C’est la question qu’a posé Philosophie Magazine à mille personnes, parents ou pas. J’ai entendu hier à la radio l’interview du rédacteur en chef du magazine qui commentait les résultats de l’enquête.
Ils sont rassemblés dans le petit article suivant, trouvé sur le site du Figaro.
Philosophie magazine publie dans son numéro de mars un sondage réalisé par la Sofres (1 000 personnes interrogées en face à face du 2 au 5 janvier, choisies par la méthode des quotas), sur le thème : «Pourquoi fait-on des enfants ?».
91 % des personnes interrogées ont des enfants, souhaitent ou auraient souhaité en avoir, et 9 % n’en ont pas et ne souhaitent pas en avoir.
Parmi ceux qui en ont ou souhaiteraient en avoir, une majorité (60 %) justifient ce choix par le fait qu’«un enfant rend la vie de tous les jours plus belle, plus joyeuse».
47 % pensent que cela permet «de faire perdurer sa famille», 33 % qu’«un enfant donne de l’amour et permet d’être moins seul quand on vieillit».
À un moindre degré, faire des enfants «c’est faire cadeau de la vie à quelqu’un» (26 %), cela «rend plus solide la relation de couple» (22 %) et aide à «devenir adulte» (22 %). 6 % reconnaissent avoir eu un enfant sans raison particulière, ou par accident.
Les réponses, remarque Philosophie magazine, varient peu en fonction du sexe, de la situation professionnelle, du niveau de diplôme, du statut marital ou des pratiques religieuses.
Source : Le Figaro
« cela «rend plus solide la relation de couple» »
Eh bah si on faisait des enfants pour consolider le couple ça se saurait. Je pense au contraire qu’il faut déjà être un couple bien solide avant de faire des enfants… Wouah parce quand ils sont là, ça déménage !!!! 🙂
J’ai appelé mon premier enfant « Dorian » dérivé de Théodore, Théo/Doron : cadeau de Dieu, cadeau de la Vie.
Avoir des enfants ? Je ne me suis jamais demandé si j’en n’aurais pas. Ce qui est très différent. Pour moi, ça a toujours été une évidence. S’il n’y avait la ou/et les raisons, j’en aurai mis au monde plein.
anti
Initialement, quand j’étais très jeune (ado, on va dire), je n’en voulais pas, vu le monde qu’on allait leur offrir c’était pas la peine…
Maintenant, j’en ai trois, j’ai changé, je les ai voulus, pas pour le prolongement de la vie, etc. On s’en fiche de ça. En fait, j’ai confiance en eux, et je sais qu’ils construiront un meilleur avenir que nous. Comme je dis tjs, ils seront moins c…
C’est amusant que personne n’ait répondu : « par amour ».
Par amour de la personne avec qui on les fait, pour l’amour que l’on porte en soi et que l’on souhaite leur offrir…
C’est tout cet amour-là qui m’a donné envie d’avoir des enfants.
Adèle,
Très juste… D’ailleurs, « les enfants de l’Amour » s’en sortent mieux dans la vie, en général, que ceux qui n’étaient pas désirés…
Il n’y a pas si longtemps que l’on peut choisir d’avoir des enfants ou pas… Les anti-contraceptifs n’ont que 40 ans…
La prochaine étape, c’est l’euthanasie programmée… Place aux jeunes !
Et la contraception ? C’est place aux vieux ?
anti
Je repensais à ce que tu écrivais Adele et du coup je me suis posée la question de savoir comment le sondage a été fait. En général, on propose une liste de réponse possible ce qui expliquerait l’absence de la réponse à laquelle tu penses, malheureusement, je n’ai rien trouvé.
anti, fan des bébés.
Au premier, on n’y pense pas vraiment. Au second, on reconnait les joies que ce petit être peut nous apporter. Ce qui ne nous empêche pas de voir les moments plus difficiles à passer. Mais, déjà, l’expérience nous aide à moins nous en faire . Le troisième est un cadeau pour la famille, car chacun trouve sa joie.
Je ne sais pas si c’est le fait que mes deux premiers fils ont assistés à l’accouchement, j’ai senti des liens encore plus forts.
Comme anti, j’aurais aimé en avoir, au moins 5 mais, malheureusement, le côté financier nous freinent.
