Un homme est tombé, un arbre s’est relevé.
Cette phrase m’est venue comme ça, un jour de février. Elle me revient aujourd’hui, comme une feuille volant au vent, comme un sampang vogant sur les flots. Je l’ai suivi ce bateau et j’ai rencontré un arbre, son arbre, arbre chamane, arbre musicien, chantant joies et chagrins.
Et que dire de la rencontre de l’arbre et de la Feuille ? Rien. Surtout ne rien dire, se laisser porter par l’air et guider par la voix :
Parfums… Emanations, un texte de Feuilllle, une musique de l’arbre, la voix de Vilain… Un beau matin.
« Te lire », a dit l’Amant à sa Reine,
« c’est te dévisager du bout des doigts, et sentir ton parfum sur mes lèvres… »« Te lire », a dit la Lune à la Terre,
« c’est y voir mon reflet dans l’étang de tes yeux, et humer le matin tes brumes vespérales… »« Te lire », a dit la Mère à l’Enfant,
« c’est contempler l’amour entier dans ton regard, et fleurer l’odeur du lait sur ta peau… »« Te lire », a dit l’Océan à la Plage,
« c’est mouiller de caresses ton rivage pour y inscrire la nuit, et flairer l’algue brodée sur tes falaises… »« Te lire », a dit le Fils au Vieil Homme,
« c’est détailler les rides sculptées par ton destin, et respirer les effluences du labeur sur ta houppelande … »« Te lire », a dit le Fleuve à la Montagne,
« c’est décrypter tes dures roches pour mieux te contourner, et inhaler en passant tes forêts, tes collines et tes prés… »« Te lire », a dit la Fillette au Lapin,
« c’est froisser tes oreilles dorées dans la transparence de l’été, et respirer sur ta pelisse l’arôme du serpolet… »Inflorescences…
« Te lire », a dit l’Iris à la Violette,
« c’est découvrir le diamant de ton cœur sous la verdure, et me pénétrer de ton bouquet violacé… »« Te lire », a dit le Chien à son Maître,
« c’est tranquillement t’observer pour comprendre tes besoins, et renifler ardemment l’aura de tes plaisirs ou de tes peurs… »« Te lire », a dit la Porte à la Maison,
« c’est apercevoir ton armoire cirée et haleiner les fumets domestiques en t’ouvrant… »« Te lire, a dit l’Espace à la Planète,
« c’est me souvenir de ta création et examiner les tiennes, et parfumer tes émois et tes sursauts des teintes de l’arc-en-ciel…« Te lire, a dit l’Abeille à la Fleur,
« c’est transporter la vie sur une autre corolle, et colorer ton odeur enluminée de miel… »« Te lire », a dit l’Educateur à l’Orphelin,
« c’est te transmettre nos lois et nos règles pour te faire un nom, et te donner le goût salé et sucré se tes rires et de tes pleurs… »« Te lire », a dit le Vent à l’Arbre,
« c’est transpercer tes branches pour ciseler ton écorce, et y exhaler mes effluves les plus subtils… »Haleine…
« Te lire », a dit la Main à l’Œil,
« c’est de me tendre vers toi, qui déchiffre les mots que j’inscris sur la trame inodore d’une toile… »« Te lire », a dit l’Eau du ciel à l’Orage,
« c’est zébrer ta lumière et sentir le frisson te gagner en puissance à mon unisson… »« Te lire », a dit le Lecteur à l’Auteur,
« c’est parcourir ton voyage sans contrainte, et ressentir les fragrances de tes images et idées… »« Te lire », a dit la Mort à la Naissance,
« c’est savoir t’attendre sans trop tôt te prendre, pour que l’estime de ta perte te redonne ta liberté…»Empyreume…
« Vous lire », a dit la Vie à Tous,
« c’est vous aimer… »
Musique des mots, beauté de la voix, magie des arbres…
bel hommage ! oui, purée ! une sacré voie l’asticot ! J’aime, en plus faudrait qu’il me donne des cours de guitare, mdr ! ;-)p
Ah ça, il assure bien, le petit euh… pas si petit en fait, il mérite bien son surnom (« l’Arbre ») et sa voix, elle envoie un max, aucun doute!
je rectifie !!! ce n est pas la voix de L_Arbre que vous entendez, c est mis sur le lien, c est la voix extraordinaire de Jean Vilain ! ^^
Mais moi, je parlais bien de la voix de L_Arbre quand il chante et quand je disais qu’il assure, je parlais bien aussi de L_Arbre quand il joue de la guitare.
