Puisqu’on parlait du documentaire de Arte diffusé hier « Sur les traces des Aborigènes » (rediffusion le le 20.05.2008 à 16:45 ), je repense à ce livre lu début juillet dernier, lu avec un grand plaisir d’ailleurs. Il s’agit d’un récit intitulé « Message des hommes vrais au monde mutant : Une initiation chez les aborigènes» de Marlo Morgan.
Comme son titre l’indique avec beaucoup de malice, il retrace la découverte et partant, l’initiation d’une femme, Marlo Morgan, chez les aborigènes ! Naaaan ? Si !
4e de couv :
« Lors d’un voyage en Australie, Marlo Morgan, une femme américaine comme tant d’autres, a rencontré une tribu d’aborigènes préservée du monde moderne et vivant en parfaite communion avec les animaux, les plantes et toutes les forces de la Nature, selon les principes spirituels ancestraux de leur peuple. Avec ces hommes, elle a traversé le désert jusqu’à la « Colline sacrée », marchant pieds nus sous le soleil brûlant, presque sans boire et sans manger. Après une série d’épreuves rituelles, les hommes vrais l’ont jugée digne d’être initiée aux secrets de leur philosophie et de leur sagesse vielles de 50 000 ans. Transformée, convertie par leur façon si harmonieuse d’être au monde, Marlo Morgan est devenue une autre femme. Avec les mots du cœur, elle nous transmet le message de ces hommes du bout du monde. Son récit est une offrande à notre humanité en perdition, pour retrouver les Valeurs perdues, pour comprendre que la Vérité est en nous. Laissons-nous guider par leur enseignement, il nous ouvre les portes d’un Univers aux forces insoupçonnées. »
Même si l’écriture (et peut-être la traduction) est maladroite, le contenu est tout simplement… mer-vei-lleux ! Ce voyage au pays des Rêves m’a bouleversé, profondément. Il faut dire que ce récit est entré dans ma vie à un moment précis de grande réceptivité…
Je vous en livre un passage : Un non-anniversaire.
A deux occasions lors de notre voyage, nous honorâmes les talents d’un membre du groupe. Tout le monde, ici, à droit à sa fête personnelle mais elle n’a rien à voir avec l’âge ou la date de naissance : c’est une reconnaissance de son unicité et de sa contribution à la vie. Le vrai Peuple pense que le but du passage du temps est de permettre aux personnes de devenir meilleures, plus sages, et d’exprimer de plus en plus leur état d’être. Si vous vous sentez meilleurs cette année que l’an passé, et si vous en êtes certain, vous demandez une fête. Quand vous dites que vous êtes prêt, tout le monde respecte cette certitude.
Et ouais…
D’autres extraits glanés sur le web :
« Les choses engendrent la peur et plus vous posséderez de choses, plus vous aurez peur. Et, finalement, vous vivrez votre vie pour les choses. »
La technique aborigène de retour du plan humain au plan invisible
« Il [le Vrai Peuple] respecte aussi la volonté de la personne qui, désirant mettre fin à son existence terrestre, cesse de s’alimenter et s’assoit dehors. La mort par accident ou par maladie n’est pas naturelle. Après tout, on ne peut pas tuer ce qui est éternel : puisqu’on ne l’a pas créé, on ne peut pas le détruire. Le Vrai Peuple croit au libre arbitre. Les âmes choisissent librement de venir au monde, alors pourquoi des règles leur interdiraient-elles de retourner chez elles? Cette réalité manifestée n’est pas le fruit d’une décision personnelle: c’est une décision prise par un moi omniscient au plan de l’éternité.
