Altitude 11 000 mètres, quelque part au dessus des Alpes. Ici, il fait toujours beau. Par contre, plus bas, la couverture nuageuse est parfaitement opaque. L’arrivée à Vienne se fait sous un ciel soudain gris.

L’hôtel qui nous attend est, heureusement, magnifique, avec au fond de l’allée devant l’entrée, une superbe église orthodoxe. Emma parlait de Moscou, elle n’est pas tombée loin.

Dans notre chambre, un lit immense, très, trop confortable. Et notre journée a commencé à 5 h du mat. Alors, forcément, on s’allonge un peu…

Trois heures plus tard, on ouvre les yeux et le jour, lassé de nous attendre, s’apprête à son tour à se coucher. Lorsque nous sortons vers 17h30, il fait nuit noire.

J’emmène Anti aux abords de la cathédrale imposante sous la Lune avec ses toits de toute beauté. Je connais un restau haut de gamme au sixième étage d’un bâtiment discret qui lui fait face. Complet, mais son bar, à la vue imprenable, nous accueille dans une ambiance lounge très agéable.

Après quelques margharitas, nous repartons dans les rues du centre et nous tombons en arrêt devant un restau turc, le Schesch Besch et ses orientalische spezialitäten. Son nom est également écrit en cyrillique. Nous y entrons pour manger. On nous dit qu’il reste de la place mais qu’il va y avoir de la musique, beaucoup de musique. Est-ce que ça nous convient ? Oh oui alors !

En fait, nous venons de tomber sur une fête où tout le monde parle et chante en russe. Nas dorovia !

On sympathise avec le garçon qui nous sert. Il est syrien. Ambiance cosmopolite et fête sans frontières. Moscou n’était pas si loin de Vienne, finalement.

Retour vers le king size bed, après quelques dernières photos et autant de fous-rires.

Très belle journée à vous, au dessous ou au dessus des nuages.