Pourquoi faut-il aimer Noël? Tout a pourtant déjà été dit contre cette fête :
– Ce n’est devenu que tardivement une célébration chrétienne, au prix d’un bricolage plutôt pathétique. Si le Christ a existé, quelle chance y a t-il qu’il soit né un 25 décembre? Une sur 365. D’ailleurs, jusqu’à ce concile du 4e siècle qui en a décidé ainsi, le débat faisait rage entre partisans du 18 novembre et tenants du 6 janvier (ce qui est toujours le cas des Orthodoxes), voire en septembre-octobre selon les indices donnés par la Bible ou en mars selon d’autres. La date du 25 décembre a été finalement retenue avec pour seule motivation de remplacer une fête païenne rendue au dieu Mithra, qui se tenait dans la semaine du solstice d’hiver – une période de l’année fêtée depuis la préhistoire. C’est en effet celle où les jours se mettent à nouveau à rallonger, d’où la célébration du retour à la vie, de la Fécondité. La Nativité remplaçant la Fécondité, voilà qui ne manque pas d’humour quand on y pense. Le mot Noël, apparu en 1112, est une déformation du latin natalis.
– Comme l’a rappelé Anti, le sapin de Noël a une histoire plutôt glauque, ce qui ne l’empêche pas – bien au contraire – d’être hilarante a posteriori.
– Le père Noël a été imaginé, tel qu’on le connait aujourd’hui, par un publicitaire qui travaillait pour Coca Cola au début du 20e siècle et qui lui a donné les couleurs de la marque (rouge et blanc). Plus personne ne se souvient de la campagne de pub de l’époque mais le mythe du père Noël, vieil homme débonnaire à la parka rouge et la barbe blanche, est resté.
– C’est surtout une fête très agressivement encouragée par les commerçants de toutes sortes pour inciter tout le monde à acheter des quantités invraisemblables de cadeaux, même dans les périodes de crise les plus sombres, sous prétexte que Noël, c’est sacré, voyez-vous.
Oui, tout a été dit pour expliquer en quoi Noël est quelque chose de factice, voire de malsain.
Pourtant, Noël est et reste un moment magique de l’année partout dans le monde, pour une raison toute simple.
C’est que, pendant des semaines avant ce fameux 25 décembre, tout le monde ne pense plus qu’à une chose: trouver des cadeaux qui feront plaisir.
Surtout si c’est pour des enfants.
Allumer des étoiles dans leurs yeux, illuminer leur visage d’un sourire.
Leur donner de façon visible, ce jour-là entre tous, de l’attention et de l’amour.
Et les familles, souvent dispersées, que ce soit par les nécessités de la vie ou par les brouilles comme il y en a toujours, se réunissent ce jour-là. Autour de leur plus beau trésor : autour des enfants.
Le vrai cadeau de Noël, il est là.
Alors, vive Noël, la fête de tous les enfants – même s’ils sont grands.
Fécondité, nativité, enfants, famille, cadeaux… La boucle est bouclée.
Pensée pour tous ceux qui seront heureux. Pensée pour tous ceux qui n’auront rien.
Joyeux Noël à tous.
Oui ! Voilà comment je vois Noël : La fête des enfants, de la magie et des lumières.
D’autant qu’en tant qu’athées (tankaté on dirait du tahitien), le truc de la naissance du ptit jesus et tout le tremblement religieux ne nous concerne pas. Je mets pourtant une crèche quand les enfants sont petits parce qu’il prenne cette histoire davantage pour un conte de noël interactif. Jusqu’à un certain âge, ils aiment bien mettre le petit bébé (comme disait un de mes ptits gars à 4-5 ans) dans la crèche à minuit. Et quand ils étaient plus petits ils étaient tout étonnés de le trouver de l’y trouver au ptit matin… Comme le truc des gateaux et du lait laissés pour le pere noel et dont ils ne trouvent plus trace… Un peu comme à Halloween où on joue à se faire peur, à Noël on joue à la « magie ».
A une epoque où je trouve qu’on demande aux enfants de grandir trop vite, je prends beaucoup de soin à les laisser « régresser »pendant ces fêtes-là. D’ailleurs cette année mes deux grands ne croyant plus au pere noel et mon tout ptit étant trop tout ptit, ça m’a manqué de ne pas avoir à poster les courriers vers le grand nord… Pff c’est pô juste, je vais exiger qu’ils fassent des lettre au pere noel jusqu’à leur 25 ans !!!