Ce qui n’empêche pas que Jean a une très belle voix aussi^^
lol oui ! parce que ce texte est écrit par Feuilllle et que L_Arbre voulait le mettre dans son coup de coeur hier, mais ce doit être à cause du lien, il n est pas passé.
C est la rencontre de trois personnes, des « passeurs » comme dit Feuilllle ^^. Feuilllle a écrit un texte superbe, Jean y a posé sa voix, et David a mis sa musique note par note pour que tout colle. La photo, c est un clin d oeil à eux trois : le capteur de rêve que Feuilllle nous a offert à tous en novembre, le collage-peinture offert par Jean le jour du nouvel an et une petite guitare pour rappeler L_Arbre ^^.
Je ne sais pas s il viendra poster… Là il est heureux que vous puissiez partager leur amitié, leur communion.
Merci à vous… pour lui…^^
C’est bon de faire peu, de se faire plaisir en partageant et de rendre heureux par dessus le marché !
Bisous vous !
anti
( quand tu veux tu mets ton téléphone sur le mode « sonnerie » ! ) mdr
C’est pas moi, c’est Bouyggeuuuuuuuuuuuuhhhh mais bon, en même temps, j’avais les mains dans l’eau et je viens de te mailer alors bon, l’un dans l’autre, on va y arriver. Sinon, je passe chez toi ce soir alors ! t’as qu’à voir !
éh bah, l eau c est conducteur ! on aurait dû pouvoir se joindre ! mdr
Les pots de yaourt aussi heinG ! Vois le tableau toi !!! Bidonnée !
lool ! oui mais on n a pas assez long de ficelle, bananeU !
Une autre chanson magnifique à écouter en ligne :
NE DIS PAS
Ne dis pas
Que tu n’écris pas les lignes de ta vie
Ca vaut mieux que des leurres
Le choix d’une honnêteté ça vaut le coup
Avoir le coeur léger
Même si pour gagner
Il ne suffit pas de briller
Pour exister vraiment
Tes amis,les vrais
Ne sont pas ceux qui se pament sous ta lumière
L’amour n’investit pas
Il n’y a pas de voie d’or pour se comprendre
Sans travers et sans faille
Juste un regard complice
L’humilité d’apprendre
Que nous sommes fragiles.
Je n’attends pas de toi que tu me trouves beau
Je te donne mes défaillances comme mes instants de grâce
Et même si nous errons
Parmi les joies et les naufrages
Je n’attends pas le mieux
Seulement une vie à deux
On avance
Désarmés par le sentiment de vouloir
De posséder le monde
Nous ne serons jamais riches d’apparence
Nous le serons vraiment
Avec nos défaillances
L’humilité d’apprendre
Que nous sommes fragiles
« Ne dis pas
Que tu n’écris pas les lignes de ta vie
Ca vaut mieux que des leurres »
comme une résonnance aux mots de Voiedorée ce matin ^^
Merci Anti, d’avoir porté attention et écoute à ce que Feuille, Jean Vilain, et moi même avons eu du plaisir à réaliser.Que tout cela fasse plaisir aux plus nombreux, qu’ils s’y reconnaissent peut être, que la musique portent loin dans leur coeur les mots dits, ils ne vivent que parce qu’ils sont entendus, ils sont vos échos, vous êtes leurs ailes. ailes…..vole….vole…..aime….aime.;)
Bonjour à toi, L_Arbre !
Comme tu vois, tu as déjà une belle écoute ici. Au plaisir de te recroiser ici (et ailleurs)
Anna
C’est vrai anna, je n’ai remercié que ta moitié….c’etait pour que l’autre moitié se manifeste…hoho.Cool avec celle la je vais pouvoir faire un truc qui me démange depuis un certain temps……SSSLAP!!!!!…piiiif!!!!
Un bon claquage stringuesque en ligne, quelle douce mélodie….:)….bises.
