Hé ben, quelle joyeuse ambiance hier dans nos pages ! Les rires passaient d’un fil à l’autre, de Béatrice à Catherine, des Rauscher à leur frère Michel et ce soutien à Atawallpa et à la communauté Rom qui nous fait chaud au coeur, le tout accompagné des guitares en fusion de Francis Cabrel et de Paul Personne, vraiment une belle fin de journée.
Justement, Atawallpa, nous l’avons revu hier soir à la librairie L’Hors du Temps, pour la conférence qu’il donnait sur sa vision du monde et de la vie.
Ce que j’ai trouvé le plus frappant, dans ces mots, ce sont les nombreux points communs entre l’univers tel qu’il le décrivait et celui dont nous parlent les bouddhistes tibétains. Oh, bien sûr, tout n’est pas pareil, bien des détails varient d’une tradition à l’autre, mais l’essentiel est identique : chacun de nous peut atteindre un état supérieur de conscience, la vie sous toutes ses formes est régie par l’interdépendance, nous sommes seuls responsables de nos destins, ayons une attitude de confiance et d’ouverture vers les autres si nous voulons qu’ils en fassent de même envers nous, tout est déjà en nous et ne demande qu’à être exprimé comme dans les vers sublimes de Djalâl ud-Dîn Rûmî :
La mer et la pierre.
Rien de ce qui existe en ce monde
N’est en dehors de toi.
Cherche bien en toi-même
Ce que tu veux être puisque tu es tout.
L’histoire entière du monde sommeille
En chacun de nous.
Ces similitudes ne sont pas si surprenantes, quand on y pense, puisqu’aussi bien les premiers habitants des Amériques que les premiers bouddhistes tibétains ont une origine commune, la Mongolie, le tout premier peuple chamane. Il faudra qu’Anti vous parle plus en détails de ce que nous a exposé Atawallpa si elle en trouve le temps, elle a pris plein de notes.
A la fin de sa conférence, Atawallpa a remercié Kathy de son amitié de longue date et nous a également adressé ses remerciements publics pour le soutien que nous lui avons apporté depuis l’époque de l’émission de M6. C’était émouvant et amusant à la fois de voir plein de gens de l’assistance nous demander l’adresse de notre blog (quand ils ne l’avaient pas déjà !) pour venir y lire tous les détails mis en ligne par Anti et les autres articles qu’elle ou moi lui avons consacré.
En sortant, nous avions une faim de loup, le décalage horaire ne faisant qu’aggraver les choses. Nous avons fait une escale chez notre kebab favori avant de retrouver Dorian à la maison, pour un festin accompagné de bières (les adultes) devant Ocean 13. Le générique de fin est arrivé sans que je m’en rende compte, les chatons ayant choisi de s’endormir sur moi, ce qui a eu pour effet inévitable de m’envoyer direct au pays des rêves. Remarquez, ma vie d’aujourd’hui est bien plus belle que n’importe lequel de mes rêves.
Très belle journée à vous
Une très belle soirée encore. C’était très fort de nous retrouver Kathy, Atawallpa et nous dans cet endroit où finalement, tout à commencé un jour d’avril et quel jour ! un jour très important pour moi qui revenais de chercher un document précieux à la mairie. J’avais trouvé le livre de Kathy par hasard, grâce à Denise en fait, qui me l’avait signalé. Puis il y a eu l’article que j’ai fait dessus, puis la rencontre avec Kathy, qui a donné celle tout à fait par hasard de Atawallpa qui ne devait pas du tout être là le jour où nous sommes passées !
Très fort aussi, les personnes qui nous ont accueilli par un « Aaaah ! C’est vous le blog ! » et les remerciements de Atawallpa en public. Il est vrai qu’à l’époque la seule motivation de nos articles avait été un vrai élan du cœur contre la bêtise ambiante et de donner un droit de réponse à Atawallpa.
Mais revenons à la conférence. Atawallpa est un excellent orateur, d’autant plus épatant qu’il s’exprime en français alors que sa langue natale est l’espagnol. Donc, sa vision du monde et de la vie.
Effectivement, j’ai trouvé des ressemblances frappantes avec bien d’autres courants spirituels quels qu’ils soient notamment avec le bouddhisme, la franc maçonnerie, le soufisme. Cela n’est pas étonnant dans la mesure où l’on peut considérer que tous ces différents courants quels qu’ils soient ne sont que différents chemins qui mènent au même endroit, différentes façon d’arriver au même point : le bonheur, le bien-être, la paix.
