Pour faire disparaître la misère, il faut d’abord la voir
La campagne « Exigeons la Dignité » se déroule également sur la Toile et utilise toute une série de ressources numériques, dont le pixel art.
Le visuel en photo peut sembler incompréhensible, voire incongru. Il s’intègre pourtant dans la campagne « Exigeons la Dignité » et a déjà été distribué à plusieurs dizaines de milliers d’exemplaires sous la forme d’un dazibao dans toutes les grandes gares de Bruxelles, de Flandre et de Wallonie.
Sous des dehors approximatifs, ce visuel est en fait un pixel art. Le pixel étant l’unité de surface minimale d’une image numérique, le pixel art (ou « art du pixel ») désigne la réalisation d’une composition numérique (ou d’une image numérique) pixel par pixel, en utilisant un nombre volontairement limité de couleurs.
Des groupes d’artistes se sont rendus célèbres en composant pixel par pixel de véritables villes, des logos, scènes de vies. Pour Amnesty International, les plus célèbres d’entre eux, les Studios Eboy, ont réalisé un pixel art qui tente de rendre compte de toutes les formes de violations des droits humains que peut entraîner la pauvreté.
Pour Amnesty, le pixel art est une forme artistique comme une autre, mais dont la modernité correspond à son message et son slogan :
« La misère est moderne ». Nous n’en avons pas fini avec la pauvreté, la misère et malgré les efforts surhumains faits pour la cacher, Amnesty et d’autres ONG spécialistes dans ce domaine depuis longtemps, tentent de la mettre au jour pour mieux la combattre.
C’est le sens du site Internet créé à cet effet, le « 1 million de clics contre la misère », qui masque le pixel art et invite les internautes à cliquer sur l’écran noir pour, petit à petit, pixel par pixel, faire apparaître les scènes les plus « emblématiques » ou « caricaturales » de violations des droits humains. Ces dizaines de scènes composent l’image numérique du pixel art. Au fur et à mesure de votre progression, différentes informations et actions vous sont proposées et vous êtes renvoyés vers notre site Internet principal.
Ah, autre chose, en plus de l’action par e-mail, vous pouvez aussi recevoir les actions par SMS.
Efficace et rapide, les actions par sms vous donnent la possibilité de signer nos pétitions avec votre gsm.
S’il vous est possible d’agir au coup par coup via la publication de l’action sms sur Isavelives.be, le service constitue avant tout un réseau de participants mobilisables chaque semaine.
Pour rejoindre le réseau, envoyer simplement le message « AU » au numéro « 3313 ». Vous serez automatiquement abonné et recevrez tous les mercredis à 14h00 une action pétition par sms. Il vous suffit alors d’envoyer votre nom, prénom et vos coordonnées en réponse au numéro « 3313 » pour signer la pétition.
Coût :
Activation et abonnement : gratuit
Le message que nous vous envoyons : gratuit
Le message que vous nous répondez : 2,00 €
Ce coût permet de financer le service et de soutenir Amnesty pour l’ensemble de ses activités. Vous pouvez nous envoyer autant de réponses que vous le souhaitez. Une réponse avec vos coordonnées sera reprise pour la pétition, les autres seront considérées comme don. Vous avez la possibilité de vous désabonner facilement et à tout moment. Envoyer simplement le message « STOP » au numéro « 3313 ». Votre désabonnement sera effectif sans délai. L’ensemble des signatures récoltées sont imprimées et envoyées vers les autorités. (source)
Bu Dongwei, libéré.
Ah ! Et puis aussi sachez que du 5 au 13 décembre 2009 aura lieu la 8ème édition du Marathon des lettres, évènement mondial organisé par les militants d’Amnesty International incitant les citoyens du monde entier à se mobiliser pour d’autres personnes dont les droits sont menacés.
Dans le monde entier (du Burkina Faso à la Mongolie en passant par la France), le marathon donne l’occasion à chacun de nous, par des gestes simples et accessibles à tous, de contribuer au respect des droits humains d’autres personnes à travers le monde.
Le 10 décembre et le marathon des lettres
Le 10 décembre 1948, l’Assemblée générale des Nations unies adoptait la Déclaration universelle des droits de l’homme. Ses 30 articles, indivisibles et interdépendants, constituent le socle universellement reconnu des droits humains en même temps qu’ils sont une pierre angulaire importante de l’Etat de droit démocratique.
