Aujourd’hui, je serai à Paris toute la journée pour le boulot. Départ 7h48, retour vers 22h à la maison. Deux réunions, un repas, quatre ou cinq cafés mais surtout – et il me tarde – six heures de TGV. Grâce à elles, je serai dans les conditions idéales pour écrire le chapitre 16, l’avant-dernier de mon septième livre, le plus crucial de tout le récit (le 17 sera un épilogue, une respiration, une rémission avant la suite de la trilogie).
J’adore écrire en train. Le voyage appelle le voyage, celui sur les rails mène à celui hors du réel.
On est bien assis, on n’a rien de particulier à faire, la température est neutre, le paysage défile derrière les vitres. Plus d’accès internet, plus de lien direct avec le réseau social ou professionnel, plus de paroles ni d’écoute, rien qui n’accroche spécialement l’attention. Le reste du monde est provisoirement mis entre parenthèses, la réalité s’efface, le temps devient inconsistant.
Conditions idéales pour rêver, laisser errer ses pensées ou, en ce qui me concerne, me fondre totalement dans mes univers parallèles.
Même si je n’en connais encore ni le déroulement ni les détails de ce chapitre 16, je sais ce qu’il doit contenir: la résolution de l’intrigue principale et de tous les petits mystères secondaires qui sont restés inexpliqués jusque là. Il doit être le climax du récit, le bouquet final après une montée en puissance continue, l’apothéose, l’aboutissement, bref, le dénouement.
J’en ai la citation d’ouverture depuis déjà plusieurs mois. Une phrase croisée, une fois encore, dans le livre d’Eliphas Levi écrit en 1854, « Dogme et rituel de la haute magie ». Quand je l’ai lue, j’ai su tout de suite que je l’utiliserais pour ce chapitre-là, tellement elle colle parfaitement avec la quête multimillénaire qui sert de fil conducteur à mon roman. La voici:
« Un autre livre existe encore ; mais celui-là, bien qu’il soit en quelque sorte populaire et qu’on puisse le trouver partout, est le plus occulte et le plus inconnu de tous, parce qu’il contient la clé de tous les autres. »
Allez, je file. Un voyage m’attend. A ce soir.
Très belle journée à tous
Bon voyage et bonne écriture Anna.
Quel plaisir de revoir ces traces de bonheur ici dans ces deux photos.
J’ai trop hâte de lire le dernier chapitre !!!
anti, envie de voyage avec toi.
Et recoucou, je suis de retour, avec un chapitre 16 bien avancé, l’inspiration était du voyage 🙂
Normalement, je le terminerai dans le weekend.
« le voyage appelle le voyage… »
Je suis on ne peut plus d’accord avec toi…
Ce sont des moments hors du temps, qui libèrent l’imagination d’un trop plein de quotidien et laisse s’échapper l’exaltation des sens et le parfum de la découverte.
ça fait cet effet là le train ! ^^
Monilet a lui aussi toujours de belles choses à voir et à dire quand il y voyage ^^
Instants particuliers c est vrai, détachés du temps. Cet endroit a toujours été pour moi un espace privilégié à un retour sur moi ou sur ma vie, sans aucune nostalgie ^^
Alors Anna, j attends avec une impatience non dissimulée le moment où je vais te lire 😉