Les J.O. antiques se déroulaient dans un contexte religieux, avec – forcément – des lumignons brûlant sur les autels. Mais nul historien ni archéologue n’a jamais débusqué la moindre référence à une flamme olympique symbolisant les Jeux. Ni non plus l’idée zarbi de l’allumer avec des miroirs paraboliques, à Olympie ou ailleurs. Bref, les curés allumaient leurs cierges, on a connu ça. Point final. Ce ridicule cérémonial néo-antique, avec de simili prêtresses de Zeus porteuses de miroirs paraboliques quêtant le Soleil – et l’ayant mis en conserve avec un léger différé, pour le cas où, voilà qui aurait bien fait marrer les Grecs de l’Antiquité.
Et pour cause: ce cérémonial de la flamme, allumée à Olympie puis trimballée selon un itinéraire de propagande, a été inventé par… Adolf Hitler, pour servir sa gloire aux J.O. de 1936 à Berlin – au cours desquels les athlètes français, pleins de zèles, s’étaient illustrés en exécutant le salut hitlérien lors de la cérémonie d’ouverture et… d’allumage de la flamme. En somme, saluer la flamme olympique, ce n’est pas du tout rendre un hommage aux glorieux J.O. de l’Antiquité. C’est, qu’on le veuille ou non, saluer Hitler – ou alors, en version moderne, les dictateurs de Chine et d’ailleurs.
(source: Nouvel Obs… et plein d’autres articles sur le même sujet en tapant sur Google « flamme olympique Hitler »)
Pierre de Coubertin aurait adoré. Lui qui se disait “colonialiste fanatique”, a eu des prises de position sans équivoque:
« Il y a deux races distinctes : celles au regard franc, aux muscles forts, à la démarche assurée et celle des maladifs, à la mine résignée et humble, à l’air vaincu. Hé bien ! C’est dans les collèges comme dans le monde : les faibles sont écartés, le bénéfice de cette éducation n’est appréciable qu’aux forts. » (Éducation anglaise).
« La théorie de l’égalité des droits pour toutes les races humaines conduit à une ligne politique contraire à tout progrès colonial. Sans naturellement s’abaisser à l’esclavage ou même à une forme adoucie du servage, la race supérieure a raison à la race inférieure certains privilèges de la vie civilisée. » (The Review of the Reviews, avril 1901).
… et au sujet de la participation des femmes aux compétitions sportives :
« Une olympiade femelle serait impratique, inintéressante, inesthétique et incorrecte. Le véritable héros olympique est à mes yeux, l’adulte mâle individuel. Les J.O. doivent être réservés aux hommes, le rôle des femmes devrait être avant tout de couronner les vainqueurs. » lors des Jeux Olympiques de 1912 à Stockholm.
Pour finir, il a déclaré que les JO les mieux réussis de tous étaient ceux présidés par Hitler à Berlin en 1936.
L’idéal olympique à son plus haut niveau…
Ah ben tiens, je ne savais pas ça. ça surprend.
Hé coucou Ness, je viens de parler de toi à un de nos lecteurs communs qui habite au Rwanda. Je te transmets son mail 🙂
Bien reçu, merci !!!
effarant !
Aujourd’hui les JO sont une vitrine commerciale et politique, comme tous les évènements importants ils sont destinés à distraire les masses de préocupations plus légitimes et donner une image des pays qui ne correspond pas à la réalité.
Perso j’ai coupé avec les JO à Atlanta ou les States ont fermé les yeux sur le dopage afin que leur pays remporte le plus de médailles possibles.
Atlanta à été pour moi les jeux de la honte.
…à plus d’un titre: Atlanta a été qualifiée de JO de Coca Cola tellement le sponsoring de Coca a été poussé loin, vraiment très loin, pour des jeux soi-disant « amateurs » (dans le sens « pas commerciaux », pas dans le sens « pas professionnels » parce que là c’était vraiment du travail de pro!).
Petite histoire des boycotts de Jeux Olympiques:
« Boycotts politiques des jeux entre 1976 et 1984
Le tout premier boycott des jeux eu lieu lors de la rénovation en 1896, la Turquie refusa d’y participer compte tenu des nombreux antagonismes existant entre la Turquie et la Grèce.
En 1956, les Jeux sont boycottés par les Pays-Bas, l’Espagne et la Suisse qui manifestent ainsi leur désaccord avec la répression soviétique de l’époque en Hongrie. Lors de ces mêmes Jeux, le Cambodge, l’Égypte, l’Irak et le Liban furent absents en raison de la crise de Suez.
En 1968, 1972 et 1976, de nombreux pays africains boycottent les Jeux afin de protester contre les régimes d’apartheid sud africain. L’exclusion de la Nouvelle-Zélande est également réclamée, car son équipe de rugby s’était rendue en Afrique du Sud pour y jouer des matches. À Montréal, 21 pays africains et le Guyana manquent à l’appel.
En 1980, les États-Unis et 64 autres délégations boycottent les Jeux de Moscou en raison de l’intervention soviétique en Afghanistan. La France ou encore le Royaume-Uni ne sont pas solidarisés à ce mouvement et se rendent à Moscou avec quatorze autres nations occidentales.
En réplique au boycott de 1984, l’URSS et 14 de ses pays satellites boycottent les Jeux de Los Angeles sous prétexte que la sécurité des délégations n’était pas garantie. La Roumanie se distingua du bloc de l’Est en se rendant à Los Angeles.
En 1988, Cuba, l’Éthiopie et le Nicaragua boycottent les Jeux de Seoul pour protester contre la mise à l’écart de la Corée du Nord dans l’organisation des Jeux.
Un mouvement de protestation, mené par Reporters sans frontières, tente de convaincre le plus de pays possible de boycotter les Jeux de Pékin en 2008 pour protester contre le bafouement des droits de l’homme en Chine. »
(source: Wikipedia, article « Jeux Olympiques »)
» l’important est de participer » même au prix de la honte et du mensonge…n’est pas belle la vie ???
écoeurée , je suis.