A l’occasion du Sommet de Copenhague qui se tiendra du 7 au 18 décembre 2009, France Télévisions se mobilise à travers ses programmes et plusieurs rendez-vous dédiés.
France 3 a diffusé un Thalassa spécial depuis Copenhague au Danemark le vendredi 13 novembre dernier (émission sur laquelle nous sommes revenus sur ce blog dans quelques commentaires).
Rappel : C’est une certitude, le réchauffement de la planète est en marche et le niveau de la mer va monter, d’un mètre au minimum d’ici 2100. Les émissions de gaz à effet de serre doivent impérativement baisser de moitié d’ici 2050.
Le mardi 24 novembre, France 5 prenait le relai avec « Sale Temps pour la Planète » une émission de 108’ proposée par Morad Aït-Habbouche et Hervé Corbière, présentée par Jean-Marie Cavada qui animait un plateau avec ses invités dont Michel Serre, Hervé Le Bras, Hélène Flautre, François Gemenne, Hervé le Treut…
Enfin, mardi 8 décembre prochain, France 2 présente Un soir Pour La Terre, une soirée spéciale Sommet de Copenhague, avec Marie Drucker et Yann Arthus Bertrand.
Grand reportage et grand débat, suivis de la rediffusion du film « HOME« de Yann Arthus Bertrand.
Yann Arthus Bertrand parcourt la planète au cours d’un grand reportage.
– Le Grand Nord Canadien et la fonte de la banquise. Quelles sont les conséquences sur les populations Inuit, sur la faune et la flore ?
– L’Inde et plus particulièrement le delta du Gange. Le plus grand delta du monde abrite la réserve de Sunderbans classée « Patrimoine mondial de l’humanité » par l’Unesco. Cette célèbre réserve est-elle menacée par la montée des eaux ?
– Le Mali, où l’étendue de la sécheresse fait des ravages. Les populations sont affamées et Action Contre La Faim a lancé une opération humanitaire : on enseigne aux paysans de nouvelles techniques d’arrosage et de culture afin de s’adapter aux changements climatiques.
– L’Australie, dont les habitants sont les plus grands émetteurs de CO2 de la planète, doit faire face à un manque d’eau crucial. Le rationnement est devenu obligatoire et les grandes villes comme Perth et Adélaïde sont obligées de construire des usines de désalinisation.
DÉBAT
Ce grand reportage sera suivi d’un grand débat animé par Yann Arthus Bertrand et Marie Drucker, au cours duquel les téléspectateurs vont poser leurs questions à : Jean-Louis Borloo, Daniel Cohn-Bendit, Ségolène Royale, (Sous réserve de changement).
Un soir pour la terre : soirée spéciale Copenhague sur France 2 avec Yann Arthus-Bertrand, retour sur un article de David Naulin pour C Durable info.
France 2 propose une soirée spéciale autour du Sommet pour la terre qui réunira du 7 au 18 décembre les représentants des pays qui ont ratifié la convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique.
Durant ces dix jours, toute la planète aura les yeux braqués sur Copenhague au Danemark. Ce rassemblement est considéré comme celui de la dernière chance, celui où chefs d’Etat et de gouvernement doivent renégocier un accord international sur le climat afin de remplacer le protocole de Kyoto qui prendra fin en 2012.
A cette occasion, Marie Drucker et Yann Arthus-Bertrand animeront une grande soirée en direct sur France 2 le mardi 8 décembre dès 20h35 avec Un soir pour la terre. En attendant, rendez-vous mardi 24 novembre sur France 5 à 20h35 avec la soirée spéciale réfugiés climatiques et mercredi 25 novembre à 20h35 sur France 3 avec Vu du Ciel, nouvel opus inédit consacré à la fin du pétrole…
* Un soir pour la terre
* France Télévisions se mobilise à l’occasion de Copenhague
Un soir pour la terre
Intitulée Un soir pour la terre, cette émission spéciale débutera par la diffusion d’un documentaire inédit signé Yann Arthus-Bertrand. Dans son film de 90 minutes, le célèbre photographe emmènera le téléspectateur à la découverte de zones méconnues et à la rencontre de personnes qui se battent quotidiennement contre les effets du réchauffement climatique.
