Le Régime de Replète la Sorcière (Emma)

Emma nous est arrivée via le blog de Yves Duteil. De fil en petits clics, j’ai découvert son blog fort sympathique et surtout rencontré une conteuse…

Tremblez braves gens ! Voici l’histoire de Replète la Sorcière…

Chapitre 1.

1007595011.jpg Il était une fois, il y a bien longtemps déjà, Replète la Sorcière qui avait bien du souci avec son balai.

Ce matin-là, elle s’était préparée comme chaque jour pour sortir remplir son panier à provisions.

Derrière sa maison, il y avait une vaste forêt que chacun appelait la Forêt de Cherche-Chemin, car les imprudents qui s’y aventuraient trop profondément s’y perdaient souvent, tant elle était sombre et effrayante.

Replète, qui, elle en connaissait tous les coins et les recoins, tous les sentiers et les terriers, avait pris la fâcheuse habitude d’en ramener tous les jours pour son déjeuner deux petits enfants égarés.

Elle choisissait ceux qui avaient les joues bien rondes. Elle les trouvait délicieux, les croquait de bon appétit et ne s’en lassait jamais.
Mais allez savoir pourquoi, ce matin-là, mystère et poil au menton ! son balai refusa tout net de la transporter dans les airs.

Elle cria, tapa rageusement du talon et même, lui jeta un méchant coup de pied. Mais rien n’y faisait, la balai restait droit comme un i, le balai ne bougeait pas d’un poil !

Pourtant, c’était habituellement un compagnon très docile et très obéissant.

Nom d’un sac à poussière ! hurla la sorcière. Vas-tu bouger, maudit balai ?

Le balai continua tranquillement à faire la sourde oreille. Il se dit tout bas qu’à force de faire bombance, Replète était devenue si grosse qu’il ne voulait plus la transporter : il craignait de se briser en deux comme du bois sec, tant elle était devenue lourde…

Comme le balai restait immobile, Replète la Sorcière fronça les sourcils, prit un air très menaçant et cria bien fort sous son nez sa célèbre formule magique :

« Par le gras de mon bras,
Par le rebond de mon petit bidon,
Par la peau tendue de mon cuissot dodu,
Vole, vole, vole,
Balai, vole ! »

Mais, à sa grande surprise, rien ne se passa : le balai ne fut pas du tout impressionné par ces incantations qui lui rappelaient que la sorcière était lourde comme deux sacs de pommes de terre.

Replète était si dépitée qu’elle prit son balai et le jeta aussi sec dans le sombre placard rempli de toiles d’araignées au fond duquel elle cachait ses bocaux de conserves et ses pots de confitures.

Voilà ! Ca t’apprendra à me désobéir. Tu n’en sortiras que lorsque tu seras décidé à me conduire dans les airs comme tout balai de sorcière qui se respecte ! Nom d’un sac à poussière !

Elle était très en colère et plus rouge qu’une cerise griotte.

Le pauvre balai fut donc enfermé à clé, bien heureux de ne pas servir de petit bois pour la cheminée où la sorcière faisait chauffer son chaudron, toujours prêt à mijoter ses énormes repas destinés à calmer son gigantesque appétit.

Chapitre 2.

664280143.JPG Privée de son balai, Replète fut bien obligée d’aller faire ses emplettes à pied, mais d’abord, elle réfléchit à son menu pour midi. Elle s’installa confortablement dans son fauteuil qui grinça et s’écroula un peu sous son poids.

Puis, elle dressa avec ardeur une longue liste des victuailles qu’elle désirait acheter :

– Il me faut, pour l’entrée, une vingtaine de cuisses de grenouilles au vin blanc. Pour le plat de résistance, deux petits enfants bien gras et bien frais. Je les accompagnerai de trois beaux poulets rôtis, d’un chapelet de saucisses et de quatre kilos de pommes de terre en purée… non cinq ! Et pour mon dessert, je prendrai une montagne de crème de marron, c’est léger, la crème de marron ! J’y ajouterai des bananes écrasées et un gros pot de confiture de framboises. Voilà, ce sera tout pour ce midi !

Replète avait oublié sa colère contre son balai et toute à l’idée de ses futurs achats, elle avait retrouvé son sourire et son entrain.
Elle se dit en se frottant les mains :

– Mazette, je vais me concocter un de ces repas de fête !

A ces mots, le balai se retourna dans son placard. Il en cassa même deux pots en verre remplis de cornichons à la bave de crapaud qui dégringolèrent de l’étagère la plus haute.

