. Leur première étape a failli tourner court : le TGV prévu de 14h58 était annulé en raison des grèves. Heureusement, un autre, censé partir à 14h25, était maintenu. Il était 14h30 quand Anti s’en est aperçu mais il avait 10 minutes de retard. Les filles ont réussi à se glisser dedans in extremis et ont rejoint Lyon en mode boîte à sardines.

Là-bas, le train de Gwlad pour Rennes était bien maintenu, avec une demi-heure de retard certes, mais celui de retour d’Anti était annulé. A 18h, elle a pu en prendre un qui allait à Marseille, avec un arrêt à Avignon où elle pensait descendre pour que je vienne la prendre en voiture (c’est à une quarantaine de minutes). Au moment où j’allais quitter la maison, elle a rappelé pour me dire que finalement, le train ferait aussi un arrêt à Valence, avec une correspondance pour Nîmes à 19h30. Génial, sauf qu’à Valence, le TGV qui allait sur Nîmes était annoncé avec une heure de retard. Anti a eu juste le temps de remonter à bord de son train et je l’ai récupérée à Avignon. Nous étions de retour à la maison à 20h30.

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La soirée était très sympa. Vers 21h, il faisait encore plus de 20° et les chats se régalaient dans le jardin, à l’affut de chaque bruit. Il me tarde de voir comment ils vont réagir lorsqu’ils rencontreront leur premier hérisson.

P4100249.JPGAprès le repas, Dorian s’est mis en tête de nous débarrasser de deux mites qui sommeillaient au plafond en utilisant le pistolet à fléchettes que j’avais acheté à Enzo pendant les courses. Hé bien, c’est loin d’être facile. A chaque fois qu’une fléchette retombait par terre, Enzo la ramassait et la redonnait à Dorian. Tout le monde était mort de rire, sauf les mites, abattues froidement après un nombre incalculable de tirs infructueux.

Ensuite, nous sommes allés tous les quatre passer un moment assis sur l’escalier devant la maison, sous la voûte étoilée, à papoter et à rire en sirotant nos cafés. Pause palabre délicieuse, comme aux temps anciens ou dans les lieux sans télévision.

Aujourd’hui, le beau temps continue. Des orages sont à nouveau prévus pour lundi après-midi alors profitons-en, tant que ça dure.

Très belle journée à vous

4 Replies to “Le train-train du samedi, qu'ils disaient”

  1. anti Post author

    « Le train-train du samedi, qu’ils disaient »

    Mdrrrr ! Oui, une belle journée d’aventure comme j’aime ! Gwladys est arrivée à bon port sans aucun problème. C’est dans ce genre de situation que je me dis que je fais bien de l’accompagner pour assurer les correspondances 😉

    Ce qui est intéressant aussi, c’est de voir comment les uns et les autres réagissent dans la contrainte. Là, c’est sûr, on n’est pas tous égaux ! J’en profite pour dire combien je suis admirative et reconnaissante du personnel de la SNCF non gréviste qui assurent complètement devant cette foule de personnes en déroute, tâchent de les aider au mieux et sont soumis à une pression et à une agressivité parfois impressionnantes. Bravo et merci !

    Bon dimanche !

    anti

  2. Tataya Post author

    20° à 21h, ça laisse rêveur ! Ici ça caille, comme d’hab. J’espère que Gwlad a des pulls dans sa valise. On va essayer de se réchauffer autour du barbecue chez tata Lolo. « Tu viens kéké, on va voir Gwladys », tout fou le kéké…

  3. ramses Post author

    Les beaux jours vont s’accompagner du retour des mites… Déstockez rapidement les restes de riz, pâtes, céréales et biscuits ! Chaque année, c’est la même chose…

    Pour les trains, ça devient de la roulette russe… Un peu moins que l’atterrissage manqué du Tupolev présidentiel polonais, mais les premiers éléments de l’enquête font ressortir que cet avion n’aurait jamais dû tenter 4 fois de se poser, alors que la visibilité était nulle, que le Contrôle avait demandé de se dérouter sur Minsk ou Moscou et que ni la piste ni l’avion n’étaient équipés pour se poser automatiquement à Smolensk… Pour ne pas perdre la face vis-à-vis des Russes, les dignitaires polonais ont perdu la vie… Illustration de jusqu’où peut mener la vanité… Un avion de ligne civil n’aurait jamais tenté un atterrissage dans ces conditions.

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