J’ai beaucoup aimé sa façon claire et précise de parler du chamanisme en terme de relation spirituelle d’égal à égal avec l’environnement.
« Quand je m’occupe d’une plante, je ne fais pas que m’occuper d’une plante. Je suis un esprit en communication avec un autre esprit. Un être intelligent qui communique avec un autre être intelligent. Il n’y a pas d’inférieur, ni de supérieur. Nous sommes différents et pourtant nous participons tous de la même nature divine qu’est la Vie elle-même.
Le chamanisme est alors la réconciliation, le grand rassemblement avec ce qui est extérieur mais aussi avec ce qui est intérieur. Nous sommes déjà l’Amour, la joie, la Sagesse. Il faut retrouver cette nature en nous avant tout. La ressentir comme faisant partie intégrante de nous. »
Il a aussi parlé de ce que la Vie est une recherche constante d’équilibre, qu’il y a comme une homéostasie permanente entre les êtres vivants quels qu’ils soient et leur environnement (proche des Théories Gaïa).
Bien sûr, nous en sommes arrivés à la notion d’interdépendance sur laquelle on ne peut pas faire l’impasse tant elle est évidente.
Comme dans d’autres voies spirituelles, Atawallpa ne parle pas en terme de positif ou de négatif. Jampa le disait aussi l’autre jour, tout ça, ça ne veut rien dire. C’est comme un outil, une chose, un évènement, tout dépend de ce qu’on en fait. Un couteau peut servir à se nourrir comme à tuer qqn. Une situation peut être vécue de manière agréable ou désagréable selon les individus.
J’ai beaucoup aimé quand il a abordé la notion de pardon : « chez nous, ça n’existe pas le pardon. Pour qu’il y ait pardon, il faudrait qu’il y ait faute, or, il n’y a pas de faute si on considère qu’on appelle à soi les expériences que l’on vit ». Évidemment, je sais quels arguments chocs on peut opposer à ces propos mais ça donne bien du grain à moudre de ne pas se positionner en terme de victime ou de bourreau, de ne pas jouer la culpabilité.
Voili voilà, une partie des thèmes abordés hier soir.
» ma vie d’aujourd’hui est bien plus belle que n’importe lequel de mes rêves. »
La mienne aussi. Au-delà de tout ! Et c’est grâce à toi.
anti
Extraordinaire que de pouvoir dire: »ma vie d’aujourd’hui est bien plus belle que n’importe lequel de mes rêves. » C’est très touchant de recevoir ces paroles en partage. Belle fenêtre ouverte, la lumière attire la lumière…Merci
« chez nous, ça n’existe pas le pardon. Pour qu’il y ait pardon, il faudrait qu’il y ait faute, or, il n’y a pas de faute si on considère qu’on appelle à soi les expériences que l’on vit »…
Chez nous, qui ne vivons malheureusement pas dans cette Société idéale, il y a des comportements fautifs, qui méritent un châtiment et des réparations aux victimes… Le pardon est une notion plutôt religieuse.
Sinon, j’apprécie la sagesse d’Atawallpa.
« Chez nous […] il y a des comportements fautifs, qui méritent un châtiment et des réparations aux victimes »
Entièrement d’accord avec toi. Il s’agit là de l’un des rares points où je ne partage absolument pas ce qu’il dit.
Moi j’ai vraiment aimé ce que cette position apporte à la réflexion pour vous et moi qui n’avons pas la même approche.
La notion de pardon est effectivement très importante dans la religion catholique, tout comme celle de faute d’ailleurs.
J’ai écouté un jour une personne s’exprimer sur un thème qui était « Du pardon à la main tendue ». Là encore, beaucoup de réflexion avec ou sans S. Pour elle, être capable de tendre la main à quelqu’un qui nous a fait du mal est le signe que nous avons pardonné. Pour moi non. Je peux en vouloir à quelqu’un et l’aider si elle en a besoin tout étant relatif à l’aide demandée bien sûr, mais si elle est importante, alors oui, je ne me poserai même pas la question.