Boum, boum, patatras
Et bing, et bang !

Tant pis pour les dégâts, se dit le balai reclus dans le noir, ce sera toujours ça en moins dans le gros ventre de la sorcière !

Une demi-heure plus tard, Replète prit son grand cabas et sortit de sa maison.

Elle alla directement au fin fond de son village à l’épicerie du Père Toqué, rue du Chat-qui-Grignote, chez lequel elle avait ses habitudes…

Son sac devint vite très lourd, rempli avec les poulets, les saucisses encore chaudes, les cuisses de grenouille, la confiture, la crème de marron, les bananes et avec tout un tas d’autres bonnes choses auxquelles elle n’avait pas pu résister. Elle était si gourmande !

Elle continua son chemin à petits pas en tirant son gros sac vers la Forêt de Cherche-Chemin.

Chapitre 3.

Une heure plus tard, Replète la Sorcière pénétra dans l’épais sous-bois, car comme à l’accoutumée, elle partait à la recherche de ce qu’elle estimait être l’essentiel de son déjeuner : deux enfants égarés…

C’était un endroit sombre et tout à fait inquiétant qu’elle connaissait parfaitement.

Mais quelle ne fut pas sa surprise : au bout de quelques heures, elle n’avait rencontré âme qui vive et en plus, elle était complètement épuisée.

Elle n’avait pas l’habitude de marcher aussi longtemps ni aussi loin. Son balai, qui volait plus vite que l’éclair, lui manquait, car il savait la conduire exactement à l’endroit où les petits enfants se perdaient.

Mais elle devait encore beaucoup marcher parmi les fougères épaisses et elle traînait ses lourdes jambes et son gros derrière.

Elle s’arrêtait toutes les cinq minutes, fourbue, pour reprendre son souffle et pour pester méchamment contre son balai qui se reposait tranquillement au fond du placard parmi les victuailles.

Parfois, son chapeau s’accrochait aux branches les plus basses des arbres. Elle continuait alors, son couvre-chef de guingois.

Longtemps après, elle arriva à l’autre bout de la forêt…

Il n’y avait toujours personne. Pas la moindre fillette, pas le moindre p’tit gars à se mettre sous la dent ! Replète commençait à ne plus pouvoir contenir son appétit féroce. Elle en avait assez de sa très longue course. Alors, elle entonna sa formule magique :

« Par le rebond
De mon double menton
Petits enfants égarés,
Apparaissez !
A l’instant, montrez le bout d’vot’ nez !
Apparaissez, apparaissez ! »

Aussitôt, dans un bruissement de feuilles apparurent Violette et Antoine, au beau milieu du sentier. Ils avaient de bonnes joues roses, tout à fait comme les appréciait Replète.

Alléchée, elle les imaginait déjà dans son assiette.

Elle avait de plus en plus faim.

Les deux mignons qui s’étaient perdus depuis longtemps déjà, furent d’abord heureux de rencontrer enfin quelqu’un.

1305622400.jpg– Bonjour Madame, pouvez-vous nous dire comment retrouver notre chemin, s’il vous plaît ? Nous étions partis cueillir des fraises des bois et comme elles sont bien plus délicieuses au fond de la forêt, nous avons désobéi et nous nous sommes éloignés du sentier. Pourtant, nous savions bien qu’il ne fallait pas aller trop loin : certains de nos amis ont déjà disparu dans cette forêt… Mais maintenant nous sommes tout à fait perdus et très très loin de chez nous, avouèrent-ils dans un sanglot.

Oui, dit la Sorcière, je vous dirai comment retrouver votre chemin, je connais très bien Cherche-Chemin. J’y viens tous les matins… Mais d’abord, vous allez m’aider à porter mon gros sac jusqu’à chez moi.

Les petits, soulagés et peu méfiants, acceptèrent volontiers. Ils séchèrent leurs larmes et reprirent très vite courage.

En chemin, ils se dirent que le sac était bien lourd et que la dame était si grosse, qu’elle devrait bien se mettre au régime.

Et ils riaient de bon cœur avec tant d’insouciance…

En arrivant devant son antre, Replète la Sorcière poussa aussitôt Violette et Antoine à l’intérieur et ferma vite sa porte à clé. Elle posa la clé sur le rebord de la fenêtre qui d’un coup l’avala.

Glups !

