Il y a 6 heures
PEKIN (AFP) — La Chine a confirmé mardi avoir réprimé une manifestation de moines la veille à Lhassa, la capitale du Tibet, lors du 49e anniversaire du départ forcé du dalaï lama, le chef spirituel des bouddhistes tibétains.
« Hier après-midi à Lhassa, un groupe de moines venus d’un monastère, à l’incitation d’un petit groupe de gens, ont réalisé une activité illégale qui a troublé l’ordre public », a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Qin Gang.
« Leur cas sera traité conformément à la loi », a-t-il poursuivi.
« Nous continuerons à combattre les activités illégales », a également déclaré Qin Gang, réaffirmant que « le Tibet fait partie de la Chine depuis les temps anciens ».
Il n’a cependant pas confirmé qu’une soixantaine de manifestants avaient été interpellés, comme l’avait indiqué Radio Free Asia (RFA).
Selon la radio basée aux Etats-Unis, citant des sources anonymes à Lhassa, quelque 300 personnes ont quitté lundi un monastère en direction du palais du Potala, joyau du bouddhisme tibétain au centre de la ville, afin de réclamer la libération de moines emprisonnés en octobre après les honneurs américains accordés au dalaï lama à Washington.
Entre 50 et 60 manifestants ont été arrêtés par la police par les forces de l’ordre, qui ont également bloqué les routes et encerclé les monastères pour empêcher les manifestations de se propager, selon RFA.
Cependant, onze personnes ont réussi à protester dans le centre de Lhassa avant d’être arrêtées, selon les mêmes sources citées par RFA.
Contactés par l’AFP, des responsables de la police et des affaires religieuses à Lhassa ont refusé de s’exprimer.
Devant ses partisans réunis dans son lieu d’exil à Dharamsala dans le nord de l’Inde, le dalaï lama, chef spirituel des bouddhistes tibétains, a violemment dénoncé lundi la répression chinoise au Tibet, dans une déclaration inhabituellement sévère exprimée pour le 49e anniversaire de son exil en Inde et à cinq mois des jeux Olympiques de Pékin.
« Depuis près de six décennies, des Tibétains vivent en permanence dans la peur et sous répression chinoise », a-t-il dit.
Mardi, le porte-parole chinois Qin Gang a répondu que « les temps avançaient et que le Tibet se développait ».
« Personne ne peut arrêter cette tendance », a-t-il ajouté, appelant le dalaï lama à « accepter l’histoire et la réalité » et à « mener des actions qui bénéficient aux Tibétains ».
Le dignitaire religieux de 72 ans, qui a fui le Tibet en 1959 après l’échec d’un soulèvement anti-chinois, a abandonné ses revendications d’indépendance, se bornant à réclamer « une large autonomie » pour sauvegarder la langue, la culture et l’environnement de ce territoire himalayen.
La Chine, qui en a pris le contrôle à partir de 1950 –avant d’y mener une sanglante répression– n’a cessé de rejeter ces demandes qualifiées par le dalaï lama de diplomatie de la « voie moyenne ».
Source : http://afp.google.com/article/ALeqM5g0sSocF8q5AIlh7QHo9zQMTFvMlA
Le dalaï-lama dénonce la répression « inimaginable » de Pékin au Tibet
LE MONDE | 11.03.08 | 13h58 • Mis à jour le 11.03.08 | 13h58
PÉKIN CORRESPONDANT
Le dalaï-lama a prononcé, lundi 10 mars, depuis la ville indienne où il est en exil, un discours d’une rare virulence contre le régime de Pékin à l’occasion du 49e anniversaire de sa fuite de Lhassa, qu’il avait dû quitter précipitamment en 1959 après un soulèvement manqué de la population de la capitale tibétaine contre l’armée d’occupation chinoise.
Contrastant avec son approche habituellement plus conciliante à l’égard de la Chine, le chef de l’Eglise tibétaine a dénoncé une « répression continuelle » par les forces de sécurité du régime et des « violations énormes et inimaginables des droits de l’homme », le tout s’accompagnant « de la négation de la liberté religieuse et de la politisation des questions religieuses ».
Au même moment, illustrant ce regain de tension autour de la question tibétaine, environ soixante-dix moines ont été arrêtés lundi à Lhassa, après avoir pris part à deux petites marches commémorant le soulèvement de 1959. Selon la radio américaine Radio Free Asia, la plus importante procession a mobilisé quelque trois cents religieux qui ont tenté de rejoindre le centre-ville à partir du monastère de Drepung, situé en périphérie de Lhassa. Les forces paramilitaires chinoises étaient déployées mardi dans la cité pour la seconde journée consécutive.
Le discours de Sa Sainteté Tenzing Gyatso, 72 ans, 14e dalaï-lama et Prix Nobel de la paix 1989, s’inscrit dans ce contexte crispé. Le chef tibétain semble désormais découragé après avoir inlassablement répété – au risque de s’attirer les critiques de jeunes Tibétains en exil pour lesquels sa politique trop « molle » n’a pas porté ses fruits – que « le Tibet fait partie de la Chine » et qu’il est prêt au dialogue avec Pékin : « Depuis la reprise de contacts directs en 2002 entre le gouvernement en exil tibétain et le gouvernement chinois, aucun changement positif ne s’est produit au Tibet, a-t-il regretté. Les autorités chinoises continuent d’agir de manière que l’on peut qualifier de comportement inhumain. »
« GÉNOCIDE CULTUREL »
Le dalaï-lama, qui n’a cessé de dénoncer le « génocide culturel » en cours sur le Toit du monde, a mis de nouveau l’accent sur le fait que « la langue, les coutumes, les traditions du Tibet sont en train de disparaître », tandis que l’augmentation de la population non tibétaine d’ethnie chinoise han « a réduit les Tibétains à une insignifiante minorité dans leur propre pays ».
