Un plafond blanc, uni, lisse, celui de notre petit salon.
Au centre, une vieille lampe marocaine éteinte – c’est normal, il fait jour.
La fenêtre donne vers le sud-est.
Le soleil est déjà haut.
Ses rayons traversent les branches du grand micocoulier, viennent frapper la surface lisse de la piscine posée sur la pelouse, quatre mètres plus bas.
Ils rebondissent avec un angle parfait, repartent vers le ciel. Quelques-uns d’entre eux traversent la fenêtre du salon et s’arrêtent contre le plafond.
La lampe n’est plus clarté mais contre-jour.
L’écran opaque du plafond immobile se transforme en source de lumière dansante au rythme de l’eau qui bouge sous la caresse du vent.
Le feu du soleil, l’eau de la piscine, l’air qui l’anime, la terre le bas en haut, quatre éléments qui se conjuguent et jouent entre eux.
Quelques photons arrivent jusqu’à mes yeux, à travers l’objectif de mon appareil.
Ils tracent l’image de l’ombre du reflet.
Très belle journée à tous
avant de lire je me demandais comment c’était possible xD très belle photo
Superbe photo et quel beau texte aussi !
Merci Anna, ça fait chaud au coeur !
Superbe fenêtre ouverte sur l’autre côté de la lumière. Une promesse d’envers du décors qui me sied.
anti, tu m’scies chérie !
Hymne à la beauté,
de qui tu es…
Et heureuse qui comme Anti…
Je vous embrasse comme un seul cœur…
C’était un délice de papoter avec toi hier soir sur MSN, cher Ronron.