"C'est ce genre de rencontres, que tu partages si bien dans ce blog, qui donne envie de vivre, de voyager, d'ouvrir ses yeux et son âme aux autres. Ce qui existe ailleurs, au delà, dans d'autres langues, dans d'autres regards, me fascine, me transporte. Merci d'entrouvrir la porte de tes joies..." (Julien)
"Une vraie beauté, ce blog. Je trouve admirable cette constance, ces beaux sentiers parcourus, partagés. Vous êtes des amours pour cette terre, un peu plus jardin, grâce à vous..." (Ronron)
"J'ai fait un voyage splendide, des tapisseries de la Licorne en passant par l'estime de moi, j'ai vu les hordes de touristes et la tempête sur l'île de La Réunion, en écoutant trois petites chansons, trois petits tours et puis s'en vont... Le Service Public n'arrive pas à la cheville de ce blog, malgré une redevance en expansion..." (Ramses)
"Juste un petit commentaire pour vous dire que votre blog est un phare qui illumine mon quotidien ! J'adresse donc mes félicitations à l'ensemble d'une équipe qui force l'admiration par sa générosité d'âme ! La route est belle." (Christina)
"Ici, je trouve, en vrac : de l'humour, de l'info, de la beauté, de la culture, de la connaissance, de l'action, de l'engagement, de l'amitié. Et vous ! Je souris souvent en vous lisant les uns, les autres. De la complicité, de la tendresse. Et ça me fait plaisir ! Alors, forcément, je reviens. Tous les jours. Et même plusieurs fois par jour ! Il y a toujours un mot à lire ! Merci à vous pour cet espace." (Catherine)
Ce que j 'aime ici, c'est votre générosité, votre partage, et votre optimisme réaliste. Votre blog est un souffle d'air bourré de vitamines. Je vous adore. (Emma)
èh! pourquoi moi ? …d’abord veux mon espace tophos, et que je sois livrée en légumes ( grosses) frais …au prix de vente actuel!
Non, c’est super d’ouvrir ce fil, pas la cultivationnage des arbres, arbustes et plantes, mais leurs symboliques, dans l’histoire, et aussi comme Sampang en parle de ce que la nature fait entre les espèces, simple…un jardin potager, on ne plante pas les choux à côté de cette autre légume, sont pas copain, du tout du tout, mais , une autre va l’aider à combatre certaines maladies…parfois c’est du thriller légumineux, voir plus!
les p’tites loulouttes, ahahah !!! laissez moi rire (jaune !)
J ai bien fait de m arrêter de bosser car là, entre le fil des contes, les histoires d ancêtres ( qui ne sont pas sous mon lit Voiedorée ;)), les livres lus en avant première et ce que demande Boudufle : style quelle fleur avec quel légume et pourquoi etc… ( alors que je suis passionnée de tout cela !), est-ce que je dois accepter un CDI sur le blog d Anna ?
C est la question avec laquelle je vais m endormir… et sûr que demain je saurais si je signe ou non 😉
Je vais t’aider ma belle…pas panique petite fleur de lotus , la Bouduflette simplex vulgaris va donner de ses racines…
C’est simple, on va attendre le printemps, le renouveau…pour le moment on se fait toilette!!
Mdrrr vous deux ! Anna Galore le blog, entreprise qui créa le plus d’emplois en 2008 ?
Anti, Candy date.
O HANAMI
La fleur de cerisier (Sakura no hana) est la fleur la plus appréciée par les Japonais.
En effet de fin mars à fin avril la floraison de cerisiers est à la une de tous les médias nationaux.
Et dans l’archipel japonais, tout le monde surveille l’éclosion des premières fleurs de cerisier, annonciatrices de l’arrivée du printemps.
Chaque année ce sont les cerisiers de l’île d’Okinawa, île principale du département d’Okinawa à l’extrême sud de l’archipel japonais, qui donne fin mars le top-départ de la progression du front de floraison des cerisiers; les derniers cerisiers à fleurir sont ceux d’Hokkaïdô, au nord de l’archipel.
Le front de la floraison des cerisiers arrive à Tôkyô début avril, en général…
O-Hanami (littéralement « la vue des fleurs »…) est fondamentalement la célébration de l’arrivée du printemps.
