Le soleil luit pour tout le monde mais il éclaire des scènes tellement différentes de celles qui nous sont familières.
Ce matin, en admirant comme chaque matin la quiétude du jardin et de ses environs, j’ai repensé, je ne sais pas pourquoi à cette série de photos de Pieter Hugo prises au Nigeria, l’une des belles découvertes des Rencontres de la Photographie d’Arles.
Quoi de plus banal que des hommes et des enfants avec leurs animaux de compagnie. Ici, nous avons la plupart du temps des chiens et des chats. Là-bas, dans ce quartier de Lagos, ce sont des hyènes et des babouins.
Images décalées, étranges, que je vous encourage à aller admirer sur le site de Pieter Hugo, dont je mets le lien en bas de ce mot. Juste pour se rappeler que la diversité de notre monde est sans limite et la normalité une notion très relative.
Cliquez sur ce lien pour aller sur le site de Pieter Hugo.
Très belle journée à tous
L’une de nous (Anti) me fait remarquer à juste titre que ce ne sont pas des Nigérians pris au hasard dans Lagos mais des gens qui ont apprivoisé les bêbêtes en question et qui en ont fait leur gagne-pain.
N’empêche, c’est pas tout le monde qui a une hyène à sortir pour faire ses besoins et à carresser le soir à la veillée, moi j’dis.
Anna, plein Sud
Hé Zaza, c’est ça qui te faudrait pour empêcher les chiens de venir faire leur crotte dans ton chemin mdrrrrrrrrrrr
Je suis allée voir les autres photo sur le site… Pour être tout à fait honnête, ces images me font mal au bide parce que voir ces animaux sauvages hors de leur cadre naturel, ça me fait mal.
ALors j’ai lu la partie texte et je n’ai pas été étonné que le photographe ai eu quelques soucis avec les defenseurs de la cause animale. Mais il a néanmoins raison quand il dit, en substance, que de voir ces animaux ainsi choque le monde entier alors que personne n’est choqué par la misère qui sévit là-bas et qui conduit les hommes à vivre de ces expédients…
Compliqué de vivre sur Terre, j’vous l’dis !
il n’y a pas qu’au Nigéria!!!!!
http://voiedoree.oldiblog.com/?page=photo&id=1460325
Voiedo !!! Pfffff !!! Mais n’empêche, vous êtes très beaux tous les deux.
Qaunt à la remarque, c’est même un peu plus que ça : le truc, c’est que le photographe « a créé la série The Hyena and Other Men lors d’un séjour au Nigeria avec une troupe de dompteurs et leurs hyènes, singes et serpents domestiqués. Les hommes et leurs animaux posent dans des environnements urbains déserts. Prises entre deux spectacles de rue, les photographies dégagent une sérénité qui bouleverse la tension physique des animaux et de leurs dresseurs. La complexité de la relation entre l’animal et son maître, nuancée par les luttes de pouvoir, de possession et d’affection, est palpable », c’est comme si un photographe prenait des lions et autres animaux en France quoi, c’était ça ma remarque surtout. C’est en les voyant comme çà et pour ce quelles sont qu’elles ne m’ont pas dérangées pour les animaux.
So ? Ta remarque me fait penser à la fameuse « Il a été décidé de tuer tous les Juifs et tous les coiffeurs »…
Sinon, le coup de la hyène pour garder Zaza land c’est énorme ! Trop fort !
anti
Honnêtement, moi, elles ne m’avaient pas choquée non plus. Je leur trouve même une certaine tendresse (la hyène semble même bien mieux nourrie que celles que j’ai pris en photo à Sigean il y a quelques années!).
La question que tu soulèves, So, n’est pas simple: où commence et où s’arrête l’habitat « naturel » d’un animal? Nos sommes plusieurs à avoir des chats ou des chiens et tout le monde trouve ça normal. Ces animaux sont, bien entendu, proches des hommes… mais depuis seulement une dizaine de milliers d’années, autrement dit un clin d’oeil à l’échelle de l’humanité. Avant cela, les chats et les chiens étaient des prédateurs féroces et leur habitat naturel n’avait rien à voir avec celui d’aujourd’hui. Si quelqu’un avait pris le même genre de photos entre un homme et un chat il y a dix mille ans, elles auraient créé une émotion considérable. La nature du décalage qui sous-tend ces images est avant tout temporelle.