Le chef du gouvernement en exil, qui siège dans la petite ville himalayenne de Dharamsala (Inde), a cependant affirmé qu’il approuvait la tenue en Chine des Jeux olympiques. Il a par ailleurs affirmé qu’il était déterminé à poursuivre sa politique modérée « de la voie du milieu ». Mais les autorités chinoises ont toujours choisi d’ignorer ces ouvertures du dalaï-lama, ne cessant de fustiger ses velléités « séparatistes ».
La communauté tibétaine en exil a commencé par ailleurs à se mobiliser, cinq mois avant le début des Jeux de Pékin que certains dissidents perçoivent comme l’occasion d’attirer l’attention sur les questions des droits de l’homme en Chine. Partis lundi de Dharamsala dans l’intention de passer clandestinement au Tibet et d’organiser une marche symbolique dans leur pays d’origine, une centaine d’exilés tibétains ont été arrêtés dans leur progression par la police indienne. Mais l’un de leur porte-parole a indiqué qu’ils poursuivraient leur marche.
Bruno Philip
Article paru dans l’édition du 12.03.08.
http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2008/03/11/le-dalai-lama-denonce-la-repression-inimaginable-de-pekin-au-tibet_1021522_3216.html
Tous les articles ici :
http://news.google.com/news?hl=fr&ncl=http://afp.google.com/article/ALeqM5g0sSocF8q5AIlh7QHo9zQMTFvMlA
Malheureusement, pas surprenant… La Chine fait tout pour écraser l’identité tibétaine depuis 1959. Il est remarquable qu’elle n’y soit pas encore parvenue 47 ans plus tard, ni au Tibet (voir l’évasion spectaculaire du 17ème Karmapa il y a quelques années, alors que tout le monde le disait à la botte de l’occupant chinois), ni surtout hors du Tibet avec une diaspora tibétaine très éparpillée sur la planète mais dont l’influence est démultipliée par le rayonnement du bouddhisme tibétain auprès des occidentaux et le capital de sympathie très développé que suscite le Dalaï Lama depuis un demi-siècle par sa lutte sans relâche et pourtant empreinte de compassion, de douceur et même d’humour.
Miss You m’avait montré l’article sur le Dalaï Lama hier. C’est vrai que ce qui frappe, c’est son changement de ton, beaucoup plus offensif.
J’ai avais entendu parler ce matin à la matinale de Canal, juste avant que Miss ne me fasse parvenir l’article de Libé (merci encore !).
Oui, c’est surprenant ce changement de ton en effet. Ca me fait penser à cet article concernant la succession du Dalaï-Lama :
LA SUCCESSION DU DALAI LAMA
« Le Karmapa pourrait-il être le successeur du Dalaï Lama ? »
Pourquoi le Dalaï Lama soulève-t-il maintenant la question de sa succession ?
– Il y a plusieurs raisons. La première tient à son âge : le Dalaï Lama a 72 ans et la question de sa succession va par conséquent se poser de manière de plus en plus critique. D’autre part, le sixième tour des pourparlers avec la Chine n’a rien donné. Le choix de renoncer à revendiquer l’indépendance, d’ouvrir des discussions avec la Chine s’est donc révélé vain. Ce qui laisse penser que la Chine attend que le Dalaï Lama meure, espérant que le problème tibétain s’éteindra avec lui. Les autorités chinoises viennent d’ailleurs de faire passer une loi qui instaure l’obligation, pour toutes les réincarnations, d’être validées par le gouvernement chinois. Cette loi, qui vise bien entendu en premier lieu la réincarnation du Dalaï Lama, permettra aux Chinois, à la mort du leader tibétain, d’installer à Lhasa une réincarnation sous leur entière domination. Le Dalaï Lama veut donc régler ce problème avant sa mort, pour couper l’herbe sous le pied de la Chine.
Le Dalaï Lama a évoqué l’éventualité d’élections, organisées de son vivant, pour désigner son successeur. Comment un tel scénario peut-il s’articuler avec le principe de la réincarnation ?
– Il s’agirait, selon l’une des hypothèses qu’il a évoquées, d’élire son successeur sur le modèle de l’élection du pape, par un collège de grands lamas. Depuis son départ en exil en 1959, le Dalaï Lama a poussé les Tibétains exilés vers plus d’ouverture et de démocratie. Il a ainsi mis en place un parlement, un gouvernement et un premier ministre élus. Lui-même n’est qu’un « super-conseiller » de ce gouvernement. Choisir la voie des élections pour désigner son successeur, c’est aller encore plus dans le sens de la démocratisation des institutions. Et ce serait moins absurde que le scénario qui laisserait au Parti communiste chinois le soin de désigner la réincarnation du Dalaï Lama.
