L’épave du HMS Victory, navire qui a coulé en 1744, a été découverte dans La Manche.
Selon France-Info, le butin pourrait dépasser 1 milliard d’euros, dont la moitié pour Odyssey, l’entreprise spécialisée qui a retrouvé les restes du navire avec des moyens de détection sophistiqués.
Un plongeur professionnel interrogé précisait que le site où se trouve l’épave est l’un des pires possibles pour y envoyer des plongeurs: courant très fort, noir absolu en raison de la profondeur et forte turbidité liée au courant. La récupération du butin se fera donc grâce à des robots.
Voici une dépêche de l’AFP qui donne plus de détails sur la découverte de l’épave et ses conséquences.
LONDRES (AFP) — La société américaine Odyssey a découvert l’épave du HMS Victory, navire amiral britannique qui a sombré en 1744 et dont le successeur éponyme a mené l’amiral Nelson à la victoire face à l’armada franco-espagnole à Trafalgar, selon la presse britannique dominicale.
« Les plongeurs pensent qu’ils ont trouvé les restes de l’un des plus prestigieux voiliers britanniques qui ait jamais vogué sur les mers », a écrit le Sunday Times, précisant qu’Odyssey devrait annoncer cette découverte lundi.
Le HMS Victory aurait coulé près des Casquets, rochers au large des îles anglo-normandes de La Manche, en 1744 dans une tempête en revenant d’Espagne. Les 1150 personnes à bord ont péri.
A son bord se trouvaient surtout 100 canons en bronze qui vaudraient entre 10.000 et 20.000 livres (entre 11.354 à 22.709 euros) pièce aujourd’hui, selon The Observer.
Le HMS Victory avait été lancé en 1737. Comme il est de tradition dans la marine britannique, le vaisseau amiral qui lui a succédé en 1765 a repris le même nom et c’est de son bord que Nelson a dirigé la bataille de Trafalgar en 1805.
« Nous savons qu’Odyssey affirme avoir localisé l’épave d’un navire de guerre britannique de l’époque des voiliers, qu’ils pensent être le HMS Victory qui a disparu en 1744 », a indiqué dimanche un porte-parole du ministère de la défense.
« En supposant que l’épave soit bien celle d’un navire de guerre britannique, les restes sont protégés par l’immunité souveraine. Cela signifie qu’aucune action intrusive ne devra être menée sans le consentement explicite du Royaume-Uni », a-t-il ajouté.
Le principe de « l’immunité souveraine » s’applique aux navires appartenant à des Etats ainsi qu’à leurs épaves, ce qui « interdit toute intrusion non autorisée ou exploitation à des fins commerciales ».
Selon le site internet du quotidien espagnol El Pais qui évoque également la découverte du HMS Victory, Odyssey avait pris soin de signer un accord avec le MoD pour explorer la Manche et partager les découvertes.
Odyssey, basée en Floride, est en litige avec l’Espagne après la découverte en 2007 du plus grand trésor sous-marin jamais trouvé – 500.000 pièces d’argent et des centaines d’objets en or.
« Odyssey avait pris soin de signer un accord avec le MoD pour explorer la Manche et partager les découvertes. »
C’est quoi le MoD ?
C’est trop bien ces histoires de trésors qu’on découvre encore ! C’est comme les découvertes archéologiques, ça me laisse rêveuse ces « terras incognitas ».
anti, corse R
Le MoD, je pense que c’est le Ministry of Defense (ministère de la défense) dont dépend entre autres la marine de sa gracieuse majesté.
…et les terra incognita sont dans ce cas sous la mer !!!
D’ailleurs, la nouvelle version de Google Earth permet d’explorer justement un certain nombre de fonds marins – j’en reparlerai prochainement.
Ce monde fermé des « inventeurs » est fascinant. D’énormes moyens techniques sont mis en jeu pour rechercher les trésors enfouis… J’imagine la « montée d’adrénaline » lors d’une telle découverte.
Celle-ci promet de faire parler d’elle, autant que celle du Titanic.
« Et retrouver de l’or au fond d’un paradis fiscal, c’est balaise. »
Mdr, Miss !