Voyant la tournure que prenaient les événements, les pauvres petits comprirent qu’ils étaient désormais prisonniers de la malfaisante Replète et qu’ils allaient subir le même sort que leurs copains qui avaient disparu et que personne n’avait jamais retrouvés : ils allaient finir à la casserole comme de simples rôtis de porc aux navets.

Ils prirent peur, et n’avaient plus du tout, mais alors plus du tout envie de rire…

Chapitre 4.

1048080325.jpg Pendant que la sorcière déballait ses courses et qu’elle plongeait au fur et à mesure toutes ses provisions dans le gros chaudron, Violette et Antoine, qui étaient très malins, décidèrent courageusement de déjouer les plans de la sorcière.

Il fallait faire preuve de ruse, sinon ce serait à leur tour d’aller rôtir dans la marmite fumante et bouillante de Replète ! Et de cela, il n’en était pas question, on allait voir de quel bois ils se chauffaient, nos promeneurs imprudents…

Ils profitèrent du moment où Replète la Sorcière avait le dos tourné à remuer avec une immense cuillère en bois sa mixture infâme, pour prestement dénouer les rubans multicolores qui retenaient les longs cheveux de Violette.

C’est alors qu’ils tirèrent la sorcière par le nœud qui retenait son tablier. Entraînée par son gros popotin, celle-ci dégringola sur son fauteuil et nos deux amis l’y attachèrent fermement avec les jolis rubans.

Furieuse, la sorcière essaya de s’échapper, mais les enfants avaient bien serré les nœuds. Ils mirent aussi un ruban sur sa bouche pour l’empêcher de dire ses formules magiques. Ils étaient vraiment astucieux !

Ils cherchèrent aussitôt à se sauver, mais la clé de la porte s’était volatilisée.

Impossible de la trouver.

Ils restaient prisonniers, mais ils étaient tout de même en sécurité. Replète, bien attachée, ne pouvait même pas bouger le petit doigt.

Plus tard, comme ils commençaient à avoir faim, ils se confectionnèrent une belle tarte aux fraises dont ils se régalèrent jusqu’à la dernière miette.

Ne voulant quand même pas laisser la sorcière mourir de faim, Violette et Antoine lui firent à manger, mais ils décidèrent de la mettre au régime.

La sorcière trouva ce jour-là dans son assiette : un haricot vert et trois feuilles d’épinard, une fève et un pois chiche, deux croûtons de pain, une rondelle de tomate accompagnée de deux coquillettes. Pour son dessert, elle reçut une fraise coupée en deux.

– Saperlipopette, dit la sorcière, ce repas ne vaut pas tripette !

Il lui fut servi le même plat durant une semaine.

Replète la Sorcière fondait à vue d’œil.

Chapitre 5.

2117316303.JPG Au bout de deux semaines de ce régime, la dondon était beaucoup moins dodue et elle n’avait toujours pas trouvé de solution pour se défaire des rubans qui l’emprisonnaient.

Alors, elle repensa à son balai qu’elle avait laissé dans le noir, tout au fond du placard…

Elle raconta sa dispute aux enfants et la raison pour laquelle elle l’avait enfermé. Puis, elle demanda d’une toute petite voix la permission d’aller rechercher son balai.

Les enfants n’avaient pas confiance, aussi ils acceptèrent de délivrer le balai à la seule condition que Replète leur donne la clé du placard dans lequel elle l’avait remisé et qu’ils le récupèrent eux-mêmes.

Dépitée, la sorcière accepta.

Quand ils ouvrirent la porte du placard, ils eurent beau écarquiller les yeux, point de balai.

En cherchant bien, ils trouvèrent juste une baguette.

Antoine dit :

Tu crois que le balai de la sorcière aurait pu l’imiter et maigrir au point de devenir une baguette toute mince ?

– Tu as sûrement raison, répondit Violette.

Elle s’approcha avec précaution, prit la baguette et aussitôt la Fée Kipitoui apparut.

Elle leur sourit et leur dit de sa voix chantante :

– Je vous remets la clé qui vous permettra de sortir de l’antre de Replète. Mais, écoutez-moi bien : elle n’entrera dans la serrure que lorsque vous aurez délivré tous les petits que Replète a dévorés !

Et hop ! Kipitoui disparut dans un tourbillon scintillant d’étoiles, laissant derrière elle, à l’endroit où se trouvait la baguette… un gros aspirateur ventru. Violette et Antoine, éblouis, étaient perplexes !