PS : Et je vais moi-même demander au papanoel, un neurone spécial pour l’ortho-grammaire…
même si j’ai jamais écrit au père Noël, j’aime bien cette fête car elle nous donne envie de faire plaisir aux autres. Ce sont des moments en famille chaleureux… alors qu’il fait froid dehors. Vision naïve, cerveau prisonnier de la matrice consommatrice etc. M’en fiche ! J’AIMEUH ! NOELEUH !
Et cela n’empêche pas de voir le malheur des autres, bien au contraire, comment partager avec les autres si on n’a même plus un sourire pour nous éclairer.
Sans vouloir insister sur le côté glauque, « Joiuse » (d’où vient joyeux) était aussi le nom de l’épée de Charlemagne… On y revient !
Trève de plaisanteries. J’aime ce moment camouflé au creux de l’hiver, porteur d’espoir, car moment qui contient en puissance la renaissance de la nature, des heures du jour qui vont prévaloir sur les heures de l’ombre, des réunions qui vont remplir d’énergie toutes les parties d’un tout.
Depuis des années je relis la même histoire à cette époque. Je vais même en faire une note tiens !
anti
Noël !
Il existe le Noël lumineux,
Celui qui rend notre coeur heureux !
Le Noël qui se perd avec le temps,
Triste réalité du moment !
Quelquefois un Noël oublié
Pour de pauvres âmes égarées…
Le Noël en solitaire,
Quelle grande misère
Encore sur notre terre !
Mais il y aussi le Noël chantant
Qui va apporter aux enfants
La magie et le rêve d’un instant !
Il y a le Noël dans nos coeurs,
C’est le Noël du bonheur…
Un grand sourire dans le regard
Car l’enfant est rempli d’espoir,
Et puis c’est le jour de l’année
Où il se prend à rêver !
Pour lui un moment de tendresse,
Partagé avec liesse…….
Le Noël peuplé d’amour
Revient toujours.
Alors petits et grands,
Oubliez vos tourments.
Joyeux Noël à vous tous,
Que cette journée vous soit douce…..
Zaza
Pour moi, Noël, c’est communier. On peut même y rajouter un Q et un U : c’est également communiquer. Notre joie, notre espoir, notre condition humaine commune et quand même partagée. C’est prouver aux 364 autres jours notre capacité d’émerveillement. Notre don d’humanité. Alors oui, c’est vrai que le grand barnum consumériste me hérisse un peu le poil. Mais quand les rideaux des boutiques ont été tirés, alors là… oui… place royale à ce qui est vraiment important : les regards, les rires. Le partage. Le partage, bordel…
Sans oublier que dans « communiquer », il y a « commu ».
Euh… pas pu m’empêcher, hu hu
Je ne savais juste pas laquelle, d’Anti ou de toi, allait « la faire » en première ! Match point : Miss Anna. Sorry, Miss Anti !
J’ai profité honteusement du fait qu’elle était occupée à rédiger une autre note, am I not devilish…
C’qu’on est « prévisibles » 😉 Tssss !!! Bon, c’est pas le tout ! Faut penser à nous nourrir !
anti, dalle, grosse dalle.
bien Zaza ton poème .
Je n’ai pas compris votre jeu de mots avec « commu » ?
commulysse, communiste,
pourquoi vous n’avez pâs dit « il y a niquer »
C’est du second degré ou quoi ?
pitié
Voie ? Arrête le punch ! Ben oui ! Second degré voir même 31e !
anti, commulysse 31.
Et dans « concupiscent » il y a… euh… non, attendez, on va plutôt prendre « confesse », ah non, pas mieux, enfin bref.
Anna, dans « des seins animés » il y a souvent Mickey
Y’a aussi MaqueueDonald ?
anti
et mabit Mickey ?
Je sens que je vais faire fleur bleue après ça ^^
Noël, ben oui, pour moi aussi, c’est la fête des enfants… Tous les enfants ! Et surtout, c’est la famille au plus large ! Tous ceux qu’on voit si rarement… L’occasion de retrouver des rires, des sourires autour d’une table de fête ! Et surtout, une fête dans le coeur ! un moment de partage… Une attention à l’autre… Je retrouve le goût de Noël parce que c’est bon, tout ça !