Entre images vues du ciel bouleversantes de beauté et d’autres affolantes de gravité, Yann Arthus-Bertrand se penchera sur le cas du Bangladesh où vivent les premiers réfugiés climatiques. Au Mali, les habitants luttent contre la famine et la sécheresse. Des avions y font tomber la pluie en se glissant dans les nuages ! Au total, ce sont 17 pays que Yann Arthus-Bertrand a traversé pour alerter sur les effets désastreux des évolutions climatiques.
En deuxième partie de soirée, les téléspectateurs retrouveront Yann Arthus-Bertrand aux côtés de Marie Drucker pour animer un grand débat en direct : Agir, vite et comment ?
La journaliste interrogera des invités tandis que le documentariste apportera son témoignage. Seront conviés sur le plateau : le ministre de l’écologie Jean-Louis Borloo, le député européen Daniel Cohn-Bendit, ainsi que Ségolène Royal, ancienne ministre de l’environnement. France 2 proposera à ses téléspectateurs de poser leurs questions par le biais du site internet de la chaîne.
France Télévisions se mobilise à l’occasion de Copenhague
En attendant cette soirée exceptionnelle sur France 2, le 8 décembre prochain, France Télévisions vous propose :
Vu du ciel : la fin du pétrole, mercredi 25 novembre 2009 à 20h35 sur France 3.
La fin du pétrole, c’est la fabuleuse histoire d’une matière première qui, en à peine un siècle, a révolutionné la vie des hommes. Mais aujourd’hui, les réserves de pétrole s’épuisent. Dans sa course folle à toujours plus de production, l’Homme n’a pas su préserver cette énergie précieuse que la Terre a mis des millions d’années à lui offrir. Pour raconter l’aventure du pétrole, Yann Arthus-Bertrand et son équipe sont partis aux Etats-Unis, pays le plus dépendant à l’or noir.
En ce début du XXIe siècle, il est urgent de prendre conscience que les ressources en pétrole sont limitées. C’est aujourd’hui qu’il faut agir et s’organiser, pour préparer la nouvelle ère qui s’annonce. Alors que toutes nos économies sont basées sur le cours du baril, demain, dans 20, 30 ou 100 ans, il faudra vivre sans pétrole. Quelles en seront les conséquences ? Quelles sont les solutions qui s’offrent à nous ? Ce nouvel épisode inédit de Vu du Ciel tente de répondre à ces questions. De la Chine au Bénin, en passant par l’Azerbaïdjan, la Belgique et le Canada, Vu du Ciel nous entraîne dans un tour du monde inédit, à la rencontre de l’or noir.
– Les réfugiés climatiques, une soirée spéciale mardi 24 novembre à 20h35 sur France 5.
Chef d’orchestre de ce rendez-vous, Jean-Marie Cavada accueille sur le plateau divers spécialistes pour débattre des sujets abordés notamment dans les reportages. France 5 propose le 24 novembre prochain une soirée présentée par Jean-Marie Cavada qui s’articule autour d’une fiction, d’extraits de la collection documentaire Sale Temps pour la planète et de plateaux avec des spécialistes. Deux autres reportages sur la Convention de Genève et sur l’Inde viennent clore la soirée avec, notamment, les éclairages d’Antonio Guterres, haut commissaire de l’Onu pour les réfugiés, et de Rajendra Pachauri, président du Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat). Pour en savoir plus sur cette soirée, cliquez ici.
Des vidéos de Sale Temps pour la planète sont disponibles sur Google Vidéos.
Pour de plus amples informations, à lire, les nombreux articles de David Naulin sur le sujet et bien sûr, consulter les Tags biodiversité, pollution, développement durable, climat, copenhague, etc. qui apparaissent toute fin de note.
Et enfin, la note de Anna faite après la diffusion de l’émission : Surchauffe.
anti
Ouais d’accord mais apparemment Patrick de Carolis ne souvient pas que c’est mon anniversaire le 8 et que donc le 8 au soir y a peu de chance que je sois devant la télé -.-‘ il abuse sérieux… Depuis le temps…
Un programme impressionnant, très complet ! La mobilisation est vraiment générale et cela fait chaud au coeur, quand on voit les dizaines d’années qui ont été nécessaires pour en arriver à un tel niveau de prise de conscience.