Dans cet esprit de modernité, le guide suprême des Tibétains a même évoqué la possibilité que l’institution des Dalaï Lama s’arrête avec lui. Selon la doctrine, le Dalaï Lama peut décider quand il meurt et s’il se réincarne et où. S’il conclut que cette institution ne rend plus service aux Tibétains, il peut choisir d’y mettre un terme sans se réincarner. Mais son entourage et de nombreux fidèles lui demandent de la perpétuer arguant d’une part qu’ils ont besoin d’un « boddhisattva », d’une guide spirituel qui montre la voie, et que d’autre part il est indispensable aux Tibétains exilés et à la cause du Tibet.
Mais tous les Tibétains savent que cette institution du Dalaï Lama présente aussi des inconvénients. Chaque réincarnation ouvre une période de vacance d’une vingtaine d’années, avant que le nouveau guide suprême soit en âge de prendre ses fonctions. C’est alors un régent qui dirige le Tibet et c’est donc une période où le pouvoir est fragile. Par exemple, la transition entre le 13ème et le 14ème Dalaï Lama a représenté un moment difficile pour le Tibet et, selon certains historiens, a contribué à l’incapacité des responsables de l’époque à défendre l’indépendance du pays.
Le Dalaï Lama a déclaré que son successeur serait issu de la communauté tibétaine en exil. Sait-on qui pourrait être ce successeur ?
– Le Dalaï Lama a précisé que son successeur serait choisi « hors du Tibet » si lui-même mourait en exil – sans préciser qu’il serait issu de la communauté tibétaine. Il dit souvent aussi, en riant, qu’il pourrait se réincarner en femme. Dans les deux cas, ce serait sûrement un grand choc pour les Tibétains… En fait, tout le monde pense à Dharamsala, siège du gouvernement tibétain en exil en Inde, que le Dalaï Lama veut donner au jeune Karmapa, âgé d’une vingtaine d’années, le rôle de prochain leader politique du Tibet. Le 17ème Karmapa, qui est né au Tibet puis s’est enfui en Inde, a l’avantage d’être une très grande réincarnation, presque aussi importante que le Dalaï Lama. Il est le chef de l’ordre des Karma Kagyu, l’une des quatre écoles du bouddhisme tibétain. Or, historiquement, c’est à cette école que revenait le rôle de leader du Tibet, avant qu’il ne passe aux mains de l’école des Gelugpa, à laquelle appartient le Dalaï Lama. Autre avantage de taille, le Karmapa a été reconnu par le Dalaï Lama mais aussi par la Chine, à un moment où les tensions étaient moins fortes entre les Chinois et les Tibétains. Tout le monde s’accorde sur le fait que le Karmapa est destiné à un grand avenir. Il pourrait être à même de porter sur ses épaules le destin de la cause tibétaine comme le fait aujourd’hui le Dalaï Lama.
Interview d’Ursula Gauthier par Sarah Halifa-Legrand
(le mardi 27 novembre 2007)
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/opinions/3_questions_a/20071127.OBS7151/le_karmapa_pourraitil_etre_le_successeur_du_dalai_lama_.html
je dis certainement des c….mais il est normal que le ton change même avec douceur, n’est-il pas normal de dire un peu plus haut parfois ? les camps de refugiés du Sikims et zanskar ( je l’écris comme ça, je ne sais pas et suis pas trop enclin tibet et pas boudhisme du tout ) il y a de cela plus 20 années ils existent encore.Aussi, même non violent il est logique que le discourt se fasse plus important, je pense…bon, si je m’enfonce, je m’enfonce….mdr!!!
Ma remarque sur le ton du Dalaï Lama n’était pas une critique, juste une observation.
Je trouve tout à fait impressionnant et admirable qu’il ait su rester aussi doux (bien que ferme) pendant aussi longtemps vu le drame qui se déroule au Tibet depuis 1959. A sa place, n’importe qui d’autre aurait explosé mille fois de colère et de frustration. C’est peu de dire qu’il est un homme totalement hors du commun. Ce n’est pas seulement le Tibet qui peut être fier de son action et de sa façon d’être, c’est l’humanité toute entière.
oui oui oui trois fois comme Anti je suis bien d accord 😉
ce changement brusque de ton je l ai attribué au fait qu il demande et dise depuis longtemps la même chose sans être entendu, là, ce ton, c est comme s il voulait à cet instant précis que l on fasse « très » attention à ce qu il dit, à l importance extrême de ses mots… « Je vous prépare depuis longtemps, là, nous y sommes… ». Mais bon, comme Boud hein… ( ne faites pas la liaison mdr)
c est comme s il voulait à cet instant précis que l on fasse « très » attention à ce qu il dit, à l importance extrême de ses mots… « Je vous prépare depuis longtemps, là, nous y sommes… ».
J’ai entendu exactement la même chose.
AFP – il y a 4 minutesPEKIN (AFP) – Des violences et des incendies volontaires, qui ont fait des blessés selon l’agence officielle chinoise, ont éclaté vendredi dans le coeur historique de Lhassa, la capitale du Tibet, sous tension depuis le début de la semaine.
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L’ambassade des Etats-Unis à Pékin a par ailleurs fait état de coups de feu dans la capitale tibétaine, citant des témoignages de citoyens américains.