A cette occasion, le rituel japonais marquant le passage de l’hiver au printemps consiste à se rassembler sous les cerisiers en fleurs pour faire la fête entre amis.
Originellement O-Hanami était, à l’ère Heian (794-1185), un passe-temps réservé à l’aristocratie: les cerisiers en fleurs inspiraient les poètes.
Ce loisir fut importé de Chine au cours de l’ère Nara (710-794): les Chinois, vivant sous le règne de la dynastie Tang, avait coutume d’aller admirer les pruniers en fleurs pour célébrer la fin de l’hiver et le retour de la chaleur printanière…
O-Hanami devint une fête populaire pendant l’ère Edo Genroku (1688-1704) et est depuis une tradition nationale observée chaque année par une très grande majorité de Japonais.
A l’époque d’Edo, Hanami était une rare occasion pour les gens du peuple de se rassembler et de parler librement entre eux, échappant momentanément aux strictes conventions sociales imposées par le pouvoir shôgunal.
Dans les régions agricoles, la floraison des cerisiers permettait de prédire la qualité des récoltes à venir et la fête Hanami avait une dimension religieuse.
Les paysans invoquaient alors, suivant un rituel shintô, Saori, le dieu des champs, afin de s’assurer sa bienveillance pour une bonne récolte de riz. Et en automne, après les moissons, selon la croyance paysanne de l’époque, le dieu Saori quittait le monde des Hommes pour regagner la montagne, son domaine, où il redevenait Sanobori, le dieu de la montagne.
De fait, de nos jours, la célébration des cerisiers en fleurs constitue, chaque année, une occasion exceptionnelle pour les Japonais des grandes villes d’échapper un instant à l’oppressant conformisme social.
Cette fête marque aussi dans tout le Japon le début de l’année fiscale, scolaire et universitaire.
On chante, on danse, on blague et on boit beaucoup de bière et de saké sous les cerisiers en fleurs…
Les lieux les plus prisés pour célébrer le retour du printemps sont:
– le parc du château d’Hirosaki, dans le département d’Aomori,
– le parc d’Ueno à Tôkyô,
– le parc du château d’Osaka,
– la colline d’Arashiyama à Kyôto,
– le parc d’Yoshinoyama à Nara, entre autres.
A Tôkyô, lorsque les cerisiers sont complétement en fleurs, le parc d’Ueno accueille quotidiennement, sous ses 1100 cerisiers, plus de 200000 joyeux fêtards!
Dans la capitale les meilleurs emplacements sous les cerisiers sont réservés par les entreprises pour leurs employés. Dans chaque entreprise, quelques employés (les nouveaux venus, en général…) sont désignés pour aller réserver très tôt le matin un bon emplacement pour l’ensemble de leurs collègues qui viendront faire la fête en début de soirée.
La variété de cerisier favorite des Japonais est Somei Yoshino dont les fleurs sont composées de cinq pétales.
Les fleurs épanouïes de cette variété de cerisier se fanent et se détachent de l’arbre au bout de trois ou quatre jours seulement; un symbole fort de la fragilité ; et de la brièveté de la vie humaine…
http://japan.chez-alice.fr/Culture/Japon/Hanami.htm
De très belles photos sur google image avec les mots clef : fête cerisiers
Anti
En rapport avec le conte…
La chique de bétel
La chique de bétel est considérée par les Chinois, dès le IIe siècle B.C., comme propre aux « barbares du sud », soit les Yue, ancêtres des actuels vietnamiens, l’usage de la chique et du tatouage. Cette pratique persiste au Vietnam, dans certains pays du sud-est asiatique (Cambodge, Thaïlande, Philippines et certaines peuplades malayo-polynésiennes), et dans quelques régions de l’Inde. Cette coutume ne fut signalée, en Chine du Sud, qu’au XVIIIe siècle sur les bateaux de fleurs de Canton.
Tant critiquée par les générations européanisées comme une pratique barbare, la chique fut longtemps considérée, en dehors de ses qualités toniques et astringentes, comme une mesure empirique du temps (trois à quatre minutes) et une forme de politesse. Un vieil adage prétendait que « la chique est une entrée en matière de toute conversation ». Son acceptation était lourde de signification et équivalait à une parole donnée, un engagement que nul ne songerait à se soustraire. Lorsque l’échange eut lieu entre un jeune homme et une demoiselle, elle est une proposition déguisée pour une union.