Un déploiement d’ampleur comparable a lieu également sur France-Info.
« L’Australie, dont les habitants sont les plus grands émetteurs de CO2 de la planète »
Juste un petit détail : il doit s’agir d’un plus grand niveau d’émission par habitant, pas dans l’absolu (là, le record est co-détenu par la Chine et les USA). Cela ne veut pas dire grand chose, l’Australie étant très faiblement peuplée par rapport à sa surface.
Netsah ? Pour ton anniv, je suis bien d’accord, c’est du n’importe quoi. Mais bon, Obama a quand même déplacé son voyage à Copenhague au 9 pour pouvoir venir à ta petite soirée de la veille. C’est déjà ça.
C’est vrai o.O The Nobel Prize à ma party ça va l’faire !
Sinon pour les plus grands émetteurs de CO2.. même par personne…
http://www.lemonde.fr/planete/infographie/2008/04/17/les-15-plus-gros-emetteurs-de-co2-dans-le-monde_1035412_3244.html
Ptètre calculé dans certaines villes comme Sydney.. O.O Mais même là il me semble que Mexico arrive loin devant… je crois…
Très intéressant, ces tableaux… et, effectivement, pour l’Australie, c’est un mystère xD !
Message pour David C. :
Tu peux débattre de tout ce que tu veux avec qui tu veux dans les colonnes de notre blog mais ce que tu viens d’écrire, ce n’est pas du débat, c’est de l’insulte et de la propagande paranoïaque. A titre d’exemple, comparer ce qui est en train de se passer aux « régimes les plus noirs de la France (Laval, Pétain) », c’est tout simplement quelque chose que je n’accepte pas.
J’ai donc supprimé la totalité de ton commentaire et je te prie de bien vouloir continuer à déverser tes propos méprisants et haineux dans d’autres lieux que celui-ci où je n’ai nulle intention de t’accueillir plus longtemps.
Bien sûr qu’il y a un lobby anti-régulation très puissant : celui des pétroliers, ce n’est pas rien ! Ils tiennent toute l’économie mondiale par les douilles (…) alors il ne faut pas être surpris de voir une telle montée au créneau d’actions diverses pour tenter de décridibiliser toute action qui les contraindrait.
Quant à la peur de certains dirigeants d’avoir à imposer les changements qui s’imposent, ils font une erreur historique. De quoi auront-ils peur quand les VRAIS problèmes leur retomberont sur le coin de la gueule s’ils ne font pas ce qu’il faut ?
Nous n’avons qu’une planète et nous parlons d’un risque qui n’est pas pour dans mille ans ou plus mais pour nos enfants.
« je n’avais pas réalisé qu’il puisse s’en créer un spécifiquement « contre Copenhague » »
On va dire que c’est un signal positif : pour qu’ils paniquent comme ça, ça veut dire que les lobbies pétroliers sentent vraiment le vent tourner (dans les éoliennes).
« sans doute parce que ça me semble tellement dingue qu’on puisse vouloir aller contre ce sommet et tout ce qu’il implique. »
Et d’autres refusent de voir le danger pour les mêmes raisons, parce que ça leur semble tellement dingue de constater l’évidence et ce que cela implique.
En tout cas, j’suis ravie de voir toute cette agitation. Comme dirait Léotard « Mon coeur et le monde bougent »
Ah, bonjour et au revoir David 😉
anti, à l’amour comme à la guerre
Hé ben ! Y en a qui y vont carrément pour donner le bon exemple ! Chapeau bas.
Je crois que j’ai compris :
« … Bien sûr qu’il y a un lobby anti-régulation très puissant : celui des pétroliers, ce n’est pas rien ! Ils tiennent toute l’économie mondiale par les douilles (…) … »
Moi, quand « on » me tient par les douilles, j’ai la température qui monte 😉 => donc pareil pour la planète.
En plus derrière les pétroliers, y’a les banquiers et leurs commanditaires.