La façon naturelle de mettre fin à l’expérience humaine consiste à exercer son libre choix. Vers cent vingt ou cent trente ans, quand un être humain éprouve le très grand désir de rejoindre l’éternité après avoir interrogé l’Unité divine pour savoir si cette aspiration est pour son plus grand bien, il demande une cérémonie, une célébration de sa vie. Depuis des siècles, le Vrai Peuple accueille les nouveau-nés à leur naissance avec la même phrase. Au commencement de la vie, tout le monde entend ces mêmes premiers mots: « Nous t’aimons et nous t’aiderons pendant le voyage. » Lors de l’ultime cérémonie, les membres du groupe prennent le vieillard dans leurs bras et lui répètent cette phrase. Oui, on entend les mêmes mots à l’arrivée et au départ! Puis la personne qui veut partir s’assied dans le sable, bloque ses systèmes corporels et, en moins de deux minutes, c’est fini. Il n’y a ni chagrin ni larmes. Le Vrai Peuple a consenti à m’enseigner un jour la technique de retour du plan humain au plan invisible quand je serai prête à assumer la responsabilité de cette connaissance. » (Pages 198 et 199 – Edition J’ai Lu)
Les Aborigènes n’accordent pas beaucoup de signification aux cadavres humains
« Le Vrai Peuple n’a jamais accordé beaucoup de signification aux cadavres humains et enterre souvent ses morts dans une fosse peu profonde, car il lui semble correct qu’ils retournent dans la terre pour être recyclés, comme tout élément de l’univers. Certains Aborigènes veulent maintenant être laissés sans sépulture dans le désert de façon à devenir aliment pour le royaume animal qui fournit la nourriture avec tant de loyauté dans le cycle de la vie. « La grande différence, avec les Mutants, pensai-je, est que le Vrai Peuple, lui, sait où il va quand il rend son dernier soupir. Quand on a cette certitude, on part paisible et confiant. Mais quand on ne l’a pas, il y a manifestement lutte. » (Page 209 – Edition J’ai Lu)
Quelques mois plus tard, Courrier International sortait ce numéro spécial :
http://www.courrierinternational.com/hebdo/sommaire.asp?obj_id=591
Courrier international du 31 octobre avec en couverture une photo de Ricky Maynard, extrait d’une série sur les gens âgés du peuple Wik (Cap York, Queensland) : Returning to places that name us (Retour aux lieux qui nous définissent) / Arthur, 2000.
Keith Munro, Conservateur des programmes pour les peuples aborigènes et les insulaires du détroit de Torres, Musée d’Art contemporain (Sydney) :
” Ricky Maynard considère la photographie de paysage comme un processus de redécouverte, une ” réévaluation d’où on se trouve (…) une façon d’aborder les questions d’identité, de lieu et de nation. (…) Il est bien décidé à ne pas présenter le peuple aborigène comme une victime. Il préfère mettre en question les préjugés de beaucoup d’Australiens non-aborigènes et questionner les idées reçues sur les événements historiques et les histoires partagées. Il aborde des éléments d’amnésie historique. ”
Et tout plein de videos hyper intéressantes sur youtube…
http://papalagi.blog.lemonde.fr/2007/10/30/ricky-maynard-artiste-aborigene-tasmanien/
anti, tant de rêves…
On peut tous apprendre de tous, même si ce n’est pas toujours facile. Ouvrons nous à l’autre, au moins essayons.
Tu prêches une convaincue Moni. Sans ouverture, on s’en sort pas.
anti, open space.
C’était surtout à moi-même que je parlais…..
Tu vas trouver alors un écho à tes pensées dans ce que je viens de poster sur « Coco perdu »…
Nom d un Bouddha ! mdr ahhhhhhhhh je l ai celui là ! je l ai ! pour une fois qu un livre mis ici… et je l ai ( trop contente ^^). Il est fabuleux de lumière, de savoir, d indicible ce livre ! et pourtant qu est-ce que l on en apprend !
Voui !!! J’adore le passage où elle cherche de l’eau en particulier.
anti
O râge ô désespoir !!!!
Comment voulez-vous que je trouve ce livre ici???? Il me semble absolument irrésistible….
Je serai en Belgique en juin donc à la recherche du Livre (enfin des livres).
Je suis entièrement d’accord avec Claude (ou Moni): sans ouverture, on ne récolte que le repli sur soi, la peur de l’Autre et le dessèchement de l’âme, un peu comme dans la chanson du grand Jacques (du lit à la fenêtre, puis du lit au fauteuil, puis du lit ou lit….)
bon ! Baliramas ! t avais déjà fait passer par Anna la chanson de » Camille »… si tu veux le livre me faut maintenant ton adresse lool !
Je ne manque pas d’adresse Samp :-))) et je la communique bien volontiers. Ceci dit, en ce qui concerne le livre, je vais d’abord tenter de le trouver en juin pendant mon séjour en Belgique (si si on trouve même des livres en Belgique) 😉
Quant à mes adresses email ou postales, si Anna est d’accord, je vous les balance en direct sur le blog.