« L’ambassade a reçu des témoignages directs de citoyens américains dans la ville qui font état de coups de feu et d’autres violences », a indiqué l’ambassade des Etats-Unis dans un message adressé aux citoyens des Etats-Unis.
Depuis lundi, des moines bouddhistes manifestent au Tibet et dans les régions avoisinantes, où vivent des minorités tibétaines, à l’occasion du 49e anniversaire du soulèvement de Lhassa qui avait abouti à l’exil du dalaï lama.
Des incendies ont été allumés vendredi dans la vieille ville, notamment sur le marché du Barkhor, qui entoure le célèbre monastère du Jokhang, un site très touristique.
« Il y a plusieurs foyers dans la rue du Barkhor, nous sommes actuellement sur place », a déclaré à l’AFP un pompier de Lhassa, joint par téléphone.
L’agence officielle Chine Nouvelle a confirmé que des incendies volontaires avaient été provoqués par des violences vendredi à Lhassa, faisant des blessés.
Selon des témoins, plusieurs boutiques étaient en feu, a indiqué l’agence qui a fait pour la première fois état de troubles dans la capitale tibétaine.
« Une voiture de police a été incendiée près du monastère de Ramoche et nous avons appris que les mouvements de population avaient été restreints par les autorités », a déclaré de son côté Kate Saunders, une responsable de l’organisation basée à Londres.
Des touristes étrangers, contactés au téléphone par l’AFP, ont décrit une ville bouclée par les militaires et les forces de l’ordre.
« Il y a beaucoup de soldats et de policiers dans le centre de Lhassa, on nous a dit de rester à l’hôtel, on peut rien faire. Ils nous ont demandé de rester à l’hôtel, car il y avait des problèmes dans le centre », a témoigné un touriste allemand.
Tous les restaurants et les bars ont été fermés, a-t-il ajouté.
Un touriste français a indiqué avoir vu une manifestation sur une grande place proche du Jokhang à la mi-journée.
« On était sur la place vers 13H00 (05H00 GMT), on voyait des drapeaux blancs de manifestants dans la foule, quand les policiers sont arrivés en force et ont fait évacuer », a-t-il raconté.
« Le guide a eu peur et nous a demandé de quitter les lieux quand on a vu arriver les camions de policiers », a-t-il poursuivi, expliquant que c’était la « panique ».
« Nous avons couru avec tout le monde, avec tous les marchands de la place qui fermaient », a expliqué ce touriste.
Le touriste français a également expliqué que tous les monastères étaient fermés depuis trois jours.
« Notre guide nous a prévenus qu’on ne pouvait pas les visiter », a-t-il dit.
Une manifestation a également eu lieu vendredi dans une région avoisinante, où vit une minorité tibétaine, dans la ville de Xiahe (nord-ouest de la Chine), siège du plus grand monastère du bouddhisme tibétain en dehors du Tibet.
Environ 200 personnes emmenées par des moines bouddhistes ont protesté dans cette ville de la province du Gansu, a constaté un photographe de l’AFP.
Les manifestants, dont certains brandissaient des drapeaux tibétains, ont été bloqués par les forces de l’ordre devant le bureau de la sécurité publique de la ville, située dans la province du Gansu, selon la même source.
Une centaine de policiers anti-émeutes ont ensuite réussi à disperser la manifestation et à repousser les moines vers leur monastère, sans faire usage de la violence.
Ces incidents interviennent à la veille d’un important rendez-vous politique à Pékin, où le Parlement doit confirmer un nouveau mandat de président pour Hu Jintao. Ce dernier était à la tête du Tibet en 1989, lors des précédentes grandes manifestations.
Jeudi, Pékin a accusé le dalaï lama, le leader spirituel des Tibétains, d’organiser ces manifestations.
Eh bé ! Que la fête commence !
c’est une très bonne chose ! non pas qu’il y ait de la violence mais que les moines osent protester. Ils ont assez subi. Quant aux massacres… ça je n’en parle même pas.
On dirait qu’un cycle est en train d’arriver à sa fin et qu’un nouveau se prépare.
Idem. Depuis début 2007, voire 2006, ça bouge et ça vient des profondeurs.
Je suis totalement en admiration devant ce peuple écrasé depuis un demi-siècle par la plus grande dictature du monde et qui continue non seulement à résister mais à contre-attaquer.
Et, comme en Birmanie, sur le rôle des moines, plus faibles parmi les plus faibles, qui s’exposent en première ligne pour mener le combat.
Tibet : Lhassa quadrillée par l’armée
J.C. (lefigaro.fr) avec AFP et AP
16/03/2008 | Mise à jour : 09:15 |
Le gouvernement tibétain en exil confirme le chiffre de 80 morts, lors de la répression par les forces chinoises des récentes manifestations au Tibet. Le dalaï-lama devrait lancer dimanche un appel à la non-violence.