Je vais vous faire un aveu, je connais assez bien le milieu de certains industriels dans le domaine des énergies renouvelables. Je peux vous dire que le prix sortie usine de certains appareils est multiplié de 2 à 3 par les distributeurs/installateurs lorsqu’il arrive chez le particulier, alors même que le fabriquant et ses fournisseurs ont déjà bien travaillé… Par chance on a droit à un crédit d’impôt de 50% ( bien sûr payé par le con-tribuable ou ses enfants, faut bien tenter de boucher les trous ).
Heureusement, tout ceci n’est que de la fiction, et derrière cette filière, il n’y a pas les vilains banquiers et leurs commanditaires : Bienvenue dans le monde enchanté des Bisounours.
Juste pour info, les anglophones disent des « sceptiques du réchauffement d’origine anthropique » qu’ils sont des « deniers », je vous laisse deviner la traduction en français, c’est vraiment très gentil, surtout lorsqu’on l’applique à des gens comme le Pr Lindzen pour ne citer que le plus connu. Heureusement, cette appellation n’a cours que dans les mauvais romans, et n’existe pas dans le monde enchanté des Bisounours.
Bonne soirée.
Jean ( du monde enchanté des Bisounours )
Si tu essaies de dire que le marché des énergies renouvelables est ou deviendra un marché profitable, oui, bien sûr ! Il s’agit même de la clé de son succès, comme nous avons eu l’occasion de le répéter souvent : l’écologie ne s’imposera que si elle rejoint l’économie. Rien de bisounours là dedans. Juste le pragmatisme.
C’est justement tant que ça restait bisounours (dans les années 70 et 80) que l’écologie n’était vue que comme un doux délire de babas rêveurs. Depuis qu’elle apparaît comme un nouveau filon commercial (puisqu’il répond à une demande croissante des consommateurs), elle a enfin une chance de se généraliser.
Et c’est bien ce que j’espère, comme des millions d’autres personnes.
Le but n’est pas de renverser le système capitaliste : qu’on l’aime ou pas, c’est celui qui s’est largement imposé sur la totalité de la planète, pays « communistes » (ou prétendus tels) compris.
Le but est d’en finir avec les énergies sales et la dévastation de notre Terre.
Le but est de vivre de façon plus propre et plus respectueuse de l’environnement.
Ce que je dis, c’est que le lobby petrolier est exactement le même que le lobby « energies vertes ». Ne prenons ni l’un ni l’autre ni pour des saints, ni pour des idiots.
Les pétroliers savent que les technologies developpées autour du pétrole ont passé le cap de la maturité ( du cycle de vie des produits )et entamé leur déclin, et même s’ils ont encore de substanciels bénéfices a retirer de l’exploitation du pétrole, ils savent aussi que la ressource est limitée, et aussi bien eux que les banquiers qui sont derrière investissent d’ores et déjà très lourdement dans « les energies vertes ».
Le lobby « energies vertes » et les banquiers qui sont derrière , sont donc, naturellement aussi à l’oeuvre pour promouvoir les « energies vertes » qui relèvent de technologies jeunes, et donc en début de cycle de vie de leurs produits. Que ce même lobby a donc tout interêt à ce que le catastrophisme soit largement répandu et cru pour que les gouvernements subventionnent largement leurs activités ( vendre un produit deux fois plus cher parce que la moitié en est subventionné par l’état est quand même une excellente affaire ).
Alors dire que « … Bien sûr qu’il y a un lobby anti-régulation très puissant : celui des pétroliers, ce n’est pas rien ! Ils tiennent toute l’économie mondiale par les douilles (…) … » me paraît un argument un peu faible. Car si de fait le lobby pétrolier a interêt à pouvoir continuer d’exploiter le pétrole jusqu’à la dernière goutte, le lobby « energies vertes » a interet, de son côté, a faire très vite passer par les gouvernements des mesures qui le subventionnent tant que son marché est en croissance exponentielle pour vendre au prix forts des technologies pas tout a fait au point.
Mais ne nous y trompons pas, les energies vertes consomment aussi d’autres ressources finies en grande quantité, et engendrent aussi d’énormes pollutions.
Et le seul moteur d’un lobby comme de l’autre reste le profit ( énorme si possible ) sur le dos des pigeons que nous sommes.
