Hier soir, j’ai appelé Georges-André et, pour la première fois, nous nous sommes parlés. Nos premiers mots ont été sur cette sensation toujours étonnante de passer soudain du virtuel au réel.
Etonnante parce que d’un côté, il y a cette familiarité due au fait que nous avons échangé plein de mails, travaillé ensemble sur un projet, discuté de certains sujets en détails, partagé des anecdotes de nos passés respectifs, senti l’amitié qui se créait… et d’un autre côté, nous ne sommes jamais vus et nous ne savons en fait que très peu l’un de l’autre.
Du coup, nous avons parlé pendant plus d’une demi-heure de toutes sortes de choses, sautant sans arrêt du coq à l’âne tellement il y a de choses qui restent à dire – et c’est tant mieux, bien sûr. Anti a également participé à la conversation.
Nous nous verrons la semaine prochaine, en vrai. Un nouveau grand moment se prépare.
Le livre qui nous a rapprochés est désormais prêt à être imprimé. Lui aussi va passer du virtuel au réel. Les PDF ont été téléchargés sur le site de Jouve. Il ne reste qu’à préparer une sortie papier du manuscrit pour contrôle, joindre le bon de commande et le chèque. Nous ferons cela la semaine prochaine.
Vers la mi-janvier, Georges-André recevra ses livres – « Le Paradise » pour de vrai.
Je sais ce qu’il va ressentir. Zaza, Voiedorée, Réginelle, Monilet, Olivier, Slay – pour ne citer que quelques habitués de ce blog qui ont eu eux aussi leur(s) livre(s) dans les mains – le savent aussi. Inutile de tenter de le décrire. L’émotion sera forte, belle, inoubliable, presque comme la naissance d’un enfant.
C’est un immense plaisir que d’y avoir contribué.
Très belle journée à tous
Illustration : Adam, cloître de San Juan de La Peña (XIIème siècle)
Quelques liens :
Coup de coeur à Georges-André Quiniou
Livres Ka, deux nouveautés
Train Corail, une nouvelle de Georges-André
Le site de Georges-André
« Il est minuit à tokyo, il est cinq heures au mali
Quelle heure est-il au paradis ? »
Bravo à tous les deux ! Un beau cheminement qu’il est émouvant de partager avec vous.
anti, 9 h 19 au Paradis.
Le paradis.. la naissance d’un enfant..
des échos qui se lient.. cette photo de couv’ qui ressemble tellement à ce chapiteau de Vézelay.. le soi disant « Daniel dans la fosse aux lions ». mais là pas le temps ..
(et peut être pas le lieu dans cette note-ci , certainement..
En tout Ka.. impatiente de vous lire 🙂
vivement, oui ! durant les vacances je prendrai le temps de rattraper tout mon retard lecture… Eh, la lecture du livre de Georges fait partie de mes projets.
Euh.. Ben, c’est pas pour ces vacances là alors 😉
anti, coucouk !
« Euh.. Ben, c’est pas pour ces vacances là alors 😉 »
Bon OK, je rattraperai juste une « partie » de mon retard. 😉
J’y arriverai ! non mais.. :-p
LilieMMA ?
anti, assurancetourix
Ce n’est pas une question de retard, c’est parce que le livre de Georges-André ne sortira que vers le 15 janvier. Remarque, si tu es en vacances jusqu’à fin janvier, ça peut le faire, hein 😉
Je dirai même plus, c’est une question d’avance.
anti, toujours une langueur d’avance.
Toi tu n’as pas ta langueur dans ta poche.
Anna, langue élue
J’ai faim.
anti, annafemmée
Félicitations à tous les deux, la couverture est trés belle. Il me tarde de le lire aussi.
« Il me tarde de le lire aussi. »
Ah ! Ca y est ! T’es contaminée toi aussi ou alors c’est Noël.
Mdrrr ! Je ne connais que Anna qui utilise cet expression et Tino Rossi et Miss you, mais je crois que c’est un cas de contamination aussi. En tout cas, ça me fait hurler de rire cette expression.
anti, tant que le jour se lève, c’est qu’on est encore là pour le voir.
EN parlant de retard je pensais à ton livre Anna. 😉 Mais, bon, OK j’écris pas tous les mots, je les pense et j’oublie de les écrire. Par contre, moi qd j’écris je me comprends, c’est déjà ça. 😀
et je ne dirai qu’une chose : » il me tarde de le lire ». Hein, Anti ? 😉
Miss You a été contaminée par Tino Rossi ???
En tout cas, moi, il me tarde de manger. L’esprit est fort mais la chair a faim.
Anna une anna deux anna trois soleil !!! j’arriiiiiiiive
Mdrrrrrrrrr !!! Toutes les trois !
anti, j’ai !
on mâtine or aussi…
(envie de poésie ce matin)
Anna tu parlais de langue élu de milray n’est ce pas ?
Un livre qui parait c’est toi qui touche la sensation de la vie, un moment de présent dans la continuité de ton existence, une larme qui s’arrête et ne coule plus, un premier baiser à soi-même, une plaie qui se ferme et une impression d’infinitude…..
Que c’est beau, ce que tu exprimes, Voiedorée…
Merci.