J’ai eu des enfants parce que j’aime les enfants. Tout simplement!
j’en ai cinq Lison mais c’était le coté financier qui m’intéressait (alloc)
Non…. jdéconne
En fait je ne sais pas pourquoi j’ai (nous?) fait des enfants. Je n’y avais jamais réfléchi. Le premier c’était parce que c’est la suite normale du mariage, on veux un enfant parce que ça donne un sens à la vie, à l’union.
Le 2ème: accident
Le 3ème accident
Le 4ème pour avoir une fille à la suite des 3 garçons
La 5ème pour avoir une fille à la suite des 4 garçons
Comme anti, je ne me suis jamais posée la question d’en avoir ou pas étant jeune. Et contrairement à Lillieslay, -bien qu’ayant toujours eu conscience de la violence du monde et de l’humain (très tôt)-, j’ai toujours été persuadée qu’un enfant était la somme de toutes les forces et de tous les espoirs.
Je m’explique. Peu importe le milieu dans lequel il voit le jour, il a potentiellement toutes les chances. Et c’est bel et bien un cadeau que de donner la vie, les raisons sont accessoires. J’aimerais pouvoir me dire que là où l’amour exite, l’enfant paraît mais ce n’est pas le cas.
En ce qui me concerne, tout a toujours été question d’amour. Je voulais le partager, le donner, le démultiplier.
Mais je crois qu’il y a aussi une dimension égoïste intrinsèque dans le fait de vouloir avoir des enfants. La mise au monde d’un être proche de nous physiquement comme une page blanche à remplir de Ses mots avec notre écriture…
J’adore les enfants pour tout ce qu’ils m’apprennent sur moi-même et le reste du monde, et si j’en voulais c’est sans doute que j’avais énormément de choses à apprendre.
Bloo.
Pourquoi est-on né?
Pourquoi meurt-on?
Il faudrait répondre à ces questions.. qui sont à la fois si personnelles et si universelles..
C’est la réponse de la vie à la vie, dans toutes ses dimensions, je pense, qui nous pousse à « faire » des enfants (beurk » quelle expression triviale..)
Nos enfants,
Eux ils disent que c’est normal, que c’est parcequ’ils voulaient des parents..lol
Je te retrouve bien la Sapotille ! Parce qu’ils voulaient des parents… Trop bien !
En tout cas, pour moi, c’est une des plus belle et parfois angoissante expérience de la vie en tant que maman. Je n’ai pris conscience de la mort qu’en étant enceinte de mon premier. J’ai compris qu’en donnant la vie, on condamne à mort. Ca a duré plusieurs jours puis c’est passé. Voir mon ventre s’arrondir de semaines en semaines, mon corps s’allourdir de la vie naissante, sentir et voir ce petit être bouger en moi… c’était magique ! Je reste fascinée par la grossesse et l’accouchement. Ca, je peux en parler pendant des heures. J’ai adoré. Caque fois, ce fut un passage au paradis, dont j’ai rapporté des anges.
anti
« Je n’ai pris conscience de la mort qu’en étant enceinte de mon premier. »
idaime…
je me demande comment font les hommes?
« J’ai compris qu’en donnant la vie, on condamne à mort. »
et qu’en risquant la mort(moins maintenant mais quand même..) on permet le passage de la vie..la précieuse vie..
« c’était magique ! Je reste fascinée par la grossesse et l’accouchement. Ca, je peux en parler pendant des heures. J’ai adoré. Caque fois, ce fut un passage au paradis, dont j’ai rapporté des anges. »
idaime, re..
Cette conscience de la mort et de la vie représente une justification de sa raison d’être, la transmission de la vie vécue physiquement avec tous les paramêtres nécessaire à son intégration. C’est à ce moment que la conscience d’exister atteint l’esprit et pour ne pas être trop technique permet le passage de l’avoir à l’être. Par contre et vous le remarquez avec raison ce processus est beaucoup plus difficile pour les hommes qui ont besoin de davantage d’introspection pour arriver à ce même résultat et explique cet attachement à l’avoir et à la domination qui tient les hommes plus longtemps. C’est sans doute également ce qui explique que le nombre de femmes éveillées est plus nombeux que celui des hommes (dans nos régions).