A une nuance près : le lobby pétrolier pèse unfiniment plus lourd que le vert. Pour le moment, c’est encore, très largement David (les verts au sens large) contre Goliath (le pétrole, le nucléaire, l’agroalimentaire intensif, les OGM, etc). Les présenter comme deux lobbies de puissance équivalente, c’est biaiser très largement la réalité.
A terme, si le lobby vert s’impose (ce que j’espère), bien sûr qu’il ne sera plus question que d’économie pure et dure et de profit maximal espéré. Mais au moins, ce ne sera pas au détriment de notre qualité de vie, voire de notre vie tout court. Et ce débat-là, je le répète, est et sera un débat politique (libéralisme contre socialisme – au sens large, là aussi), qui durera vraisemblablement aussi longtemps que l’humanité durera.
A ce sujet, un documentaire à ne pas louper :
« Lobbying anti-climat made in USA
Paul Moreira retrace dans ce documentaire comment les industries du pétrole, du charbon et de l’automobile sont parvenues à infiltrer l’appareil d’Etat aux Etats-Unis durant le mandat de George Bush. Objectif : manipuler l’opinion publique en travestissant les conclusions des scientifiques quant au réchauffement climatique et retarder ainsi la mise en place de mesures pour limiter leur production de gaz à effet de serre. Un fonctionnaire fera éclater le scandale au grand jour, jusqu’à déclencher une commission d’enquête du Congrès en 2007, dont le réalisateur a pu filmer les auditions. Edifiant.
« Les Enfumés ». Le 9 décembre 2009 à 22h10, sur France 4. http://www.france.4.fr«
Trop bien ! Je note !
anti
« …A une nuance près : le lobby pétrolier pèse unfiniment plus lourd que le vert… »
Moi je dis que les deux sont contrôlés par les mêmes financiers.
D’autres disent le contraire de toi ( Wall Street Journal ) : http://online.wsj.com/article/SB10001424052748703939404574566124250205490.html
On peut suivre l’emission du 9/12 de france4 par internet ?
Ben, bien sûr que ce sont les mêmes financiers (c’est vrai que tu as un côté Bisounours, toi). Il n’y a pas les gentils financiers verts d’un côté et les méchants financiers pollueurs de l’autre, il y a juste les financiers. En tant qu’êtres humains, ils ont des opinions et des croyances comme n’importe qui d’autre. En tant que financier, ils font des choix qui sont uniquement dictés par la recherche de profit, c’est la nature même de leur métier. Je ne dis pas que c’est bien ou mal, c’est juste comme ça que ça marche.
La question n’est pas qui sont les financiers mais qu’est-ce qu’ils soutiennent. Et je maintiens que l’industrie du pétrole et l’industrie de l’agroalimentaire intensif brassent des dizaines (des centaines ?) de fois plus d’argent que l’industrie verte.
Ce qui n’empêche pas que les choses évoluent. Il y a encore une quinzaine d’années, les financiers mettaient tout ou presque sur le pétrole+l’agroalimentaire intensif et rien ou presque sur l’écologie. Aujourd’hui, ils mettent un peu moins sur le pétrole et un peu plus sur l’écologie parce qu’ils voient, comme n’importe lequel d’entre nous, vers où pointent les tendances et la demande de plus en plus forte d’une proportion de plus en plus grande de l’humanité qui, elle, raisonne avant tout en fonction de son bien-être.
A l’heure actuelle, les lobbies qui défendent les intérêts d’Exxon, Total, Monsanto et consorts sont très largement plus puissants (financièrement) que ceux qui défendent l’agriculture bio et les éoliennes. C’est si surprenant que ça, cette affirmation ? Si contraire à la réalité du monde telle que nous l’avons tous sous les yeux ?
Je me réjouis donc que les financiers investissent de plus en plus vers des énergies plus propres (pour des raisons de profit croissant espéré) parce que je pense que nous avons tous à y gagner (pour notre qualité de vie) mais ne nous leurrons pas, le lobby du pétrole + celui de l’agroalimentaire intensif pèsent encore sacrément plus lourd que celui de toute l’industrie verte réunie.
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Pour l’émission de France 4, je pense qu’elle sera visible après diffusion sur le site de France Télévisions. C’est très souvent le cas.