Alors que le numéro un du Parti communiste chinois, Hu Jintao, a été reconduit pour cinq ans à la tête de l’Etat, la crise entre le Tibet et la Chine s’aggrave. Selon la très officielle agence Chine Nouvelle, les manifestations antichinoises de vendredi à Lhassa ont fait au moins 10 morts et de nombreux blessés dans cette capitale désormais quadrillée par l’armée (Voir les images de la TV chinoise ci-dessous). «Les victimes sont toutes des civils innocents et elles sont mortes carbonisées», a indiqué un responsable du gouvernement régional du Tibet, cité par Chine Nouvelle. Selon les autorités, aucun étranger n’a été blessé lors de ces manifestations «fomentées par le dalaï-lama et sa clique».
Toutefois, ce bilan pourrait être beaucoup plus important, à en croire le gouvernement tibétain en exil, dans le nord de l’Inde, qui a affirmé dimanche qu’au moins 80 personnes avaient été tuées et 72 autres blessées. Selon deux témoins étrangers, des coups de feu ont été tirés à plusieurs reprises samedi dans la capitale tibétaine.
Quel que soit le bilan définitif, il s’agit des manifestations les plus sanglantes au Tibet depuis 1989 qui s’étaient soldées par des dizaines de morts. Le gouvernement en exil, qui appelle à une enquête de l’ONU sur les violences, fait également «état de personnes tuées au hasard, de blessés et d’arrestations de milliers de Tibétains qui manifestaient pacifiquement contre la politique chinoise». Le premier ministre du gouvernement tibétain en exil Samdhong Rinpoché a demandé à la Chine d’agir avec «compassion» et «sagesse». Le dalaï-lama devrait lancer dimanche un appel à la non-violence. Le chef spirituel des bouddhistes tibétains en exil, doit tenir une conférence de presse vers 12h30 (8 heures en France) à Dharamsala.
C’est triste. Très triste tout ça.
Des images ici :
http://www.20minutes.fr/diaporama/311
Et un appel du Centre Bouddhique Tibétain Rintchen Pal placé sous l’autorité spirituelle du Vénérable Lama Konchog Tharchin Rimpotché propose une semaine de solidarité pour aider à un dénouement rapide et positif au Tibet.
Vous êtes nombreux à réagir aux évènements actuels et à vouloir agir, faire quelquechose pour aider le Tibet. C’est pourquoi, Rimpoché et le Centre Rintchen Pal ont décidé d’organiser du lundi 17 au dimanche 23 mars 2008 une grande récitation de mantras de Padmasambhava (ou Gourou Rimpoché).
Gourou Rimpotché est celui qui a introduit le Bouddhisme au Tibet au VIIIème siècle. Il est un puissant protecteur et le fait de réciter son mantra : « OM AH HOUNG BADZRA GOUROU PéMA SIDDHI HOUNG » libère des obstacles celui qui récite et les pensées tournées vers tous les êtres dans la souffrance, il libère tous les êtres également.
En récitant son mantra et en l’implorant pour la libération du Tibet, nous pouvons parvenir à une issue favorable.
Quelle est la démarche à suivre ? :
Dans un premier temps, vous inscrire auprès du centre en envoyant un mail « je participe à la semaine de récitations de mantras ».
Dans un deuxième temps, réciter chaque jour 21, 100, 1000, 10.000, 100.000 mantras…. autant que vous pourrez. Noter le nombre de mantras pour qu’en fin de semaine vous envoyiez le nombre à Rimpotché au Centre.
Dans un troisième temps, Rimpotché, après avoir récupéré tous les mantras, formulera une prière commune destinée à la libération du Tibet.
* Le samedi 22 mars est un jour important pour la récitation de mantras. Il est donc bien d’en faire beaucoup ce jour.
Bonne pratique et dénouement positif pour le Tibet !!!!
http://drikung.kagyu.free.fr/menu.html
anti
Une pétition à signer pour celles et ceux qui le souhaitent :
Cyber @ction 250 : halte à la répression au Tibet
En défilant pour la liberté dans les rues de Lhassa et d’autres
villes tibétaines au risque de leurs vies les moines et laïcs
tibétains en appellent au monde entier. La police armée chinoise a
répondu par des tirs d’armes à feu faisant plusieurs victimes et des
dizaines de manifestants ont été brutalement interpellés.
http://www.cyberacteurs.org/forum/viewtopic.php?t=5152
Comme il y a urgence à manifester notre soutien et faute d’avoir,
comme à l’habitude, un partenaire pour rédiger une cyber @ction, nous
vous proposons de vous inspirer librement de la proposition ci-jointe.
merci de votre participation et de la diffusion de cette cyber @ction
Alain Uguen Association Cyber @cteurs
COMMENT AGIR ?
Sur le site
Cette cyber @ction est signable en ligne
http://www.cyberacteurs.org/actions/lettre_dep.php?id=204
Par courrier électronique
C’EST FACILE : A VOUS DE SUIVRE LES 6 ETAPES SUIVANTES :
1- Copiez LE TEXTE À ENVOYER ci-dessous entre les ############
2- Ouvrez un nouveau message et collez le texte
3- Signez le : prénom, nom, adresse, ville
4- Rajouter l’objet de votre choix : droits humains en Chine
5- Adressez votre message aux adresses suivantes :
cyberacteurs@wanadoo.fr
chinaemb_fr@mfa.gov.cn
Cliquer ici :
Vérifiez que les 2 adresses apparaissent bien
copie au Président de la République Française
petitions1@www.elysee.fr
6- Envoyez le message
Cette cyber @ction est aussi signable en ligne
http://www.cyberacteurs.org/
Par cette action, vous ferez connaître votre opinion au Président de
la République populaire de Chine et à Cyber @cteurs pour nous
permettre d’évaluer l’impact de cette action.