BAV (cela ne veut pas dire que je bave hein…) mdr
Bali
nan nan nan il ne faut pô ! ( ah moins que tu recherches l âme soeur mdr )
savez vous que le nombre de chromosomes d’un arborigène est différent du notre?
HeinG ?!!!!! Qu’est-ce que tu racontes là ? Je n’ai trouvé qu’un théorie assez bizarre sur Glouglou qui ne semble pas confirmée par la génétique, mais raconte !
Allez je fais un peu le lourd de service aujourd’hui :
« Quand vous dites que vous êtes près, tout le monde respecte cette certitude. »
Ce ne serait pas ‘prêt’ plutôt ? o.o
Ok je sors…
FREE HUGS CORPORATION
Netsah, In Nutella We Trust
Mais tout à fée !!! J’vais correctionnez !
J’suis une truffe en orthographe. Depuis toujours. C’est parce que j’vois pas bien, alors, à l’école, forcément, en plus, je suis intraitable avec mon fils à ce sujet. C’est nul. J’suis nulle. Y’a des jours, ben, j’ai envie de… de… m’enfermer et de… de… d’apprendre le dico par coeur ! Voilà !
anti, truffe annanyme
J’ai lu ça il y a déja quelque temps. Les arborigènes d’Australie de race pure auraient une paire de chromosomes de mois que nous. Mais si ce n’est pas dans Google alors…….laisse béton
Ah mais si, ça y est :
« Voici l’extrait de l’une de ses interviews (Leading Edge, 12/95):
« Sur Terre, il existe trois sortes totalement différentes d’humains, ce qui veut dire qu’ils perçoivent la seule et unique réalité de trois façons différentes, et l’interprètent différemment. La première sorte d’humains a une composition chromosomique du type 42+2. Ils constituent l’unité de la conscience et ne perçoivent rien de ce qui est extérieur à eux comme étant séparé ou différent d’eux. Pour eux, il n’y a qu’une seule et unique énergie – une seule vie, un seul état d’existence qui est présent et se déplace partout. Tout ce qui se passe n’importe où ailleurs est aussi en eux. Ils sont comme les cellules du corps. Ils sont tous reliés à une conscience unique qui se déplace à travers chacun d’eux. Il s’agit des Aborigènes d’Australie. Il est possible qu’il reste quelques tribus africaines semblables. Puis, il y a notre niveau, dont la composition chromosomique est du type 44+2. Nous sommes à un niveau de conscience dysharmonique qui sert de marchepied entre le niveau 42+2 et le niveau suivant, 46+2… Ces deux chromosomes supplémentaires changent tout. »
Je reste sceptique quand même sur ce coup là. That all folks.
anti, pas fausse.
Ben merde alors Anti MDR
Tu pousses Bali !
anti, bientôt la fête des…
ah bah tiens, justement là, elle n a pas dit » fais pêter » !
Sammmmmmmmmmmmmmmmpaaaaaaaaaaaaaaaang ! NON !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
MDRRRRRRRRRRRRRRRRRr
pipiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
Anna ? Sors de ce corps immédiatement !
anti couchée, culottée.
« Mais tout à fée !!! J’vais correctionnez !
J’suis une truffe en orthographe. Depuis toujours. C’est parce que j’vois pas bien, alors, à l’école, forcément, en plus, je suis intraitable avec mon fils à ce sujet. C’est nul. J’suis nulle. Y’a des jours, ben, j’ai envie de… de… m’enfermer et de… de… d’apprendre le dico par coeur ! Voilà !
anti, truffe annanyme »
Je disais ça juste pour faire le lourd, je suis pas dico d’or non plus faut avouer.. Surtout quand on écrit sur un blog. Moi mon métier c’est l’image XD c’est ma meilleure excuse.
Si tu te fais une soirée dico ça m’intéresse grave !! Il parait qu’il y a plein de trucs intéressants dans ce truc-là.