Elle préviendrait du poison. D’après une croyance populaire, pour savoir si l’on est empoisonné, il conviendrait de mâcher de l’arec sans addition de chaux. Si la salive est rouge, il faut absorber de suite un antidote. D’où le proverbe :
« Avant de mâcher un bétel, ouvrez la chique,
Elle peut contenir soit du poison soit un excédent de chaux ».
En effet, le dosage de la chaux est primordial. Si la quantité est insuffisante, la chique est fade et la salive prend alors une couleur jaunâtre et sale. En revanche, si elle figure en excédent, elle provoque une brûlure de la langue et la chique est dite « salée ».
De génération en génération, les femmes enseignèrent aux jeunes filles l’art de préparer, soigneusement et minutieusement, la chique. Cette réalisation s’opère par différentes étapes dont la première consiste d’ôter l’écorce verte du noix d’arec, de le partager en quartiers réguliers ; les feuilles de bétel sont coupées en deux ou trois lamelles, dans l’axe du pétiole. L’opération suivante réside à prélever un peu de chaux dans le pot, à l’aide d’une lame, d’en étaler une fine couche sur la feuille, d’y introduire des racines de l’isonandia, cay chay, et une racine de cannelle, au bout, afin d’adoucir le goût. Mais la partie délicate revient à rouler cette préparation afin qu’elle ne soit ni trop fine, ni trop épaisse, et d’utiliser le pétiole, taillé en pointe, pour l’empêcher de se dérouler. Dans les bonnes familles, les élégantes apprenaient l’art de rouler la chique en « aile de phénix », consistant à adjoindre au cylindre deux fines lamelles pointues, semblable à des ailes déployées.
L’ensemble mastiqué donne la bouche une sensation de fraîcheur légèrement acidulée. Sous l’effet de la salive, il se produisit une réaction chimique qui suscite une excitation capiteuse, enivrante mais qui occasionne un jus sanguinolent qu’il convient de recracher. Si la salive de la première chique du matin est d’un rouge vif, signe de bonheur, elle annonce une journée faste ; si elle est noirâtre, elle promet des ennuis. Également, lorsque l’on coupe une noix d’arec, si les graines ne sont pas brunies par la maturité, c’est un signe de bon présage.
La chique et le mariage
L’adage « la chique est le départ de toute conversation » peut être également compris comme « est le début d’une histoire d’amour ». Une demoiselle ne doit offrir ou recevoir une chique que de son futur époux, comme gage d’amour, d’où le proverbe « Une bouchée de bétel fait une bru ».
Certaines effrontées prenaient ce prétexte pour lier connaissance :
« Cette chique est très enivrante,
Qu’elle soit âcre ou fade, piquante ou chauffante,
Et que nous soyons marier ou non,
Acceptez toujours cette offre pour contenter mon cœur qui pense à vous ».
et la poétesse Hô Xuân Huong de formuler le vœu :
« La noix d’arec est coupée et la feuille de bétel se flétrira,
Si vous n’acceptez cette chique que Xuân Huong vient de préparer.
Si les liens de l’hyménée doivent nous unir,
Pourvu que vous ne soyez pas vert comme la feuille, ni blanc comme la chaux »,
jouant avec les mots, xanh signifie, par homophonie, la couleur verte qu’un personnage d’apparence trompeuse, de même que bac, blanc ou ingrat.