############
Prénom, Nom
Profession :
Adresse :
code postal Localité :
Monsieur le Président de la République populaire de Chine,
aux bons soins de l’ambassadeur de la République Populaire de Chine
en France
Au nom du droit des peuples et des êtres humais nous demandons à la
Chine de renoncer à l’usage de la violence contre les manifestants
Tibétains, de bannir toute forme de torture et de mauvais traitements
à leur égard et de leur rendre la liberté sans tarder.
Avec Amnesty International nous vous demandons d’ autoriser une
enquête indépendante des Nations unies sur les violences meurtrières
au Tibet, qui ont fait 80 morts, selon le gouvernement tibétain en exil.
Dans l’attente de vous lire, je vous prie d’agréer, Monsieur le
Président de la République, l’expression de ma plus haute considération.
############
Par courrier postal
Monsieur le Président de la République populaire de Chine
Ambassade de la République Populaire de Chine en France
11 Avenue Georges V
75008 Paris
oui bah là tu me gènes pour compter !!! peux pas tout faire moi 😉
chui déjà loin là à faire des croix, y’a pas l accent mais bon, je suis sûre que ça le fait ^^
Tu peux le faire juste en ligne ici : http://www.cyberacteurs.org/
c’est beaucoup plus simple.
bah t as pas dit qu il fallait le réciter et pis apres dire combien en avait ? ( ne me dites pas que j ai rien comprendu parce que là heinG…)
Aaccch soooooooooo !!! Si !!! C’est pas compliqué tu récites. Et tu notes. Et pis ton compte le total. Et tu envoies le total le 22.
Voi-là !
oui oui te remets pas les doigts dans la prise, j ai compris lool
Alors, je le remets ici !
« Faut qu on soit au top pour le 22 ^^ »
Bon, j’assure. 2 malas pour le moment. Et j’assume pour toi ma Sampang, de l’aide, une version accoustique :
http://www.youtube.com/watch?v=wqandfwFTBc&feature=related
anti, Om sweet Om
La version de l’Agence Chine Nouvelle de ce qui se passe en ce moment au Tibet: ce sont les moines qui ont agressé sans raison les soldats chinois à l’instigation du Dalaï Lama et ensuite plusieurs dizaines de Tibétains se sont volontairement lardés de coups de couteau pour faire croire qu’ils étaient réprimés par les forces de l’ordre.
Sur la télé chinoise, en boucle. Avec un aplomb total et vraiment l’air d’y croire.
Ca ferait rire si ce n’était pas si tragique…
Curieusement, les articles de la Wiki sur le tibet qui étaient encore la semaine dernière du point de vue de la Chine ont été modifiés. On ne lit plus que notre vision occidentale sur le Tibet est un peu mimine.
Les articles sont aussi actualisés par rapport aux évènements actuels.
Cette répression, c’est une énorme plaie qui s’ouvre.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tibet
Ca, c’est une très jolie action et une idée à la fois simple et efficace. Rien ne fait plus peur à une dictature que la circulation d’une information qui la dénonce.
Il y a déjà un article très conséquent sur les émeutes en anglais :
http://en.wikipedia.org/wiki/2008_unrest_in_Tibet
Très intéressant, le passage sur les réactions dans les différents pays :
FRANCE
Tear gas has been deployed by local riot polices in Paris, France on Sunday, March 16th where over 500 protesters gathered outside of Chinese embassy on Paris’s chic avenue George V. 10 people were in police’s custody.
INDIA
Tibetans living in the Indian state of Meghalaya closed their businesses and staged demonstrations to protest the Chinese crack down in Tibet.
Hundreds of Tibetan exiles in India marched from the town of Dharamshala to the Indo-Chinese border, to mark their protest against Chinese occupation of Tibet. Indian authorities arrested more than 100 Tibetan protesters.[19] Indian police also arrested a dozen Tibetan exiles attempting to storm the Chinese embassy in New Delhi.[20] India’s harsh crackdown on pro-Tibet protests in the country was largely seen as a sign of India distancing itself from the Tibetan cause in an attempt to improve relations with China.[citation needed]
U.S.A.
In New York, more than 100 people staged a protest outside the United Nations Headquarters. The City Police Department said they arrested six pro-Tibet protesters trying to enter the building.
SUISSE
In Zurich, Swiss police fired tear-gas at pro-Tibet demonstrators who tried to storm the Chinese consulate.
AUSTRALIE
Seven pro-Tibet activists were arrested on Saturday in Sydney during a chaotic clash with police outside the consulate.
PAYS-BAS
In the Hague, about 400 protesters stormed the Chinese consulate. They managed to take down the Chinese flag and replace it with the Tibetan flag.
CANADA
Over 50 Tibetans and non-Tibetans in Vancouver, British Columbia, Canada staged a peaceful demonstration in front of the Chinese consulate in Vancouver on March 14th and 15th. Several protesters stayed overnight at the consulate as part of the demonstration, and Vancouver policemen stayed with them to ensure their safety.[citation needed] They managed a flag-burning session outside the embassy.