Vaste sujet quoi.
anti
Je ne faisais pas allusion à la notion de pardon (ce n’est pas cette partie-là de l’intervention de Ramses que j’ai citée un peu plus haut) mais à celle selon laquelle il n’y a pas de faute puisque la victime serait (co-)responsable de ce qui lui tombe dessus. Ça, je le récuse totalement. Sinon, il faudra penser qu’une femme violée l’a bien cherché (tous les machos vous le confirmeront) ou qu’un enfant torturé et tué par un psychopathe « appelle à lui ce qu’il a vécu ».
Oki. Donc on en revient à « Évidemment, je sais quels arguments chocs on peut opposer à ces propos mais ça donne bien du grain à moudre de ne pas se positionner en terme de victime ou de bourreau, de ne pas jouer la culpabilité. » 😉 C’est intéressant parce que ça nous donne du grain à moudre, évidemment, les arguments chocs (comme tu cites) sont facilement opposables à ce point de vue qui finalement rejoint celui de Karma.
anti
Non, ce point de vue ne rejoint PAS celui du karma. Le point de vue du karma, c’est qu’on subit les conséquences de ses propres actes passés et celles des actes des autres (qu’on n’appelle certainement pas à soi). Pour limiter les risques de subir (pas d’appeler) les actes nocifs des autres (le « mauvais karma »), on a donc tout intérêt à diffuser le plus largement possible ses propres actes bénéfiques (le « bon karma »).
Ca ne me semble pas incompatible. Ce que je comprends (p’t’être à tort mais tu m’expliqueras) quand je lis ça (Wiki Karma : http://fr.wikipedia.org/wiki/Karma ),
« Les hindous croient à la réincarnation. Ils accordent crédit à la croyance d’une continuation de l’existence après la mort et pensent que nos actions dans cette vie détermineront notre prochaine vie. Les actions de vies passées constituent le karma. La vie actuelle est à considérer, selon ce point de vue, comme le rayonnement des actions des vies passées. De même que l’on sème un champ, c’est la qualité des graines qui assure la capacité de la récolte à venir, selon un proverbe antique »
c’est : que ce qu’on vit actuellement est la conséquence de ce qu’on a pu faire dans des vies antérieures (le concept de Karma est lié à ce postulat) et ce qu’on vit actuellement conditionne notre prochaine vie sauf si on arrive à sortir du Samsara mais là, y’a du boulot !
anti
Tiens, si j’avais pris la peine de descendre qqs lignes de l’article, c’est écrit :
« Cette notion amène donc, pour l’hindou, à une profonde croyance dans le destin, que ce qui doit arriver arrivera. Toutefois, cela ne doit pas être confondu avec de la paresse ou du fatalisme, car ce sont nos vies précédentes qui portent leurs ombres sur la présente, et la façon dont nous réagirons influencera la prochaine. »
anti, qui va continuer à lire 😉
De même, il est dit :
« Pour les kabbalistes modernes, le karma n’est pas un fardeau que l’on porte en provenance de ses vies antérieures, mais une série d’épreuves que l’on s’est choisies juste avant sa naissance; le but de la vie étant de réussir ces épreuves. Ainsi, chacun se choisit les grandes épreuves de sa vie, le reste faisant partie du libre arbitre et pouvant être vécu comme l’individu le souhaite. Ceci est résumé par l’histoire des trois voyageurs. »
Voui 😉
Et comme ça tu arriveras à cette ligne là :
« Dans le bouddhisme ancien, pour produire un karma, il faut réunir l’intention d’agir, l’acte lui-même et la satisfaction d’avoir agi. En dehors de ces conditions, l’acte ne produit pas de karma. »
Côté victime, je ne vois pas où sont ni l’intention, ni la satisfaction liées à l’acte qu’elles subissent. Ce qui veut bien dire que ce que l’on vit (je le répète) est la conséquence de nos actes passés (comme tu viens de le rappeler aussi) mais également de ceux commis par les autres (et ça, on n’y est pour rien).
Quant à ces « kabbalistes modernes », je n’ai aucune idée de qui ils sont et je n’adhère en rien à leur point de vue typiquement judéo-chrétien sur le mode de la culpabilité (mettons-nous des épreuves sur le dos pour en chier tout le reste de notre vie, on l’a bien mérité).
exemple :
j’ai mangé tout mon Nutella, je n’en ai plus pour mettre sur mes crêpes (heureusement j’avais du sirop d’érable) : je vis donc la conséquence de mes actes passés.
la mère de ma petite-amie n’a plus acheté de Nutella depuis trois mois, sa petite-soeur vient chez moi et se jette sur mon Nutella et le finit presque en une soirée : je vis donc la conséquence des actes passés de ma « belle-mère » (que je ne remercie pas car entre temps j’avais pensé à racheter un pot neuf pff).
