La pause qui s’est imposée d’elle-même après l’écriture blitzkrieg des six premiers chapitres des Neuf sœurs a du bon. Pause toute relative, d’ailleurs, puisqu’il ne s’agit pour le moment que de cinq jours alors qu’il m’arrive habituellement de laisser passer deux à trois semaines d’un chapitre à un autre.
Quoi qu’il en soit, ce petit temps de décantation m’a permis de clarifier un peu certaines idées relatives à l’intrigue et de mieux définir le rôle que vont jouer certains personnages que je n’ai fait qu’effleurer jusqu’à maintenant. Déjà, les mystérieuses neuf sœurs ont désormais chacune une identité et un métier ou un passe-temps bien précis (à part pour une où j’hésite encore). J’ai, en effet, plusieurs rebondissements en tête, même si je ne sais pas encore tout ce qui va se passer, et chaque détail va compter pour dérouler la suite de l’intrigue.
Le chapitre qui vient est de ceux que je n’aime pas trop écrire, pour une raison simple : il est un passage obligé, une transition purement technique si on peut dire, entre deux scènes de montée en puissance. Du coup, je m’y lance un peu moins facilement mais je vais le faire, bien sûr. C’est juste que, un chapitre me demandant environ six heures entre le premier et le dernier mot, je rechigne un peu à passer ce temps-là « rien que » pour ça. De savoir que juste après, je pourrai à nouveau mettre l’accélérateur de stress à fond est une motivation en soi.
En attendant, je me nourris. Je lis des trucs à droite à gauche, pas forcément en rapport avec mon manuscrit d’ailleurs. Ca va du Kundalini yoga (merci Sapo) aux monstres du cosmos, ainsi que Science et Vie appelle les objets stellaires les plus démesurés de l’Univers, dans son numéro de juillet. Et le tome 1 de Millenium était une parenthèse rafraichissante, également.
Allez, avec un peu de chance, je me lancerai dans le chapitre 7 d’ici ce soir. Ca frémit déjà.
Très belle journée à vous
« blitzkrieg »
Depuis ce matin, je ne comprends pas que tu utilises ce mot… Guerre Eclair ??? Eclair oui, mais guerre ??? Ce type d’attaque est d’ailleurs une « invention » d’un jeune officier à l’époque, De Gaulle qu’il s’appelait. Personne n’a tenu compte de son livre dans lequel il expliquait cette stratégie, personne, sauf les allemands qui en ont compris tout de suite tout le génie…
A part ça : t’es trop forte ma Caille ! Bravo à toi, Mille bravos !
anti
« Depuis ce matin, je ne comprends pas que tu utilises ce mot »
C’était juste une image qui m’est passée par la tête quand j’ai écrit ma note, une association d’idée avec « Sympathy for the devil » (titre tout à fait approprié pour décrire les derniers chapitres écrits)
« I rode a tank
Held a general’s rank
When the blitzkrieg raged
And the bodies stank
Pleased to meet you
Hope you guess my name
But what’s puzzling you
Is the nature of my game »
Voilà qui éclaire ma lanterne 😉
anti, sympathie pour toi, mon démon de midi.
« …mon démon de midi »… Je dirais plutôt 7/7, 24/24… Anna m’apparaît un peu comme une extra-terrestre, découpant le temps en rondelles pour tirer profit de chaque minute… J’avoue être assez paresseux et avoir passé beaucoup de temps à la réflexion… Mais quand venait le temps de l’action, j’étais vif comme l’éclair et je pense que personne ne m’a jamais battu au « blitzkrieg »…
Observez Imhotep… Le confort du tapis, mais le museau rafraîchi par le carrelage… Il ira loin, ce Pharaon !
Allez, je vous livre ma devise… « Minimax »… Minimum d’efforts, maximum d’efficacité… Je sais, c’est pas un bon exemple pour les enfants… mais à cette heure ils sont couchés…
« Allez, je vous livre ma devise… « Minimax »… Minimum d’efforts, maximum d’efficacité… Je sais, c’est pas un bon exemple pour les enfants… mais à cette heure ils sont couchés… »
T’inquiète ramses, j’ai la même, je crois même que ça s’appelle l’efficience.
Imhotep est en grande forme encore ce matin. Qu’est-ce qu’il m’éclate !!!
anti
Anti,
« T’inquiète ramses, j’ai la même, je crois même que ça s’appelle l’efficience. »
C’est un truc de tigre ça, non ? J’ai passé ma vie à me concentrer sur l’essentiel…