Devenue symbole du bonheur conjugal, la chique joue un rôle majeur et puissamment symbolique dans les rites du mariage. Après les démarches des entremetteurs, le jeune homme se rend dans la famille de sa promise avec un plateau garni d’arec, de bétel et de vin de riz. S’il est reconnu, il doit séjourner un certain temps, « pour faire le genre », chez les beaux-parents afin que ces derniers puissent juger de ses capacités. Le jour des fiançailles, suivi de sa famille, il se rend chez sa fiancée avec des présents comme des bijoux, de la soie, des noix d’arec… Le lendemain, la jeune fille se rend chez ses voisins pour offrir les arecs et annoncer son prochain mariage. Au jour fixé, accompagné de sa famille, des amis et des serviteurs portant des présents symboliques comme « un cochon noir dans une cage, cinq ligatures de sapèques, un vase plein d’eau de vie de riz, et la boîte d’arec et de bétel : ces deux derniers sont de rigueur. Chez les gens aisés, le bétel est renfermé dans une riche boîte laquée et le vin est contenu dans deux vases en porcelaine, garnies aux anses de papier rouge, couleur du bonheur ». Le plateau de noix d’arec a été soigneusement préparé par un vieillard, en cachette par crainte des esprits mauvais. Lorsque le cortège parvient à proximité de la maison de l’épousée, une personne respectable, suivie de deux serviteurs dont l’un chargé du plateau d’arec et le second du parasol, devance le groupe afin de solliciter l’autorisation de faire entrer le fiancé. Après les sacrifices rituels, les époux se retirent dans une chambre préparée spécialement, se jurent fidélité et offrent des présents aux génies Monsieur Fil de Soie et Madame la Lune. Une fois l’invocation accomplie, les jeunes prennent leur première chique de bétel.
L’histoire de Narcisse :
Dans la mythologie grecque est le fils du dieu fleuve Céphise et d’une nymphe (ou d’Endymion et de Séléné selon les auteurs). Son histoire est rapportée notamment dans les Métamorphoses d’Ovide : à sa naissance, le devin Tirésias à qui l’on demandait si l’enfant vivrait longtemps, répondit : « S’il ne se connaît jamais lui-même ». Il se révéla être, en grandissant, d’une beauté exceptionnelle, mais d’un caractère très fier : il repoussa la nymphe Écho ainsi que de nombreuses autres prétendantes qui furent amoureuses de lui. Un jour qu’il s’abreuvait à une source, il vit son reflet dans l’eau, et en tomba amoureux. Il resta alors de longs jours près de la source à se lamenter et à désespérer de jamais pouvoir rattraper sa propre image. Il finit par dépérir puis par mourir, et fut pleuré par ses sœurs les naïades. À l’endroit où l’on retira son corps, on découvrit des fleurs blanches, que l’on baptisa de son nom.
Les violettes au cours des âges :
La Violette est connue depuis la plus haute antiquité dans le Bassin méditerranéen. L’Ionie est sa résidence divine et la légende se mêle à l’histoire et aux racines grecques puisque le nom de la génisse aimée de Zeus, Io, a donné Ion, Viole, Veieln, Veilchen, Violtje, Violina, Violet, Violette. Les Athéniennes achetaient des bouquets de violettes au coin des rues, dès l’an 400 avant Jésus-Christ et les utilisaient en pommades ou tisanes pour leurs vertus médicinales. Les Romains, qui appelaient les violettes odorantes, violettes de mars, en raison de leur saison de floraison, n’hésitaient pas à les tresser en couronne sur leur tête pour effacer les affres des migraines provoquées par leurs libations.
Henri IV, Louis XIII et leurs descendants se parfumaient et se poudralent à la violette pour couvrir les odeurs du corps. Les violettes se retrouvèrent tout naturellement dans le Potager du Roy à Versailles, en bordure des carrés de légumes et, de là, sur les tables du palais. La Quintinye nous a rapporté comment il en élevait certaines variétés de couleur rose, blanche ou bleue sous forme d’arbres pour la gloire du grand Roi, Louis XIV.
Napoléon revient de l’Ile d’Elbe sous le signe des Violettes. On cultivait alors les variétés odorantes simples et quelques doubles parfumées ou inodores. Mais très vite apparaît un nouveau type de fleurs, la Quatre saisons, qui fleurit presque toute l’année. De son côté, la Violette de Naples sort des châteaux et des maisons bourgeoises où elle était confinée. Le nom de Violette de Parme lui aurait été donné en l’honneur de l’Impératrice Marie-Louise qui devint duchesse de cette possession autrichienne après la chute de l’Empire français.
En 1900, la Côte d’Azur distille pour la parfumerie 200 tonnes de fleurs de Violette de Parme et de Victoria et 100 tonnes de feuilles. La Parme, remplacée peu à peu par la Victoria, disparaît complètement à Grasse en 1932. Dans les années 1970, on traite de 300 à 400 tonnes de feuilles. Un kilo de fleurs de Parme (4000 corolles) vaut de 5 à 7 francs en 1925 et le kilo d’absolue, 20 000 francs ( environ 3050 euros ). Mais le goût du public, moins aisé, se tourne vers d’autres extraits puissants. La chimie tire l’essence des feuilles, puis du rhizome de l’iris de Florence pour fabriquer finalement des ersatz meilleur marché parmi lesquels domine Flonone synthétique. Le déclin est amorcé, dû au coût élevé de la main-d’oeuvre, au non renouvellement des plantations et à la concurrence effrénée de nouvelles espèces florales introduites sur le marché.
