La septième nouvelle de J’ai treize envies est écrite. Elle est particulièrement courte, à peine trois feuillets, mais sa chute est ainsi faite que lorsqu’on y parvient, la seule chose qu’on ait envie de faire, c’est de la relire en entier, en détaillant chaque phrase.
J’ai pris un grand plaisir à en concevoir le principe. Pour reprendre la comparaison qu’a fait Anti en la terminant (pour la deuxième fois), disons qu’elle est un peu construite sur le même principe que Le sixième sens, le film de M. Night Shyamalan avec Bruce Willis et Haley Joel Osment. Le lecteur croit lire une histoire et s’aperçoit au bout qu’il en a lu une autre. Du coup, il recommence au début pour chercher les indices qui auraient pu l’empêcher de tomber dans le panneau. Bien entendu, il n’y en a aucun, ce qui soulève alors une deuxième question : la vraie histoire, celle qu’on découvre dans les toutes dernières lignes, est-elle si différente de la « fausse », celle qu’on a cru lire la première fois ? Ou s’agit-il d’une histoire universelle (sans connotation prétentieuse), dont l’interprétation ne dépend que du conformisme ou de la sensibilité de chacun ? J’espère que lorsque vous la lirez, vous serez quelques-uns à m’en reparler. Pour l’heure, je ne veux rien en révéler, pour ne pas gâcher la surprise de ceux qui la découvriront le moment venu.
Nous avons passé le reste de la journée d’hier dans une ambiance de vacances – ce n’est qu’un pont, mais là encore, question d’état d’esprit. Les deux ou trois choses que nous avions prévues de faire ont vite été oubliées et remises à une autre fois. A la place, nous avons laissé le temps s’écouler à ne pas faire grand chose, à part voir deux DVDs acquis à prix soldés lors de notre unique sortie, vers midi, pour acheter initialement juste une souris pour le PC d’Anti. Il s’agissait de Die Hard 4, un distrayant film d’action sans prétention, et de l’immense chef d’œuvre Les sept mercenaires, qui m’a donné très envie de racheter Les sept samouraïs dont il est le très intelligent remake. En tout cas, l’un et l’autre ont beaucoup plu à toute la famille, chats compris – ils adorent regarder des films avec nous.
Ce matin, je ne bosse pas. Par contre, Anti, si. Elle vous en reparlera peut-être. Quoi qu’il en soit, cette perspective lui donne une de ces patates ! Elle était réveillée dès 6h30, très bien réveillée même, et les trois petits chats nous ont rejoint, sur et sous la couette, pour nous couvrir de câlins.
Pour moi, aujourd’hui, c’est le programme minimal. Je ferai juste le taxi pour les enfants et ensuite, je profiterai tranquillement du temps qui passe.
Très belle journée à vous
La photo des chats est d’Anti
Et t’iras faire les courses hein ?!
anti, dite anti LA peutateuh
Avant ou après ma sieste ?
Anna, glande
En tout cas, pour les courses, c’est fait. Il ne me reste plus que : glander, manger, faire la sieste. Pas nécessairement dans cet ordre 🙂
Le suspens du suspens.. et l’idée dêtre fatalement « prise au piège » de l’écriture..C’est exciiiiiiiiiiiitant!!
Sap’dominée paskelle le vaut bien…
Je viens de finir les 6 premières O.O j’attends la 7ème avec impatience O.O me tarde de voir mon interprétation qui est rarement conformiste justement O.O
« Netsah Galore »
Trop mimi 😉 Sors moi tout de suite toute commerciale qui pourrait se trouver dans ton appartement !!!
anti, galère!