Euh Anti… Là je ne vois pas du tout le rapport avec : « il a été décidé de tuer tous les juifs et tous les coiffeurs… » Eclaire-moi pliz !
Anna, en ce qui me concerne je ne vis pas à l’échelle temporelle divine donc là, maintenant, ce genre d’image (autant que les zoos et autres cirques d’ailleurs) me fait mal.
Ceci dit, sans animosité aucune évidemment.
🙂
Aucune animosité 🙂
Je ne vis pas non plus à l’échelle du décamillénaire (et je n’y trouve rien de divin). Je voulais juste dire qu’il y a des photos qui choquent parce qu’elles semblent d’un autre âge par rapport au moment où elles ont été prises ou parce qu’elles montrent des collisions entre deux âges différents. Par exemple: un aborigène avec des lunettes de soleil, un mec hyper branché top moderne qui trouve que c’est trop cool de bronzer tout nu sur une île déserte pour se ressourcer ou un homme qui promène sa hyène comme d’autres promeneraient leur chien.
Mais c’est pô graff, hein 😉
bah voui j’avions comprit ce que tu voulais dire 😀
A propos de décalage, le mini évènement ce matin ici, c’est l’évasion partiellement réussie de 45 taureaux ce weekend d’une manade du coin. Tous les gendarmes étaient mobilisés pour les retrouver, avec hélico et tout. A l’heure actuelle, seulement 25 ont été ramenés au bercail.
Les 20 autres ont dû passer à la clandestinité en se faisant faire des faux papiers 😉
Anna, olé !
« Euh Anti… Là je ne vois pas du tout le rapport avec : « il a été décidé de tuer tous les juifs et tous les coiffeurs… » Eclaire-moi pliz »
« ces animaux ainsi choque le monde entier alors que personne n’est choqué par la misère qui sévit là-bas »
L’association d’idée, c’est que dans la fameuse « blague », en général, les gens disent « Pourquoi les coiffeurs ? », et que peu de personnes réagit sur « les juifs », comme dans le cas que tu cites, les . L’expo porte bien son nom…
Le poids des mots, le choc des images… et après, l’utilisation à outrance parfois, la manipulation aussi.
Je pensais, dans une autre optique à l’utilisation de l’image. Au texte sur le Cormoran de Eco et à cette chanson terrible de Georges Grausi :
’L’ENFANT-MOUCHES
Il est là dans son coin
Le regard pendentif
Traqué par l’objectif
Qui le cerne avec soin !
Débordantes d’affections,
Des mouches en faction
Maquillent de leur mieux
La détresse de ses yeux.
Ce petit grabataire
A-t-il auditionné
Afin de décrocher
Le spot publicitaire
Qu’une cause nous intime
De voir quand nous mangeons
Nous, les chères victimes
De la biennutition.
Son ventre boursouflé
Emet d’étranges sons
Que le briseur de son,
S’efforce d’essouffler…
L’impudique caméra
S’attarde sur ces mouches
Qui dansent la salsa,
Au-dessus de sa bouche…
D’insoutenables images
Alimentent nos foyers
Et devant nos télés
On veut croire au mirage !
Ils sont quarante mille
Comme lui, chaque jour,
A mourir de famine
Et du manque d’amour ?
Les mains recroquevillées
Sur sa cage thoracique
L’enfant semble s’excuser
De n’être point ludique
Devant cette caméra
Où des mouches excitées
Par autant d’intérêt
Se livrent à des ébats.
Un gros plan sur sa couche
Et le film s’achève.
Une musique parachève
Le sort de l’enfant-mouches !
Cautionneurs du tiers-monde
Ne sommes-nous pas semblables
A ces mouches qui s’attablent
Où la misère abonde ?
« l’évasion partiellement réussie de 45 taureaux »
Hé bé ! T’as la K7 ?
anti
Non mais je viens d’être contacté par un taureau dissident en cavale, il m’a demandé l’asile politique à la maison. J’ai dit oui. Chuuuuuuut… C’est Mirou et Paloma qui vont être contents 🙂
J’adore les hyènes ! Trop stylé ! Bravo ! J’aime trop ! Trop !Trop !Trop !Trop !Trop ! Trop !
Trop ! Trop ! Trop ! Vraiment nickel, top niveau, numéro 1 !