ÉDIT 10 NOVEMBRE 2012 :
Dans l’émission « Thé ou café » diffusée ce jour et présentée par l’aficionada Ceylac, Bartabas, ce type qui « aime » les chevaux dit qu’il aurait aimé être torero et qu’il a déjà mangé du cheval… Ci-contre, la photo de Xélim, le cheval de Rui Fernandez qu’il a laissé mourir éventré lors d’une corrida équestre le 29 avril dernier à Séville.
Ces propos de Bartabas sont une HONTE !!!
Tous les articles qui lui ont été consacrés sur le blog porteront cet édit afin que tout le monde sache qui est vraiment cet homme qui dit « aimer » les chevaux…
Je vous ai déjà parlé de Bartabas, un cavalier hors pair, un centaure, un poète, un grand artiste. Un artisan du rêve.
Je viens de découvrir cette très belle initiative qu’il propose aux Parisiens amoureux du cheval et du petit matin.
Je trouve ce mariage absolument magique. Si l’un d’eux passe sur ce blog, je serai heureuse d’avoir ses impressions : les moments offerts ont dû être de toute beauté et forts en émotion.
Les envoûtants « Levers de soleil » équestres de Bartabas dans Paris
L’écuyer et metteur en scène équestre Bartabas a présenté, vendredi à l’aube, le premier de ses six « Levers de soleil« , séance de travail intimiste et onirique avec son cheval fétiche Le Caravage qui, jusqu’au 9 août, fera halte dans des lieux parisiens chargés d’histoire.
A l’affiche du festival « Quartier d’été« , ces « Levers de soleil« , destinés à un public motivé et curieux, se déroulent entre 5h et 6 heures du matin. Vendredi, les spectateurs, dont le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand et le dessinateur Plantu, avaient été convoqués à 5 heures tapantes pour ne pas manquer les premières lueurs de l’aube à 5H24, ce 31 juillet.
Les 200 spectateurs ont rejoint dans le noir, et en silence selon les consignes de Bartabas, les abords de la piste éphémère, aménagée dans le carré des sangliers du Jardin des Tuileries, où l’écuyer du Théâtre Zingaro a démarré aussitôt une séance de travail avec Le Caravage, un superbe alezan.
Créés en 2006 au Festival d’Avignon, ces performances inattendues et envoûtantes ont été conçues comme un « moment d’intimité au point du jour » entre l’écuyer, ses chevaux et le public invité à partager des instants privilégiés entre l’homme et l’animal, « comme une cérémonie secrète« , dit Bartabas.
Deux musiciens turcs renommés, Nezih Uzel et Kudsi Erguner, interprètent au tambourin bendir et à la flûte oblique des oeuvres traditionnelles du répertoire Soufi, dans le cadre de la Saison de la Turquie en France.
La séance commence quasiment dans le noir par un travail à la longe où l’on distingue à peine le cheval, nasaux fumants, qui s’ébroue tout juste, et l’écuyer.
Petit à petit, l’aube éclaire la scène tandis que les figures de haute école s’enchaînent et se dessinent comme par magie au fur et à mesure de l’apparition du jour : piaffer, passage en diagonale, pirouette, pas espagnol cadencé et spectaculaire, révision des allures traditionnelles (pas, trot et galop).
C’est vrai aussi pour le public. Ce n’est pas une représentation ni un spectacle
mais la simple observation et l’écoute de deux êtres,
l’homme et le cheval, qui travaillent ensemble.
Le public ne devrait pas être là.
On est presque dans l’impudeur« ,
explique en coulisses Bartabas.
« L’idée de convier le public au lever du soleil est très belle« , dit le ministre de la Culture. « Nous avons assisté à une performance poétique, à une démonstration de haute école remarquable qui est le résultat de beaucoup d’amour et de fermeté« , a déclaré Frédéric Mitterrand à la fin du spectacle, un peu après 6h00. « Se lever tôt pour voir de belles choses, n’est pas difficile. C’est un privilège ! ».
D’ici au 9 août, Bartabas convie le public à cinq nouveaux « Levers de soleil » parisiens :
– Jardins de Saint-Paul (1/8),
– L’île Saint-Germain (2/8),
– Le jardin des Tuileries (7/8),
– Le parc de la cité universitaire (8/8) et
– Arènes de Lutèce (9/8).
(Source AFP)
Miss You