Dès que les enfants appuyèrent sur le bouton de l’aspirateur pour le mettre en marche, la sorcière qui depuis son régime était devenue aussi fine qu’une liane, fut aussitôt aspirée dans le long tube de l’aspirateur. Elle essaya de se débattre, mais rien n’y fit. On voyait juste son chapeau qui dépassait…

Elle essaya de lancer des sorts, mais comme elle ne cessait d’éternuer, ceux-ci n’avaient plus aucun pouvoir.

Si on prêtait bien l’oreille, on pouvait entendre les cris étouffés de la sorcière :

« Aaatchoum !
Par la finesse de ma taille de guêpe,
Je ne veux pas finir aplatie comme une crêpe !
Aaatchoum !
Par le galbe de mon joli mollet,
Rendez-moi ma liberté !
Atchoum ! Atchoum ! Atchoum ! »

Quand l’aspirateur fut éteint, une petite fille prénommée Colombe sortit, toute légère, du sac à poussière.

Elle était vraiment reconnaissante envers Antoine et Violette de l’avoir délivrée du ventre de Replète.

Elle entreprit aussitôt de faire entrer la lumière dans la sombre demeure de la sorcière en faisant briller les carreaux des fenêtres qui n’avaient pas vu le chiffon depuis des mois.

A la fin de la journée, un rayon de lune vint diffuser une douce lumière dans la pièce où les trois enfants s’étaient endormis.

Chapitre 6.

882362315.JPG Le lendemain matin, c’est un rayon de soleil espiègle qui vint chatouiller les enfants pour les réveiller.

Colombe prit la clé de la Fée Kipitoui et tenta de la faire pénétrer dans la serrure de la porte d’entrée, mais elle était bien trop petite.

Alors, elle s’approcha de l’aspirateur, le mit en marche et aspira toutes les épluchures de pomme de terre et de vieilles carottes qui faisaient un tas sur le sol de la cuisine.

On entendit au milieu du bruit du moteur quelques éternuements mêlés à d’amères remarques : « Pouac ! c’est pas bon… »

Quand la cuisine fut bien propre, l’aspirateur fut éteint et à ce moment-là, apparut en titubant la petite Margaux.

Elle éclata de rire lorsqu’elle vit les regards ébahis de Violette, Antoine et Colombe qui la dévisageaient. Margaux était une petite fille très gaie et très vive qui adorait la couleur. Aussi, elle entreprit sans plus attendre de repeindre les murs aux couleurs de l’arc-en-ciel.

Replète, qui ne se complaisait que dans le noir ou le gris, bougonnait du fond de sa prison, en imaginant la transformation de sa lugubre maison.

Quand la peinture fut sèche, Colombe offrit la clé à Margaux. Hélas, elle non plus ne put les délivrer.

Le lendemain, mercredi, Margaux fit avaler à Replète quelques zestes de citrons, une dizaine de grains de poivre et un bouquet de vielles feuilles de houx séchées. Malgré le vacarme que faisait l’aspirateur, elle l’entendit qui pestait entre deux quintes de toux contre les plaisantins.

Après ce petit déjeuner, un petit Florentin fut rendu par Replète. Il était un peu poète et musicien. Il se dirigea aussitôt vers le vieux piano de la sorcière qui n’avait pas joué depuis des siècles. Florentin prit le plus doux des chiffons pour enlever toutes les toiles d’araignées qui tapissaient le clavier et pour faire briller les pédales.

Il joua tout l’après-midi pour ses nouveaux amis qui l’avaient extrait des griffes de la sorcière. Ce fut le plus beau concert auquel ils avaient assisté et le soir venu, ils offrirent au petit pianiste la fameuse clé qui cependant, n’accepta toujours pas d’entrer dans la serrure : elle était bien trop grande…

Le jeudi, c’est Charlotte qui sortit de l’aspirateur. Son goût sucré avait plu à la sorcière et il est vrai qu’elle était très douée pour réussir toutes sortes de gâteaux, biscuits et bonbons, mais pas pour ouvrir les portes…

Le vendredi, après avoir avalé les moutons qui dormaient depuis mille ans sous les meubles, Replète dut laisser Angélique sortir à l’air libre.
Sa passion à elle, c’était les bouquets de fleurs. Elle en mit partout et ça sentait bon dans toutes les pièces de la maison.