Doit-on en conclure que je suis quand-même le seul responsable pour ma dépendance au Nutella qui fait que je le prends comme exemple ici ? Ou bien est-ce la conséquence de sa création par Ferrero qui entraine mon désarroi aujourd’hui ? Est-ce que dans ma vie passé j’ai privé quelqu’un de son moment de joie quotidien et j’en subit la conséquence aujourd’hui ?
Netsah O.O
(et je suis d’accord avec ma mère, les kabbalistes modernes je n’adhère pas non plus)
Moi non plus 😉 Bon, tout ça ne répond pas à toutes mes questions, va falloir que je révise les textes. La suite plus tard.
Ah, sinon : « sa petite-soeur vient chez moi et se jette sur mon Nutella » ça, c’est vraiment dégueulasse !
anti
Absolument !
Bon, voilà, j’ai trouvé la réponse à ma question qui était : « Ai-je bien compris ce qu’était la notion de Karma ». C’est oui. Est-ce que j’y crois ? Là, n’était pas là question 😉
« L’Art du bonheur : Sagesse et sérénité au quotidien », S. S. le Dalaï-Lama, Howard Cutler pp. 139-140 :
« MAIS CE N’EST PAS JUSTE »
(…)
– Comment aborder ce sentiment d’injustice qui, si souvent, nous met à la torture ?
D.L. Il y a diverses manières de le traiter. J’ai édjà évoqué l’importance de savoir accepter la souffrance donnée naturelle de l’existence humaine. Et, à certains égards, je pense les Tibétains mieux placés pour accepter la réalité de ces situations difficiles. En effet, ils se disent « Peut-être est-ce en raison de mon Karma ? »
Attribuant cette réalité à des actions négatives commises dans cette vie ou dans une vie précédente, leur degré d’acceptation n’en est que plus grand. Dans les villages indiens où nous résidons, j’ai vu des familles en situation très difficile, vivant dans le plus grand dénuement, et qui plus est, élevant des enfants aveugles ou attardés. Et ces pauvres femmes parvenaient à s’en occuper simplement avec ces mots : « C’est leur karma, c’est leur destin. »
Je veux souligner ici qu’un malentendu sur cette doctrine pousse parfois à mettre le karma en cause à tout propos : on tente ainsi de se dégager de toute responsabilité,de toute initiative personnelle. Rien n’interdit en effet de se lamenter : « Tout cela est dû au passé, qu’y faire ? Je suis impuissant ». C’est là une conception totalement erronée, car si les expériences de vie de chacun sont bien les conséquences d’actes passés, cela ne signifie pas que l’individu soit privé de choix ou qu’il ne lui reste aucun espace pour prendre l’initiative d’un changement positif. Et il en va de même dans tous les domaines de l’existence. On ne doit pas céder à la passivité et tenter de s’exonérer de toute initiative personnelle au motif que tout découlerait du karma. Au contraire, comprendre le concept de karma doit amener à saisir qu’il est synonyme d’action. C’est un processus très actif, et ui concerne l’action commise dans le passé certes, mais par un agent qui n’est autre que nous-même. Aussi le futur est-il pour une large mesure entre nos mains, dans les initiatives que nous saurons prendre dès aujourd’hui. »
anti
Après cette soirée de lumière, de chaleur, de partage et de bonheur, Atawallpa est reparti ; et voici une petite anecdote pour clôturer sa visite à Nîmes :
Quand on voit que tout est lié ; voici quelque chose qui est synchrone :
Je parts de la maison avec Atawallpa pour le conduire à la gare en marchant. En chemin, je lui dis : ‘à quelle ville vas-tu’ ; il me répond : ‘Nice’. Et d’un seul coup je me souviens qu’une personne, la veille, m’avait dit qu’elle allait en voiture à Nice. Sitôt dit, sitôt fait, j’appelle la personne qui me dit : ok, ‘je passe prendre Atawallpa tout-à-l’heure chez toi’.
Et de ce fait, nous rebroussons chemin pour revenir à la maison où le chamane pourra attendre tranquillement.
Super comme les événements sont parfois liés !
