Une vingtaine de taureaux camarguais toujours en fugue dans les Alpilles
SAINT-RÉMY-DE-PROVENCE (Bouches-du-Rhône) (AFP) — Une vingtaine de taureaux échappés samedi de leur enclos étaient toujours en fugue dimanche en fin d’après-midi dans les Alpilles où les opérations de capture se poursuivront lundi, a indiqué la sous-préfecture d’Arles.
Ces taureaux, de race camarguaise ne sont pas des bêtes de combat et ont des cornes limées. Ils pèsent aux alentours de 200 kilos et sont bien moins imposants que les taureaux espagnols qui peuvent atteindre jusqu’à 600 kilos.
Plusieurs taureaux ont pu être récupérés dimanche dont un qui avait sauté dans un canal, au lasso et un autre endormi avec une seringue hypodermique.
En fin d’après-midi, 25 sur 48 étaient « neutralisés » et les 23 autres localisés dans des champs de tournesols ou des pinèdes, à l’écart des zones urbaines entre Saint-Rémy-de-Provence (10.000 habitants), Eyragues (4.000 habitants) et Maillane (2.000 habitants).
Les habitants et touristes, nombreux dans la région en cette période de l’année, ont été appelés à la prudence.
Les maires des villes concernées ont pris des arrêtés autorisant l’abattage des bovins qui s’approcheraient trop près des zones urbaines.
Une vingtaine de gendarmes, 15 pompiers, des agents de la police municipale de Saint-Rémy-de-Provence et des manadiers à pied et à cheval assistés par un hélicoptère des pompiers, ont été mobilisés toute la journée de dimanche. Une partie du dispoistif sera reconduit lundi.
Les habitants, habitués à des fugues de taureaux, ne cédaient cependant pas à la panique, et tout en restant prudents, faisaient des commentaires amusés, a constaté une correspondante de l’AFP.
En décembre 2004, une cinquantaine de taureaux s’étaient déjà enfuis de leur enclos dans la région de Saint-Rémy-de-Provence pour une cavale qui avait duré trois semaines pour certains d’entre eux.
Les taureaux échappés samedi appartiennent à la manade des Alpilles. Un acte de malveillance n’est pas exclu, selon les autorités, des fils de la clôture de l’enclos ayant été arrachés.
La manade des Alpilles est un élevage spécialisé dans la fourniture de bêtes pour les lâchers de taureaux et les courses camarguaises, très populaires dans le Sud-Est de la France.
Les deux photos sont de moi et datent de 2002, rencontre en pleine nature d’un petit troupeau tout à fait paisible.
« Les habitants […] faisaient des commentaires amusés »
Effectivement, je confirme: quand on en parlait ce matin au boulot, entre « gens d’ici », ça nous faisait tous bien rire 🙂
La « correspondante de l’AFP » doit être quelqu’un du Nord mdrrrr
Belles bêtes…
anti, échappée belle.
Je suis pour la liberté des toros ! M’enfin……
Miss? Oui, photos prises en hiver, en milieu d’après-midi 😉