ALLEMAGNE
Tibetans in Germany stormed the Chinese Consulate in Munich on Monday, March 17th. Protesters set the Chinese flag on fire and sprayed slogans including « Save Tibet » and « Stop Killing » on the front door. 26 were detained by local police.
Pétition signée et envoyée à mes députés.
Ah ben ça alors !!! Quelles conséquences ???????
anti
Pfffffff… Pourquoi je me dis que ça n’est que le début ?
Message de Lama Ole Nydhal concernant le Tibet (en anglais pour le moment)
Subject: Message from Lama Ole Nydahl concerning Tibet
———————————————————–
Concerning the many questions about the present tragedy in
Tibet.
Diamond Way Buddhism leaves everybody free to have their
own political convictions therefore these statements can
only be my own personal experiences concerning Tibetan
feelings and views:
During my years of involvement and staying in the Himalayas
since 1968, I have not met a single Tibetan who saw the
Chinese annexation of their country in a positive light.
During the first years their main complaint was that
between 20-25% of the country’s inhabitants had starved
due to mistaken agricultural directives from Beijing or
been killed in prison camps or during self-criticism
meetings or acts of war. The destruction of their
religion, the gutting of its monasteries and inhuman
treatment and killing of its leaders stayed engraved on
their minds and was constantly mentioned.
As the Chinese put the blame for the Cultural Revolution
on the « Gang of Four » and Deng started a liberal period,
many Tibetans were willing to at least work under the
given conditions. As the Chinese started influencing the
choice of incarnate Lamas, however, and brought such
massive amounts of foreign immigrants into Tibet, that
the nature of their country totally changed and they
became a minority, this new wave of unrest probably
became unavoidable. As everywhere, when men with stones
in their hands face machine guns this is a total tragedy
and it should not be impossible for such a great power
as China to give them the autonomy which is all they
can realistically expect.
May this become possible before yet more lives are lost
and the entry of the great and cultural Chinese nation
into the world’s free and democratic states is seriously
questioned. The Tibetans are not a violent race and there
must be ways that their rightful wishes for freedom can
be met. It will be a great and unforgettable act on the
side of the Chinese otherwise far-seeing leadership if
they can do this.
Yours Lama Ole Nydahl, Denmark
En effet, ça craint. J’ai tout de même tendance à penser que tout le monde à les yeux braqués sur ce qui se passe là-bas mais préfère ne rien dire pour l’instant.
La dernière dépêche AFP n’est pas réjouissante.
MONDEMise à jour : 20 mars 08:52
Renforts militaires au Tibet sur fond de pressions internationales
20 mars 08:52 – PEKIN (AFP) – La Chine a renforcé la sécurité au Tibet et dans les régions avoisinantes en raison des troubles, envoyant des renforts militaires selon des témoins, sur fond de pressions internationales croissantes.
AFP – teh eng koon
Des convois militaires se dirigeaient vers le Tibet, alors que dans le même temps la présence des soldats est de plus en plus forte dans les régions de l’ouest où vivent des minorités tibétaines, selon un témoin, des journalistes et des associations pro-tibétaines.
Georg Blume du quotidien allemand Die Zeit, l’un des derniers journalistes occidentaux à avoir été expulsé du Lhassa, a fait part d’une présence militaire massive dans la capitale tibétaine.
« J’ai vu un convoi d’au moins 200 camions avec 30 soldats sur chacun d’entre eux, donc environ 6.000 militaires en déplacement sur une seule journée », a dit Blume à la BBC avant de quitter Lhassa jeudi matin.
Dans l’ouest de la Chine, un reporter de la BBC a recensé plus de 400 véhicules militaires se dirigeant en convoi de jusqu’à 80 vers le Tibet.
Certains soldats portaient des armes automatiques équipées de baïonnettes, d’autres des boucliers et autres équipements anti-émeutes.
Des journalistes de la BBC ont également fait état d’un train transportant deux douzaines de véhicules, dont des camions et des 4X4, sur la ligne menant au Tibet, à la frontière entre les provinces du Qinghai et du Gansu.
Sur le flan des véhicules était inscrit « Force de réaction rapide de la police armée chinoise ».
Un autre témoin, un journaliste étranger, a indiqué avoir également vu mercredi au Sichuan (sud-ouest) de nombreux véhicules militaires avec des soldats le long des routes permettant d’accéder au Tibet.
Des forces anti-émeutes patrouillent le 20 mars 2008 à Kangding (Sichuan)
AFP – Teh Eng Koon
Mercredi, la police du district de Ngawa, un district tibétain du Sichuan où a eu lieu une manifestation sanglante dimanche, patrouillait avec des voitures équipées de haut-parleurs, appelant les meneurs à se constituer prisonniers, a affirmé l’association « Campagne pour un Tibet libre ».
Signe de cette tension, dans la ville de Chengdu, capitale du Sichuan, à plus de 200 km de Ngawa, des policiers anti-émeutes patrouillaient dans les rues du quartier tibétain, selon un témoin.
Dans le même temps, les pressions internationales se sont accrues.
Le Premier ministre britannique Gordon Brown s’est dit prêt mercredi à rencontrer le dalaï lama au cours de sa prochaine visite à Londres, une annonce qualifiée de « profondément préoccupante » par Pékin.
