Non, non, il n’y a rien qui m’énerve, là. « Ca m’énerve », c’est le titre d’un des gros hits du printemps dernier, chanté par Helmut Fritz. Ca doit faire plus d’un an que je n’écoute plus que France Info sur mon auto-radio. Du coup, je loupe sans doute quelques pépites du Top-50. Mais c’est vrai que j’évite aussi tout un tas de daubes.
Heureusement, il y a quelques temps, Gwlad s’est fait offrir une compilation des derniers tubes passés par NRJ depuis le début de l’année. Pas grand chose de renversant dans l’ensemble, à part cette chanson qui nous fait pleurer de rire à chaque fois qu’on la passe.
Enjoy !
J’entre au Costes boire un verre
Mais la serveuse me pompe l’air
J’ai pas la réservation
Je ressors, j’ai l’air d’un con
Ca m’énerve, oui ça m’énerve
J’ai un cadeau à faire
De chez Zadig & Voltaire
Le pull où c’est marqué “Rock”
Mais y’a la rupture de stock
Ca m’éneeeeerve
Toutes celles qui portent la frange à la Kate Moss
Ca m’éneeeeerve
Le rouge à lèvres c’est fini maintenant c’est le gloss
Ca m’éneeeeerve
Toutes celles qui rentrent dans le jean slim en taille 34
Ca m’éneeeeerve
La seule vue sur le string te donne envie de les abattre
Scheise !
Devant le club VIP, y’a plein de Lamborghini
Moi j’arrive sur mon Vespa, on me dit tu rentres pas
Mais ça m’énerve
J’entre chez Weston, une blondasse au téléphone
Me dit : « J’peux vous aider ? »
Non je vous ai pas sonnée
Elle m’énerve, mon Dieu qu’elle m’énerve
J’ai bu les mojitos au Milliardaire
Dans le carré, j’ai tout vomi par terre
J’ai perdu mon ticket pour le vestiaire
Je trouve pas de taxi, ach, c’est la guerre !
Ca m’éneeeeerve
Toutes celles qui portent la frange à la Kate Moss
Ca m’éneeeeerve
Le rouge à lèvres c’est fini maintenant c’est le gloss
Ca m’éneeeeerve
Toutes celles qui boivent le champagne rosé
Ca m’éneeeeerve
Pour oublier qu’en Jimmy Chooo t’as mal aux pieds
Ca m’énerve tous les gens qui font la queue chez Ladurée
Tout ça pour des macarons
Mais bon…
Il parait qu’ils sont bons
Ca m’éneeeeerve
Toutes celles qui dansent sur le dancefloor comme des princesses
Ca m’éneeeeerve
Toutes celles comme toi qui écoutent beaucoup trop fort la musique
Ca m’éneeeeerve
Moi je monte les voir
Et je leurs dis avec le cric : “Ca m’énerve”
Ah ! Oui ! Excellent morceau qu’on garde bien dans la tête (Merci Anna…)
Deux autres vidéos sympas :
http://www.youtube.com/watch?v=f_YA-y2I5zc
Soirée chez Ladurée : http://www.youtube.com/watch?v=SH96qp763JA
anti, Mc Karond
On pourrait allonger la liste, et faire une chanson de trente minutes ! Arf !
Ce type est très drôle !
Le retour du sanglier (avec ou sans jaguar) :
Helmut Fritz est le pseudonyme d’Éric Greff[2], chanteur français originaire de Béning-lès-Saint-Avold (Moselle), né en 1975. Il s’est fait connaître avec le single de musique électronique Ça m’énerve, sorti en 2009, où il joue le rôle d’un chanteur allemand ex-mondain. Il est produit par Laurent Konrad[3].
Son premier album, En Observation, est sorti le 22 juin 2009 dans les bacs et le 15 juin en numérique[4].
Pour renforcer son identification à la chanson Ça m’énerve, le personnage de Helmut Fritz a été affublé d’une biographie fantaisiste par son interprète.
Biographie fictive
Icône pour souligner l’importance du texte Cette biographie est fictive, elle correspond au personnage d’Helmut Fritz, mais pas à celle d’Éric Greff.
Né à Reinbek (Allemagne), le petit Helmut Günter von Fritz est le fils unique de Rudy von Fritz et de Annegret Spiegeln.
Ses parents tiennent la Fritzhoff, petite fabrique de pulls tricotés, qui leur assure des revenus modestes. Mais ils vivent un bonheur tranquille.
En 1998, l’arrière-grand-oncle d’Helmut, le baron Titten von Fritz, meurt piétiné par un sanglier au cours d’une partie de chasse. Helmut est seul héritier d’une fortune de 300 millions de deutschemarks. Riche mais avare, il s’offre un vespa d’occasion, met ses parents à l’abri et quitte l’Allemagne.
Il s’installe alors à Paris et, s’accommodant petit à petit de sa fortune, il va mener une vie mondaine et profiter des meilleures tables de la capitale, cultivant un style vestimentaire bien particulier, néo-dandy flamboyant. Pourtant, au fond de lui cette vie d’ « heureux porte-monnaie », ainsi qu’il la qualifie lui-même, lui pèse de plus en plus.
En 2009, la coupe est pleine : victime d’un ennui profond, Helmut craque. Trop de soirées mondaines, de haute couture, de vernissages, de tout… Ça l’énerve ! Il cherche à en parler à quelqu’un et rencontre alors le DJ Laurent Konrad dans une file d’attente de Virgin Galactic. Ce dernier lui propose de mettre sa vie dissolue en chanson.
Telle est la biographie fictive accompagnée d’une vidéo qui circule sur internet alors que ce personnage mystérieux se fait connaitre.
anti
Délirant, ce clip ! J’adooooooore !
Ce serait pas un pastiche de Karl Lagerfeld (pas seulement pour l’accent, le côté misogyne aussi) ?
Une reprise de ce tube a été faite récemment par une nana : http://www.kewego.fr/video/iLyROoafMUgv.html
Mais la version originale (et les paroles originales) est beaucoup plus marrante.
Si LilieSlay passe par là, elle va halluciner : on s’est arrachés les cheveux en chœur à chaque fois qu’on entendait ce titre ! Faut dire que les mêmes producteurs nous avait servi une autre connerie dans le l’genre avec Discobitch ! Mais ce qui sauve Helmutt c’est l’humour sur ce coup-là.
Bloo, boules quiès !