J’écris ces mots quelque part entre ciel et terre, dans l’avion qui me ramène au soleil. Ces deux jours à Londres m’ont fait rencontrer quelques grands chercheurs aux propos passionnants, à côté d’autres qui l’étaient beaucoup moins. Nous n’étions qu’une cinquantaine en tout et l’ambiance était autant au plaisir d’échanger sur ce que nous savions, qu’à l’humilité de savoir à quel point nous savions peu.
Avant-hier soir, avec une collègue, nous avons fait une petite sortie autour de Covent Garden pour profiter un peu de la ville. Je connais assez mal Londres. J’y venais assez souvent il y a une trentaine d’années, dans ma grande période musicos. Londres était le centre du monde pour la scène rock de l’époque. Il m’est arrivé d’y revenir quelques fois depuis, mais la ville a tellement changé en trois décennies que je n’y ai plus trop de repères.
Sur le pont qui traverse la Tamise au niveau du Lyceum, un patchwork hétéroclite résume bien l’accélération de constructions plus ou moins réussies.
A droite, le Parlement et Big Ben sont désormais flanqués d’une grande roue, qui ne manque pas de charme la nuit avec ses lumières rouges.
Devant moi, un drôle de jeu de cubes bleu et rose, le théâtre national.
A gauche, le dôme imposant de Saint Paul est assailli par des amoncellements d’immeubles qui semblent avoir été posés là en vrac.
Hier, après un premier jour de grisaille, il a fait beau à Londres. Oh, pas très longtemps, de midi à 17h30 mais c’est déjà pas mal, non ? Ensuite, un immense couvercle nuageux s’est élevé à l’ouest pendant que notre taxi nous ramenait à l’aéroport. Au moment du décollage, le ciel était redevenu comme d’habitude, uniformément gris. Comme pour mieux montrer que l’Angleterre ne sera jamais le Sud, les nuages s’arrêtaient juste au ras des côtes de la Manche.
Notre vol de Londres vers le soleil m’a permis de faire la connaissance d’un personnage étonnant, assis à côté de moi. Je vous en parlerai un peu plus tard.
Très belle journée à tous
Effectivement, que de changements dans l’architecture et les éclairages nocturnes ! Mais le ciel gris est toujours là, qui nous fait aimer le Sud !