C’est parti ! Hier, j’ai lancé l’écriture de mon dixième opus, J’ai treize envies, un recueil de nouvelles érotiques. En exergue de l’ensemble, j’ai choisi un vers célèbre de Corneille :
Le jeu de mot est, en effet, plutôt coquin. Et très certainement délibéré, puisqu’en bon français, langue parfaitement maîtrisée par Corneille à n’en point douter, on dit « l’effet recule » et non « l’effet se recule ». Ah, le petit canaillou…
J’en suis déjà à deux nouvelles. La première était, en fait, déjà écrite depuis décembre dernier. Il s’agit de Oxana au plus haut des cieux, par ailleurs disponible en téléchargement sur mon site web depuis le mois de mars, après avoir été publiée dans le numéro de Noël de Piments & Muscade.
La deuxième, je l’ai commencée et largement avancée hier. Je la continuerai probablement aujourd’hui. J’en ai imaginé l’essentiel lors de notre voyage à Cuba mais je l’avais laissée mûrir dans un petit coin de mon cerveau sans en écrire une ligne, ayant décidé que je ne ferais rien de tout le mois d’août pour m’aérer un peu la tête, après neuf romans écrits quasiment en continu depuis plus de quatre ans.
Son titre : Hasta siempre, un clin d’oeil évident à Cuba, le lieu où se situe l’histoire. Elle est totalement imaginaire mais s’appuie largement sur la vie là-bas, telle que nous l’avons perçue lors de nos multiples balades à La Havane et nos rencontres avec certains de ses habitants.
C’est l’histoire d’un Français, venu s’installer depuis peu à La Havane, qui tombe amoureux d’une prostituée. Je ne vais pas en dire plus sur l’intrigue pour le moment. Si je mentionne ce point de départ, c’est parce qu’hier, il s’est passé un truc plutôt drôle, comme il nous en arrive tout le temps.
Je n’avais rien dit à Anti du thème de Hasta siempre. Pendant que j’en écrivais les premières pages, elle est sortie avec Gwlad faire du shopping. En rentrant, elle m’a montré un DVD qu’elle venait d’acheter d’occase : Pretty woman. L’histoire d’un mec qui tombe amoureux d’une prostituée. Du coup, je lui ai dit ce que j’écrivais et ça nous a fait sourire, vous vous en doutez. Mais ce n’est pas tout.
Le soir venu, nous avons regardé le film, bien sûr. A un moment, Richard Gere compare son boulot à celui de Julia Roberts. Il lui dit qu’il va au bureau pour bosser et qu’elle aussi a un « bureau » où elle travaille (en parlant du trottoir où elle racole). J’ai alors montré ce court extrait à Anti, où un copain cubain du Français lui dit :
« Une bonne moitié des gens que tu croises à la Casa de la Música sont des professionnels. Des putes et des gigolos. Ils sont là pour bosser. Toi tu vas au bureau, eux, c’est ça leur bureau. »
J’espère qu’Anti ne va pas me regarder de travers quand je lui dirai lundi matin que je pars au bureau…
Très bonne journée à vous
Joili programme. On attend avec quelques délices prémonitoires.
On dirait Anti, la photo.
Quant à Corneille, la phrase est en effet ( 😉 ) fameuse. Même ma maman, née au début du siècle précédent, qui n’avait pas eu la chance de faire des études, la connaissait.
Voui, voui, photo d’Anti en effet, à l’aube, près de Biarritz, un certain 21 juillet 2007. Elle venait de passer la nuit dans le TGV pouir venir à Boucau et n’avait qu’une envie en sortant du train : nager. Quelques secondes plus tard, elle était en tenue minimale et moi en hypnose rêveuse.
Un détail qui te ravira : la scène se situe à quelques mètres à peine d’un lieu nommé « La chambre d’amour ».
Je connais.
Bravo Anna pour la mise en route de ces « envies » 🙂
(oui je sais il n’y en a pas seize)
Bah, pourquoi pas seize ? Je suis sur que ces deux-là en ont bien plus que ça ! 😀
Certes, bien plus en effet, nous ce serait plutôt les dix mille et une nuits ou + si aff. Mais bon, fallait bien fixer une limite (pas aux envies, au livre !!!). Et puis comme ça, ensuite, je pourrai écrire plusieurs suites, comme par exemple :
Vous avez aimé « J’ai treize envies » ? Ne loupez pas « J’ai seize envies », « J’ai deux seize envies », « J’ai treize envies de seize envies », sans oublier « Seize envies, cent faims ».
Bah! Tant que c’est pas deux cents envies..
Mdrrrrrrrrrr !
anti
Ca démarre fort, je vois d’ici la jaquette : « A ne pas mettre entre toutes les mains… » Je m’inscris déjà pour la relecture !
Sapotille, « deux cents envies », très fort ! Enfin, ils n’en sont pas encore là, heureusement !
« A ne pas mettre entre toutes les mains… »
Excellent !
Entre les miennes ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii bravo Anna !
« Je m’inscris déjà pour la relecture ! »
Mdrrrr !!!
En parlant d’envie, il serait pas l’heure de manger là ?
anti, gourmande.