M. Brown a ajouté qu’il s’était entretenu au téléphone dans la matinée de mercredi avec son homologue chinois Wen Jiabao.
« Le Premier ministre (chinois) m’a dit qu’il serait disposé à entamer un dialogue avec le dalaï-lama à deux conditions que le dalaï lama a déjà remplies: qu’il ne soutienne pas l’indépendance totale du Tibet et qu’il renonce à la violence », a-t-il expliqué.
Le Premier ministre australien Kevin Rudd, qui doit se rendre en visite officielle en Chine le mois prochain, a de nouveau appelé jeudi la Chine à la retenue.
De son côté, Paris, par la voix de la secrétaire d’Etat aux droits de l’Homme Rama Yade, a demandé mercredi soir la Chine de « tendre la main au dalaï-lama » et de respecter les Tibétains, en soulignant que si ce n’est pas le cas la communauté internationale « en tirera les conséquences ».
Des chars chinois patrouillent dans les rues de Lhassa le 16 mars 2008
AFP/Archives – Kim Jae-Hwan
Les manifestations ont débuté le 10 mars, à l’occasion du 49e anniversaire du soulèvement anti-chinois de Lhassa en 1959.
Pékin accuse le dalaï-lama d’avoir organisé les émeutes de vendredi dans la capitale tibétaine pour saboter les jeux Olympiques de Pékin en août, affirmant qu’elles ont fait 13 morts.
Les Tibétains en exil parlent de 100 morts, voire de centaines de victimes, non seulement au Tibet mais dans d’autres régions où les manifestations se sont propagées.
Heureusement, il reste encore un intérêt politique à faire valoir. La Chine est en plein développement, elle a intérêt à garder ses partenaires économiques et donc à la jouer fine en politique. Encore une fois, la technique est la même : on vient de virer les derniers observateurs étrangers de Lhassa. La Chine craint les informations qui peuvent être diffusées : PARLONS-EN le plus possible !
S’il n’y a pas un intérêt économique, l’occident ne fera rien. Nous récolterons un jour ce qu’on a semé… Et à ce moment là, les mentalités seront bien obligées de changer !
Vivement !
oui c’est ce que je voulais dire Miss You, on ne réagit pas pour le Tibet car eux n’apportent rien niveau sou. Alors que la Chine…
On pense la même chose.
« La Chine craint les informations qui peuvent être diffusées : PARLONS-EN le plus possible ! »
Oui, je suis d’accord Anti. Mais j’aimerais tellement entendre nos députés aborder la question de la Chine. On leur fait des courbettes pour le moment !
Bien sûr qu’il faut en parler, nous petits citoyens qui n’avons pas le coeur trop pollué par l’argent, la réussite etc.
De personnalités connues s’engagent aussi dans le combat ! et ça c’est important.
… c est justement parce que les investisseurs français sont en Chine que nous ne bougeons pas ! c est parce que la France a signé encore il y a peu des contrats importants avec la Chine qu elle ne fait rien ! C est parce que ce sont des entrepreneurs français qui construisent en ce moment même pour les JO que la France se tait !
La Fédération des JO n aurait jamais dû pouvoir choisir un pays comme la Chine. La fédération doit choisir un pays où la liberté peut s exprimer, puisque les JO c est la liberté de chacun à pouvoir concourir. Au départ c est faussé ! Les politiciens et les entrepreneurs ont trop d enjeux là-bas. La Chine reste sourde aux millions de gens qui se mobilisent pour les droits au Tibet. Alors la seule chose possible aujourd hui ce sera le choix des sportifs…: » Est-ce que la liberté des autres, ailleurs dans le monde, ne vaut pas les 4 ans que j ai mis à m entrainer…? »
Chaque peuple a gagné sa liberté en se soulevant, à n importe quelle époque et ce dans le monde entier. 1 milliard 600 millions ! qu attentent-ils ?
Dans un message du 17 mars, j’écrivais : « Et un appel du Centre Bouddhique Tibétain Rintchen Pal placé sous l’autorité spirituelle du Vénérable Lama Konchog Tharchin Rimpotché propose une semaine de solidarité pour aider à un dénouement rapide et positif au Tibet. »
Eh bien, il y a eu « un total de 1.136.344 : un million cent trente six mille trois cent quarante quatre mantras cumulés en faveur du Tibet.
Les tibétains vous en sont reconnaissants, puissiez-vous, par cette action et toutes vos actions bénéfiques pour le bien des êtres, atteindre rapidement l’Etat de Bouddha !
Bien-sûr, comme certains nous l’ont confirmé, vous pouvez continuer ces mantras jusqu’à l’obtention d’une issue favorable pour le Tibet ! Tenez-vous informé ! »
anti, OM AH HOUNG BADZRA GOUROU PéMA SIDDHI HOUNG.
BRAVOOOOOOOOOO !!!
Le Tibet n’aurait jamais dû étre envahi, la Chine doit rendre le Tibet aux Tibétains, cela arrivera un jour, le Tibet sera libre, la Chine va courber l’échine, c’est un fait sûr. Un jour, une personne se réveilleras et le peuple tibétain se reveillera pour chasser l’envahisseur, il le faut, il y a eu trop de morts au Tibet, honte sur la Chine et ses dirigeants.