Samedi, Amandine arriva et disposa des corbeilles de fruits dans la cuisine et la salle à manger. Mais la clé lui resta collée aux doigts lorsqu’elle voulut l’introduire dans la serrure…

Les enfants demeuraient prisonniers de la maison tout embellie. Ils auraient quand même bien voulu rentrer enfin chez eux. Malgré tout, ensemble, ils étaient très joyeux et s’amusaient, chantaient et dansaient.

Chapitre 7.

Le septième jour, il n’y avait plus grand chose à nettoyer, aussi ils donnèrent à l’aspirateur quelques os à ronger pour la sorcière.

Le moteur vrombissait moins fort ce jour-là et on pouvait entendre Replète qui disait d’une voix faible :

« Par la légèreté de ma silhouette fluette,
Je jure de ne plus manger de fillette !
Par la barde de tous mes anciens bourrelets,
Je jure de ne plus manger de garçonnet ! »

Les enfants arrêtèrent l’aspirateur, et un petit Congolais, nommé Léopold, arriva parmi tous les autres enfants. Il était émerveillé devant la beauté de la petite maison et expliqua qu’il s’était perdu dans Cherche-Chemin un jour qu’il était parti à la recherche d’un toit pour sa nombreuse famille.

Lorsqu’il mit la clé dans la serrure, elle y entrait exactement. Ce fut un soulagement et tous applaudirent Léopold.

Les enfants purent rentrer enfin chez eux : ils trouvèrent facilement le chemin du retour. Léopold revint bientôt avec toute sa famille qu’il installa dans l’ancien logis de la sorcière. Régulièrement, ses nouveaux amis vinrent écouter les histoires que son grand-père le griot savait si bien raconter.

Parfois même, en prêtant bien l’oreille, on pouvait entendre le rire de Kipitoui.

Quant à Replète la Sorcière, depuis ce temps, le gros aspirateur la propulse dans les airs, loin, de l’autre côté de la galaxie.

Qui sait si là-haut, depuis son régime, Replète la Sorcière n’est pas devenue Fluette la Sorcière ?

Mais, ça c’est une autre histoire…

FIN

613706276.JPG

Un grand merci à Emma est à retrouver sur Emmacollages.

anti

Photos Anna et Anti.

23 Replies to “Le Régime de Replète la Sorcière (Emma)”

  1. Anna Galore

    Mais que c’est crôôô mignon !!! Bravo, Emma, pour ce très joli conte magnifiquement raconté !

    Et j’adore la façon dont tu as utilisé les photos, Anti 🙂

  2. Emma

    Anti,
    Je suis tout simplement émerveillée par le choix des photos qui habillent mon conte. Elles traduisent très bien l’univers qui est dans ma tête. D’où viennent-elles ?
    Vraiment, je suis impressionnée…
    Avec toi et Cyrianne, Replète est en train de prendre … chair !
    Merci infiniment.
    Emma

  3. Anna Galore

    Bonjour Emma,

    Comme Anti l’a indiqué à la fin de sa note, les photos sont de moi et d’elle.

    Les miennes illustrent ton conte jusqu’au chapitre 4. De haut en bas:
    – Anti déguisée en sorcière que j’ai ensuite « posée » sur une photo de crépuscule prise à Nîmes.
    – Le buffet que mes amis de blog m’avaient préparé pour l’anniversaire-surprise du blog qu’ils sont venus faire à la maison il y a quelques semaines.
    – Un étrange arbre mort dans les Alpilles
    – Une petite maison en ruines au fond d’une impasse, en plein milieu des Baux de Provence.

    Les trois suivantes sont d’Anti. La petite fille blonde qu’on y voit est sa fille, Gwlad.

    Encore bravo pour cette très jolie histoire.

  4. Annie Lapeyre

    J’ai adorrré!!!

    Je suis retombée en enfance pendant la lecture de ce conte si passionnant et tellement bien illustré

    Les talents se sont additionnés pour le plaisir de lire et de regarder

    je vais de ce pas l’envoyer à mes petits-enfants Thomas 9 ans,Coralie 7 ans etBruno 4 ans

    Et moi qui adore chanter des chansons pour enfants ,il ne reste plus à Emma qu’à transformer ce conte en chanson
    Avec son talent,cela lui sera facile

    Merci pour ce conte plein d’imagination

    Annie

  5. Emma

    Je suis si contente de lire tous ces adorables messages…
    Je n’en reviens pas !
    J’espère que tous ces petits loulous vont aimer le conte. Faites-les dessiner si vous pouvez !
    Merci encore.
    Petit secret (le 1er collage intitulé « Replète la Sorcière réfléchit à son menu  » est en train de sécher…) : sera bientôt on the emmacollages blog…
    Bonne soirée.
    Emma