Netsah, Cultivés Associés
ah bah ça change mdr, hier des lignes de « si » aujourd hui des lignes de « de » 😉
y a aussi les 45+2, appelés communément trisomie 21 ou Syndrome de Down, ainsi que des 44+4, appelés les hermphrodites. Il y a aussi la trisomie 18 (Syndrome d’Edwards), la trisomie 13, le Syndrome de Klinefelter XXY, le Syndrome triple X, le syndrome de Turner qui là fait 44+1, et en ce qui concerne les 46+2, autant que je sache ça ne concerne que nos ancêtres, mais bon mes dires sont basés uniquement sur mes lointains souvenirs d’école. Je vous parle d’un temps où mon activité principale consistait à faire une animation image par image sur le bas des pages de mon cahiers d’SVT pour amuser ma voisine de table => Donc je peux aussi me tromper. Heureusement Wikipédia est là 😀
Netsah, 44+2 en fin j’crois
« Si tu te fais une soirée dico ça m’intéresse grave !! Il parait qu’il y a plein de trucs intéressants dans ce truc-là. »
Mdrrr !!! Oui, j’te dirai ! Netsah ? Ta vie va changer, tu seras dorénavant le premier informé de la famille ! Puis, des soirées de fêtes, je crois qu’il va y en avoir pas mal à venir. Soirée scrabble, soirée dico, soirée gâteaux, soirée trivial…
« ah bah ça change mdr, hier des lignes de « si » aujourd hui des lignes de « de » 😉 »
Mdrrrr !!! P’tain, tu loupes rien toi !
« Netsah, 44+2 en fin j’crois »
46 ? T’es vieuuuuuuuuuuuuuuuuuuxxxxxxxxxx !
anti, 2-si, 2-là 😉
« 46 ? T’es vieuuuuuuuuuuuuuuuuuuxxxxxxxxxx ! »
sans commentaire… :p (j’en connais un qui sera content de voir cette observation ^^ – mince j’ai fait un commentaire finalement !!! Ne lisez pas les mots d’avant quand j’ai écrit « sans commentaire » !!! Comment ça ‘trop tard’ ? Pfff..)
juste une remarque : Pour moi l’âge ne devient important qu’à partir du moment où il est pour l’autre, sinon ça m’importe peu.
Netsah, et pourquoi pas ?
« juste une remarque : Pour moi l’âge ne devient important qu’à partir du moment où il est pour l’autre, sinon ça m’importe peu. »
Ca va ? Hein ? Hey ! J’rigole !
anti, pffffffffffffasqueux
« Comment voulez-vous que je trouve ce livre ici???? »
Bali? C’est très simple: tu le commandes sur Amazon. Livraisons partout dans le monde.
Anna, âme à zone
« Anna, âme à zone »
Un collègue qui vient de passer devant ma tête en train de lire vos délires et chercher la réponse « Toi, t’as ta tête de chieuse ».^^
anti, bordel line.
« Toi, t’as ta tête de chieuse »….mdr ça existe ça ?!
c est ce que l on appelle avoir la tête dans l’cul ???
je soooors !!! mdr
J’peux plus faire croire au rhume des foins là. J’suis grillée !
anti, petokaske.
ah ! ah ! ah ! chui pliée de t imaginer là !!!
Vaut mieux être un peu pliée qu’un plat âne (Obélix)
Anna, dictons et travaux
moi chui bonzaï hihihi !
Là, on est tous plus ou moins ZboinG oui !
anti, ZboinG, ZboinG !
bon le rhume des foins se propageant à une allure folle…
vite… couche culotte !
sampang percée
Je ne m’étais pas encore tout à fait rendu compte que Sampang était aussi atteinte du syndrome de la flaque PC….
Anti, je viens d’avoir la preuve que tu es Rwandaise (dans une vie antérieure?) en effet tu es bordel line et les Rwandais mélangent allègrement les R et les L (c’est pas une blague à la Tintin; mes filles s’appellent ici Lacher [fraîche] et Arice) C’est quoi ta tête de chieuse? Tu me feras une démonstration?
Comme disait Kennedy après avoir abusé des boules de Berlin: « nous sommes tous des chieurs »…
Bali, multisomique (40+12)
« je viens d’avoir la preuve que tu es Rwandaise (…) les Rwandais mélangent allègrement les R et les L
Trop fort ! Les R et les L… Mmmm C’que j’me les aime ces deux lettres là.
« C’est quoi ta tête de chieuse? Tu me feras une démonstration? »
« Tête de chieuse » dit aussi « oeil goguenard ». Tête de l’antillaise en pleine réflexion lors de la recherche du jeu de mot qui tue qui va te faire cracher ton café sur ton clavier et/ou ton écran. Promis, je te le ferai 😉 entre deux autres grimaces…
anti, L du désiR
J’ai des photos d’Anti avec exactement ce regard-là. Ca vaut le détour, en effet.
🙂
Anna, café frappé