« Bon, voilà, j’ai trouvé la réponse à ma question qui était : « Ai-je bien compris ce qu’était la notion de Karma ». C’est oui. »
Alors, dans ce cas, une chose est claire : j’ai dû vraiment accumuler une quantité incroyable de karma positif dans les douze mille dernières années pour me retrouver aujourd’hui avec toi.
Anna, amour toujours et ce n’est que le commencement
BLONK !
anti, âmoureuse depuis le Big Bang, jusqu’à la fin des mondes.
« Ah, sinon : « sa petite-soeur vient chez moi et se jette sur mon Nutella » ça, c’est vraiment dégueulasse ! »
Carrément ouais…
En plus pour me consoler, elle m’a amené le nouveau Asterix qui est aussi nul que le précédent -.-
Et là on vient de voir Benjamin Button et moi je pensais que c’était drôle mais ça l’est pas dutout… Maintenant on est blasé et sans Nutella… enfoirée de ptite-sœur !!! Ma vengeance sera terrible MUAHAHAHAHA ò.6
(oui je vais surement lui pardonner.. pfff.. mon rinne gô m’a fait trop gentil avec les filles ça craint -.-)
Netsah, victime
Au fait, t’as goûté l’escargot de bourgogne Lanvin en tablette ? Mortel !
anti
Arghhh ! Anti !!!!!! …. De l’escargot de bourgogne de Lanvin en tablette ??????? Gouteeeeeeeer !!!!
SLurpp !
Cherche pas ! Y’en n’a plus 😉 En revanche, il me reste du Côte d’Or noisettes raisins…
anti
« Sitôt dit, sitôt fait, j’appelle la personne qui me dit : ok, ‘je passe prendre Atawallpa tout-à-l’heure chez toi’. »
Je découvre ton message Kathy ! Belle synchronicité, une de plus 😉
Allez ! On monte le son !!!
anti
« En revanche, il me reste du Côte d’Or noisettes raisins… »
Plus pour longtemps.
-.- ça veut dire quoi des escargot Lanvin en tablette? ça doit ressemblait à rien -.- moi dans ma boite d’escargots praliné Cémoi j’en ai plus que toi d’abord sur ta tablette O.O mpfff et puis nous ici on est pas trop chocolat de toute façon *cache vite toutes les boites sous la table* O.O
Moi, la dernière fois que j’ai caché une boîte sous la table, j’avais 3 ans et c’était une boîte de paté Hénaff, sauf qu’en fait, c’était pas pour me la garder pour moi toute seule (sale égoïste !!!), mais parce que j’avais peur de me faire gronder parce qu’en voulant l’ouvrir, je m’étais coincé le doigt dedans et que ça pissait le sang… C’est Syl des bois qui a découvert le pot aux roses. Elle mangeait (façon de parler) toujours à côté de moi et me voyant sangloter et me faire engueuler en plus, a eu l’idée de regarder sous la table… J’ai toujours une belle cicatrice, façon Nike sur la main 😉
Ce que je retiens comme leçon de cette histoire, c’est que si on voulait vraiment que les gens mangent moins de chocolat, fument moins et tout, on ferait des emballages façon pâté Hénaff ! Voilà qui serait dissuasif !
anti
C’est pas faux o.O *caresse ses gentilles boîtes de chocolat qui font pas mal O.O* ça c’est de la bonne boiboite ah mais oui ça madame ^^
Je récuse personnellement les notions de « fatalité », qui marquent particulièrement les comportements de nombreux musulmans (« Inc’h Allah ») et évitent de s’impliquer personnellement dans la résolution des problèmes… Je n’adhère pas non plus à cette notion de karma, qui consisterait à nous faire porter le fardeau des épreuves issues d’une vie antérieure… Je n’éprouve pas non plus de sentiment d’injustice, face à l’adversité à laquelle chacun est confronté un jour ou l’autre.
Partager ces convictions, c’est reporter sur d’autres le soin de régler nos difficultés, ça ne me parait pas responsable…
C’est en soi et nulle part ailleurs que l’on trouve les solutions… Encore faut-il avoir le courage de les chercher et surtout de les mettre en oeuvre.
Nul n’est faillible, bien entendu… J’aime cette parole du Christ : « Pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés ». Pour moi, c’est « gagnant/gagnant », même pour un non-croyant.
De même, j’essaie de m’extraire de la notion de vengeance, qui ne peut qu’entraîner dans une spirale infernale.