Pour autant, ces droits sont quotidiennement bafoués et ont des conséquences très graves pour de nombreuses personnes. En appelant les citoyens du monde entier à agir pour elles, Amnesty International souhaite démontrer que les droits humains peuvent et doivent être l’affaire de tous, et que la solidarité entre personnes des cinq continents est fondamentale pour le respect des droits de chacun.
Le 10 décembre 2001, un groupe de militants d’Amnesty International en Pologne lançait à Varsovie l’idée d’un marathon de lettres. Durant 24 heures, 1000 lettres furent écrites en faveur de prisonnières et prisonniers d’opinion « adoptées » par l’organisation et furent envoyées aux gouvernements des États responsables des violations. Cette action eut un succès retentissant.
Deux ans plus tard, les sections d’Amnesty reprenaient cette idée dans le monde entier. Ces deux dernières années, des gens de plus de 40 pays – de l’Arménie au Burkina Faso – ont participé au Marathon de lettres : en l’espace d’une semaine, près de 300 000 pétitions et courriers étaient envoyés pour dénoncer les violations subies par des personnes. : près de 40 000 venaient de France. Cette année, 33 sections nationales d’Amnesty International proposeront le marathon des lettres aux citoyens de leurs pays : notamment, au Togo, au Bénin, au Mali, et en Côte d’Ivoire, pour la première fois, des activités sont programmées pour le marathon des lettres.
Les objectifs
L’objectif du Marathon de lettres est d’inciter dans le monde entier le maximum de gens à signer des pétitions, écrire des lettres, adresser des messages de soutien durant la semaine de la Journée internationale des droits humains (10 décembre) : les lettres et pétitions sont adressées aux gouvernements responsables de détentions arbitraires, de torture ou de diverses menaces pesant sur des personnes qui se sont engagées pacifiquement pour défendre leurs convictions.
Les centaines de milliers de lettres qui affluent simultanément des cinq continents résonnent comme autant d’avertissements adressés à ceux qui croient détenir un droit de vie et de mort sur leurs citoyens. De la même manière, les messages de soutien envoyés à des personnes en danger constituent souvent un appui moral très important pour des personnes en butte à l’injustice et l’impunité, souvent esseulées, menacées, et discréditées par les pouvoirs en place.
Amnesty International peut compter sur le soutien de ses nombreux groupes de militants et sympathisants, pour la mise sur pied de stands d’action, de « bureaux » d’écriture de lettres ou encore d’ateliers de sensibilisation aux droits humains. Dans les médiathèques, les universités, les cybercafés, les entreprises, dans des cafés, des restaurants, et dans de nombreux autres lieux publics, des actions seront proposées au public.
Quelques liens pour agir :
Le site d’Amnesty International
Le Marathon des lettres
Sur le blog, à lire : Les prisonniers oubliés et toutes les autres notes sur le Tag Amnesty International.
Sur Facebook
Enfin, sur le Pixel Art, découvrez le VIP Very Important Pixels.
anti
Très chouette cette nouvelle forme de collecte de dons par SMS volontaire !
Le marathon des lettres est une magnifique initiative.
ouais mais en fait j’sais pas… moi y a pas une semaine où je fais pas un de ces « geste humanitaire ».. Et à force je me demande si je suis vraiment utile, même à mon échelle comme ils disent… j’espère que oui o.o
« Et à force je me demande si je suis vraiment utile, même à mon échelle »
Ben si, quand même. Amnesty a réussi à faire pas mal de choses et à dénoncer bien des violations des droits de l’homme dont on ne saurait rien sinon. Pareil pour d’autres ONG, bien sûr.
Alors, oui, il faut continuer à les soutenir, chaque geste est utile.
Bon alors je continue ^^
Ouaiiiiiiiiiiiiiiiiis !
🙂
« ouais mais en fait j’sais pas… moi y a pas une semaine où je fais pas un de ces « geste humanitaire ».. Et à force je me demande si je suis vraiment utile, même à mon échelle comme ils disent… j’espère que oui o.o »
Dans ces jours là Netsah, où tu te poses des questions sur l’utilité réelle de ce que tu fais, dis-toi que peu importe puisque tu es en accord avec tes convictions, que tu agis, p’t’être mal mais que tu te bouges le cul, que tu es capables le faire et que, rien que pour ça, c’est utile et que ça l’ai encore plus si ça marche pour de vrai 😉
anti, même combat.