Les finitions de La veuve obscure suivent leur cours. Je n’ai pas encore repris le manuscrit dans sa continuité, j’attends d’abord les retours de mes quatre relecteurs, Ramses, Sapotille, Miss et Anti. Pendant ce temps, j’ai rédigé la postface, qui décrit l’essentiel de la documentation sur laquelle j’ai basé mon histoire. Et, pour la première fois, j’ai également ajouté une annexe intitulée « Les coulisses de l’écriture ». Elle reprend les notes de blog que j’y ai consacré tout au long de la préparation et de l’écriture de ce huitième livre.

Comme souvent, j’ai dû utiliser moins de la moitié de tout ce que j’ai bien pu accumuler comme pages web et autres sur la variété des thèmes utilisés. Mais peu importe, en fait. Aussi bien pour ce qui a servi dans le livre que ce qui n’y figure pas, ce qui compte, c’est le voyage parcouru dans tous ces univers, ces mythes, ces croyances, ces symboles, ces cultures et par dessus tout, ces innombrables recoupements des uns aux autres, tous ces chemins de traverse qui relient tout à tout. Nous en reparlions, hier soir, sur le perron de la maison, en admirant une mer de nuages déferlant vers l’ouest. Chaque nouveau roman est synonyme de nouvelles découvertes de contrées inexplorées.

Et, déjà, je me mettais à parler des Neuf soeurs, dernier volet de la trilogie Le très lumineux secret. Justement, je dois prendre le train vendredi. Peut-être l’occasion de commencer le premier chapitre. A moins que je continue la lecture, à peine entamée, de Millenium.

Tout dépendra de la maturation de quelques idées qui sont encore loin d’être posées. Petit à petit, elles vont prendre forme et dessiner le début d’un chemin, qu’il suffira de suivre. Une chose est sûre, ce voyage-là est sans fin.

Très belle journée à tous