Ce jardin devient de plus en plus délicieux et beau…
Ca sent bon…
Anti, vision R.
« Pour réussir sa vie, un homme doit … planter un arbre »
Que de vies en réalisation ici ! C’est beau tout plein et intéressant de voir qui a choisi quel arbre spontanément.
Anti
Je reviens brièvement sur le symbolisme si riche du Cerisier dont je parlais ce matin à propos de la fête O Hanani et je souris parce que vraiment très proche de celui du lotus…
La fleur de cerisier est un symbole de pureté. Ephémère et fragile, elle symbolise au Japon la précarité de toute existence terrestre.
http://www.millenaire3.com/contenus/docs_off/fiches_arbres.pdf
Pour faire suite au post d Anti sur le cerisier : présentation du bambou…
En Asie, il y a les « trois amis de l hiver » :
Le pin occupe une place de choix, il incarne la longévité et la lutte pour la survie. Parce qu il demeure toujours vert. Le pin évoque l endurance, car ses branches soutiennent la neige, ainsi qu une longue vie passée en paix.
Quant au prunus, qui fleurit même dans le froid, la neige et annonce le printemps, il est le signe de persévérance et de renouveau .
Le bambou se rapporte au gentilhomme : flexible, il se courbe dans l adversité sans se briser.
Cet ensemble symbolise les qualités du lettré.
Le bambou et apparu il y a environs 30 à 40 millions d’années.
Le bambou est une herbe qui prospère là où pousse un cerisier car ils ont en effet les exigences similaires : soleil, chaleur et un sol aéré riche en humus.
LA SYMBOLIQUE DU BAMBOU
Il est tout d’abord synonyme de » provenant des Indes » donc de bouddhiste et demeure donc très fortement attaché à cette religion puisqu il est souple et bienveillant.
Son cœur est » vide » et représente donc la modestie…
Lao Tseu n affirme-t-il pas qu’il convient de » Vider le cœur et de remplir le ventre » ?
Il n en fallait pas moins aux anciens sages pour constater que la bambou respectait un principe taoïste.
De leur coté les Confucianistes remarquent que ses feuilles s abaissaient avec humilité vers le sol comme pour saluer la terre et que le bambou, bien que pliant devant l adversité, se redresse toujours.
Il demeure vert pendant la saison hivernale, signe de pérénité et de constance.
On reconnaîtra donc un ami fidèle présent pendant les difficultés comme un » bambou en hiver « .
L’image du bambou entouré de pousses représente, de la même manière, la piété filiale, fondement de la société confucéenne.
On associe au bambou d autres symboliques :
– dans le Yi-King, livre qui occupe une place fondamentale dans l histoire de la pensée chinoise.
La composition d’un bambou suit une progression à quatre temps où la tige, les noeuds, les branches et les feuilles se succèdent…
L’invention des 8 trigrammes du Yi-King est attribuée au légendaire empereur Fou-Hsi, 2900 avant J.C. Les traits pleins (YANG) et les traits séparés (YIN) suggèrent le chaume du bambou et ses nœuds. Ce cadencement reflète les rythmes essentiels de la vie dans la philosophie du TAO.
– dans le Feng-Shui où il est symbole de jeunesse…
C’est aussi un symbole de fertilité et de la famille heureuse : imaginez un bambou avec plein de petits rejets autour c’est comme une maman avec tous ses enfants.
Le bambou reste encore un symbole utilisé, dans les arts martiaux :
– au Viet Vo Dao, il représente la robustesse et la souplesse, car le bambou plie mais ne rompt pas, il représente aussi la droiture, être droit dans ses paroles et ses actes comme la droiture de la tige de bambou.
La symbolique attribuée au bambou est apparentée à l amitié et au porteur de joie. Ces valeurs sont en partie déduites de la physionomie de la plante : les feuilles du bambou sont pendantes et les branches sont creuses à l’intérieur. La mobilité des feuilles de bambou est associée à la capacité que l’on a de s adapter au temps et à la vie sociale, sans être affecté dans sa moralité. Il représente la droiture et la grâce, car sa tige pousse droit et se termine en finesse.
