Hier et avant-hier, les enfants ont passé une bonne partie du temps dans notre piscine hors-sol. Il faut dire qu’elle a subi une invasion d’algues il y a quelques semaines et qu’il nous a fallu un temps fou pour nous en débarrasser complètement. Avant-hier, c’était le premier jour où l’eau était enfin limpide comme au premier jour. D’où la joie des enfants à l’utiliser à nouveau.

Hier, en début d’après-midi, Gwlad demande si on ne pourrait pas aller faire autre chose, genre mini-golf. Seulement voilà : je n’ai aucune idée de où peut bien se trouver le mini-golf le plus proche. Gwlad a alors proposé qu’on aille… à la piscine. Une très jolie piscine à dix minutes de chez nous, en pleine guarrigue.

Quand Dorian a appris ça, il a dit : « Mais pourquoi on va payer pour aller dans une piscine bourrée de monde alors qu’on a la nôtre ici tranquille, sans avoir à bouger et qu’en plus elle est enfin propre ? »

Question typique de garçon, n’importe quelle fille vous le confirmerait en levant les yeux au ciel.

Explication pour les garçons qui lisent ce blog : ce qui compte, ce n’est pas la piscine. Peu importe qu’elle soit surpeuplée et sale pour la payante contre tranquille et propre pour la nôtre. Non, l’important, c’est de faire autre chose. Même si c’est la même chose. Mais ailleurs.

Alors, vers 16h, on est tous partis à la piscine des Hauts de Nîmes. Dorian, une fois sur place, a oublié tout le reste. Il a rarement quitté l’eau. Il s’est régalé autant que Gwladys et Enzo et nous aussi. Même si Gwladys, en fait, n’est que très peu allée à l’eau. Elle a préféré papoter longuement, à l’ombre sous les arbres, avec sa maman. Je vous le disais bien que l’important, ce n’était pas la piscine.

Une fois de retour à la maison après trois heures de piscine, devinez ce qu’ont fait les enfants ? Ils se sont jetés dans la piscine. La nôtre, bien propre, calme, sous les arbres, rien qu’à nous. Normal, non ?

Les filles, ce n’est pas forcément compliqué et les garçons, simplistes. C’est juste différent.

Très belle journée à vous