  6. anti

    « Faites-les dessiner si vous pouvez ! »

    Excellente idée ! Et encore bravo et merci pour ce délicieux moment avec Replète !

    anti

  7. ramses

    Très joli conte. Cette sorcière avalée par un aspirateur, le balai qui fait de la résistance et la fin qui finit bien, ça devrait bien plaire aux enfants. je n’avais pas reconnu Anti « en sorcière » ! Ne me dis pas que tu te soumets à des séances d’aspirateur pour garder la ligne ?

  8. Lili

    C’est une bonne idée, originale, ces illustrations sous forme de photos ! C’est réussi, toutes mes félicitations ! Emma, je suis contente pour toi de voir que ton conte « a pris chair », et à mon avis, il peut encore grossir de quelques photos (ou dessins) !
    Bien affectueusement,
    Lili

  9. anti

    Ah ! Ah ! Mais que vois-je ? Une autre conteuse dans les rangs ! J’irai voir ça de plus près un peu plus tard ! Le site et les liens sont très alléchants en tout cas Lili !

    Ramses ? T’inquiète ! Mes enfants n’ont plus ne m’avait pas reconnue ! Enzo quant à lui était émerveillé par mon beaaaaaau chapeeeauuuu ! Moi aussi je l’aime bien mon chapeau de sorcière ! Pour l’aspirateur, je ne peux rien te cacher ramses, oui, voilà, pour garder la ligne je passe l’aspirateur ! Je fais aussi du jardinage, du jogging, du vélo (ouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuaiiiiiiiiiiiiiiiiiiissssssssssssssssssss ! J’ai un nouveau vieux vélo que je vais tester tout de suite pour aller en villlleuh), je mange du beurre, du Nutella, des crêpes, des gâteaux au chocolat et des bonbons pour équilibrer le tout, et surtout je ris !

    anti qui rit

  10. Emma

    Merci Lili (je suis en vacances à Paris aujourd’hui, à Rouen demain et à Perpignan jeudi…)
    Replète est en effet en train de prendre chair, mais sur mon blog cette fois (1er collage en ligne dans quelques minutes).
    Bisous,
    Emma

  11. Emma

    Oui, c’est bien ça…
    J’en ai d’autres qui se préparent, mais je ne vais pas pouvoir finaliser avant jeudi ou vendredi (j’ai la bougeotte…)
    Dis, dis, c’est pas trop moche ???
    Emma

  12. Adele Riner

    Pas encore vu les collages, mais j’ai adoré le conte… Et je suis sûre que ma petite Léonore, à qui je vais le lire demain, va déployer ses grandes oreilles.
    Quant à la photo de la sorcière, Anna et Anti, j’espère que vous avez gardé la panoplie pour m’en affubler lors de ma prochaine visite ! Avec mon tour de taille je serai beaucoup plus convaincante en Replète qu’Anti qui est fine comme une liane !
    MDR

  13. Emma

    Merci Adèle !
    Surtout donnez-moi des nouvelles des réactions de Léonore et n’oubliez pas de les faire dessiner tous ces petits !
    Bonne idée de multiplier les photos de Replètes … et de faire évoluer son tour de taille.
    Emma

  14. anti

    Pour l’évolution du tour de taille, on a c’qu’il faut : le gâteau au chocolat et le Nutella ! Par contre, je ne prête pas ma robe mutli-usage : déguisement de sorcière, robe de princesse, chemise de nuit, robe de chambre, tenue de jardin… J’en ai d’autre qui feront l’affaire, déjà testées pour halloween.

    Pour les collages, c’est très sympa. Elle a de ces guiboles la Replète !!! Mdrrrr !!!

    anti, nous sommes toutes des sorcières !!! Gniark ! Gniark !!!

  15. Emma

    Anti,
    As-u vu le commentaire que je t’avais laissé sur les lys ?
    Une réaction ? (seulement, si tu le souhaites et si tu disposes d’un peu de temps)
    A bientôt,
    Emma

  16. Anna Galore

    Coucou Emma, nous étions pour tout le weekend à Barcelone, il est 22h50 et Anti n’a pas encore remis le nez dans son PC (là, elle joue du piano à Réginelle, voilà, vous savez tout). Je pense que tu auras ta réponse demain au mieux !

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