L_arbre, je viens d’écouter : Ne dis pas
Déjà, ton texte, excellent, humain et beau. Et les arrangements, les sons sont très bien. C’est pro. Merci.
Merci Slayeras, felicitations pour ton livre et ton heureux evenement, je suis en retard mais c’est parceque je galère un peu sur le blog, je suis un peu comme un gamin qui arrive dans un enorme magasin de jouets et se perd dans les rayons, heureusement que sampang est la pour me faire appeler au micro.:)
bises
Le petit L_Arbrisseau est demandé à la cuisine!
Le petit L_Arbrisseau!
^__^
Mi ché Tata anna cha!!!!
Ouaiiiiii tu me fé des crep au nutela si vou plé?
Miam
Y a du tang aussi? zé zoif!
Kestu fais encore debout à c’t’heure ? Mmh ? Allez hop, au dodo !
Et pose cette guitare ! Tu vas réveiller tous les voisins !
L’histoire d’un héros.
INTRODUCTION
Trés loin d ici, à des millions d’années lumière de notre vieille terre……
L’espace……froid……..vide……..noir.
Mais si l’observateur, pour peu qu’il y en ai un, scrute dans une direction précise, il verra se rapprocher un point.
Un point dans l’espace……en mouvement, nul ne sait où il va ni d’où il vient…….il se rapproche et cela devient tout d’abord une masse…….halée de feu, telle une cométe incandescente à la vitesse fulgurante…..
peu à peu, l’objet se rapprochant, on peut commencer à en saisir vaguement les contours, anguleux mais arrondis à la fois…..
Il est métallique, argenté, il ressemble un peu à un cornet de glace sans la boule à ceci prés, qu’il comporte deux cavités en dessous de son sommet, deux trous de taille égale, semblant profonds.
Cette forme fini par sembler familière, intime même, sans pour autant parvenir à la qualifier au premier abord, l’endroit incongru interdisant à la raison d’oser définir ce qui semble maintenant évident…..
C’est un
NEZ
Un gigantesque nez d’acier fusant dans l’espace vers une destination inconnue…..
Soudain le nez commence à ralentir…..progressivement… sa vitesse se rapproche peu à peu du zéro km/h jusqu’à stopper.
Silence absolu
Levitant dans l’immensité de l’univers, le sombre nez ne reflète rien, il semble complètement éteind, comme si son ultime manoeuvre était de se porter au milieu de nulle part, figé par la gravitation cosmique.
Un astéroide lointain émet soudain une faible lumière, un bref éclair avant de disparaitre…..effet rétroviseur sur ce nez qui apparait alors dans toute sa masse en un flash presque aveuglant.
Soudain un ronronnement guttural se propage autour de lui:
« AAAAAAAAAAAAAA »
les fréquences sont si basses que la carlingue du nez tremble…. »AAAAAAAAAAAAAA »
on peut remarquer que les arêtes métalliques de ses giganteques narines se dilatent mécaniquement, elles semblent en quelque sorte, articulées par un moyen relativement classique de charnières les maintenant au reste de l’engin.
« AAAAAAAAAAAAA »………
explosion!!!!!
« TCHAAAAAAA! »
propulsion!!!!
Voila que le nez, tel un boulet de canon est à nouveau lancé dans l’espace dans une course folle, il s’éloigne en un clin d’oeil, vers une destination inconnue.
Toute fois, si ce même observateur pouvait devancer la course de ce bolide et en tracer sa ligne directrice, vers l’inconnu, il ne tarderait pas à apercevoir la planète Pluton, puis les anneaux de saturne et enfin une immense perle bleue nacrée de blanc d’un diamètre de 12.756 km que ses habitants nomment :
La terre. (la suite au prochain épisode)
Merci à toi encore une fois pour le CD !!!
anti, fanarbre.
PutainG faut tout faire tout seul ici ! On nous dit rienG ! Qu’est-ce que j’apprends ? HeinG : « Mis a jour le 1 octobre 2008, pour l’album « Ne dis pas », cd 13 titres, contactez moi ».
Mais c’est génial çà ! T’as mon mail L_Arbre, alors bon, j’ veux bien les infos et commander quoiG;
anti, fan.