Google, qui envisage de quitter la Chine depuis son piratage il y a quelques semaines, s’amuse en ce moment à énerver très fort le pouvoir.
Lorsque les internautes chinois se connectent sur le moteur de recherche à l’adresse google.cn, ils sont redirigés automatiquement sur google.com.hk, c’est à dire la version accessible depuis Hong Kong, beaucoup plus ouverte sur les sites internet de la planète.
Une provocation plus symbolique qu’efficace puisque la recherche de sites ayant trait au Falungong, mouvement spirituel interdit en Chine, ou à la répression du printemps 1989 aboutissent à des pages blanches. Idem pour les sites d’organisations interdites, les groupes soutenant la démocratie, YouTube et Twitter. Le système de filtrage mis en place par les censeurs chinois semble donc conserver toute son efficacité.
Il n’empêche que ces dernières salves lancées par Google en Chine pour faire tourner le pouvoir en bourrique aux yeux du monde sont bien sympathiques.
« Une provocation plus symbolique qu’efficace »
Faut pas sous-estimer l’importance du « garder la face » / « perdre la face » en Asie. J’aime beaucoup cette nouvelle, elle m’a mise de bonne humeur ce matin quand j’ai entendu l’info. A quoi ça tient hein ? Deux épisodes de Starsky et Hutch, un bon dodo, un bon réveil avec beaucoup de chats, de café et d’amour, un ciel bleu et hop ! La vie est belle ;-)))
anti
Google est sans doute la seule entité au Monde qui puisse se permettre de tourner les Chinois en dérision, du fait de leur censure… Bravo !
Ce qui m’inquiète, c’est la position de Yahoo China, qui non seulement pratique volontairement la censure, mais en plus révèle aux autorités chinoises l’identité des personnes qui tentent une recherche dans un domaine « interdit »… C’est carrément de la « collaboration »…