Photo prise à l’exposition Babylone au Louvre
Michel Serres faisait il y a quelques années un cours sur le temps qui passe et le temps qu’il fait. Le chapitre de mon septième roman en cours d’écriture décrit une période étonnante de l’Histoire où les deux temps ont interagi d’une façon qui dépasse largement l’imagination. Le temps qu’il a fait, en se déréglant, a provoqué des perturbations sur le temps qu’ont vécu des millions d’êtres humains. Ce chapitre s’intitule « Convergences », je viens de le mettre en ligne dans la section « Extraits de mes livres ».
Aujourd’hui, ce sont les hommes qui modifient le temps qu’il fait, prenant le risque de fragiliser le temps qu’ils leur reste. En 2003, 70000 personnes sont mortes de la canicule en Europe de l’Ouest. L’an dernier, la banquise a fondu autour du Pôle Nord, ouvrant ainsi un passage en eau libre qui était fermé depuis plus de sept siècles. Ces jours-ci, les émeutes de la faim dans une trentaine de pays différents sont dues à la conjugaison de la spéculation mondialiste et de la sécheresse des terres incapables de fournir la nourriture aux populations désemparées. Elles rappellent celles qui ont mené à la Guerre de Cent Ans ou à la chute du royalisme.
Le temps qu’il fait, le temps qui passe…
je vais lire ton chapitre Anna. Merci. Concernant les erreurs.. 100% d’accord avec toi, Miss. 😉
ah! si jeunesse savait et si vieillesse pouvait , ne dit on pas ???
On le dit Boud, on le dit 😉 . En clair, si nous n étions pas si stupides…
Coucou la compagnie !
Le temps qu’il fait, le temps qui passe… Et d’ajouter le Temps qui nous aiguille.
En vol, dans les airs, c’est à midi, à trois heures qu’on se dirigera. En vol, dans les airs, sans autre repère, le temps devient géographie.
Bon lundi !
anti, à midi 😉