Gutten morgen de Ludwigshafen, où se trouve mon hôtel, à deux pas de Mannheim. Chambre avec vue, certes, mais vue sur quoi ? Euh, sur une quatre-voies qui traverse une zone, comment dire, ben une zone, quoi.
Attention, hein, je ne veux pas dire que tout est moche en Allemagne, loin de là (j’adore Berlin et les paysages bavarois, entre autres exemples). Mais là, ben…
Ah ma pôv’dame, c’est donc pour ça qu’il y a tant de gens qui viennent passer leurs vacances chez nous ! Oui, je sais, je suis là pour bosser, c’est pas les vacances, d’accord, bon, okédacor.
Sauf que quand je bosse à Nîmes, je suis en vacances à chaque fois que je regarde par la fenêtre et je suis en vacances à chaque seconde que je passe chez moi et je suis en vacances partout où je me promène dans la région.
Je suis même en vacances quand je prends la route pour aller bosser. La preuve, voilà l’autoroute hier matin quand je roulais pour aller prendre mon vol à Marseille.
Alors ? On dirait pas des vacances dans un pays de rêve, ça ? Elle a pas magnifique, cette quatre-voies là ? Demain en fin d’après-midi, je la prendrai dans l’autre sens. Ca tombe bien, après avoir admiré le lever du soleil hier, je pourrai admirer son coucher.
Les vacances, quoi.
Très belle journée à tous
Ben en fait… oui, il y a de la beauté aussi dans cette zone et justement j’y reviens, dans ma note qui paraîtra un peu plus tard dans la journée 😉
Et bien, Anna, tu prends des photos en roulant sur une autoroute ?… Ah !… Bravo… Mais tu as rudement bien fait car les photos sont superbes ! Sinon, je pense qu’on peut toujours trouver une petite trace de poésie dans tout, même si, parfois, il faut bien fouiller… Bonne journée en Allemagne qui est à deux pas de là où nous habitons…
« Et bien, Anna, tu prends des photos en roulant sur une autoroute ?… »
Oui mais je ferme les yeux pour ne pas avoir peur 🙂
Bonjour ! Bonjour !!! Il est l’or monseignor ! Me voilà réveillée… Naaan ! J’rigole, j’suis réveillée depuis looonnnngtemps déjà !
« Et bien, Anna, tu prends des photos en roulant sur une autoroute ?… »
Eh ouais !
Comme disait Anna hier soir au téléphone « si Anti peut le faire, j’peux aussi ! »
Et c’est vrai, c’est comme ça. Si l’une voit l’autre ou quelqu’un d’autre réussir une chose, la première chose qu’on se dit c’est « c’est faisable, donc, j’peux aussi » et roule ma poule ! Olé (les coeurs).
Tiens, c’est marrant, ce matin, j’ai acheté une superbe carte postale sur laquelle on peut lire : « N’appelez pas embarras du choix ce qui est espace vibrant du possible » du peintre et poète belge Christian Dotremont
anti, espace infini