Le bambou, clé essentielle de l’écriture chinoise :
– cette importance est telle que le caractère bambou (Zhu) est, dans l’écriture chinoise, l une des trois principales clés, ou racines, avec les caractères homme (Ren) et arbre (Mu), qui sont à l’origine du plus grand nombre de caractères composés.
Les bambous se parlent-ils ?
Le bambou se reproduit en plus de façon sexuée à intervalles réguliers, qui varient de 20, 30, 40 et jusqu’à 120 ans selon l’espèce. Le bambou produit alors des fleurs, puis des graines. Une fois que les graines sont tombées et ont germé, les plantes-parents meurent. Tous les individus d’une même espèce de bambou, où qu ils soient à travers le monde, se reproduisent de façon sexuée en même temps… et meurent tous en même temps…
Magnifique… A voir absolument si vous passez dans la région de Nîmes, la bambouseraie d’Anduze, une merveille créée il y a plus d’un siècle. Des dizaines de variétés de bambous, dont certains géants qui poussent en une forêt épaisse, ainsi que de multiples arbres et fleurs et même un jardin chinois de toute beauté.
J’adore ! Je suis une inconditionnelle des bambous ! Merci Sampang et toi Anna pas merci de ne pas m’avoir encore fait découvrir la bambouseraie ! Je suis tellement fan qu’un jour, en pleine crise de ras le bol au boulot je suis allée chez Truffaut et suis revenue avec des Bambous, un pot énorme, pour me tenir compagnie sur place. Où j’habitais avant, j’en avais mi plein la cour et comme elle était trop petite, j’avais mis un immense miroir derrière pour faire illusion de profusion.
Et pour revenir sur le cerisier – remarque que j’avais complètement occultée – de la part de Lazuli qui ne m’épargne pas et j’adore ça, sa non complaisance que je considère comme une marque profonde d’amitié : « Le cerisier ? Ah ben forcément toi la guerrière, la marsienne, j’me marre. Le cerisier c’est quand même avant toute chose le symbole du samouraï ! »
Anti, qui préfère nettement Anna qui rit à harakiri
« Oufffffffff j’ai pas parlé du cactus, qui pourtant ne manque pas de piquants 😉 »
Détrompe-toi ! Le cactus est très important, il est symbole de la résistance et du courage mais aussi de l’intégration car il s’adapte facilement à son environnement.
Le peyotl (souvent associé au cerf) notamment est sacré chez les indiens d’amérique.
Anti, à faon la caisse.
à quelle heure elle va dormir que ça arrête de sauter sur mon ordi ? ;( biiiiisesssssssssss toi !)
Alors, je note:
– Anti: visite de la bambouseraie à ton prochain passage ici. Sinon, je te présenterai aussi mon agave à l’entrée de mon jardin, il ne permet pas d’avoir des hallus comme le peyotl mais on en tire la tequila hips.
– Sampang: penser à mettre un cactus sur ton ordi, personne ne sautera plus dessus.
Anna, margharita bambou
Ce fil est décidément d’une richesse époustouflante…
Quand je vais raconter tout ça au figuier qui est chez moi, il va frimer grave.
coucou !
dis donc… quel réveil ! Ils étaient mythos ou ils étaient vraiment bien… euh… je trouve pas le mot 😉
Merci Miss ^^
Dis-donc Anna, il est grand comment ton jardin ?
Environ 600 mètre carrés, dont une centaine occupés par la maison.
Ce qui y pousse: le grand micocoulier dont j’ai souvent parlé, un autre plus petit à côté de lui, un figuier, un acacia, un mûrier-platane, un tilleul, un if immense, un sapin, deux palmiers, un arbre de Judée, plusieurs laurines, divers arbustes – abélia, aucuba, céanothe, bigogne, passiflore, chèvrefeuille, rince-bouteille, lilas, laurier-feuille, lauriers roses, etc. – des pourpriers, des bambous, une magnifique haie de lierre monté en arbuste de facilement 4 mètres de haut sur une vingtaine de mètres de long, des plantes aromatiques de la région (lavande, romarin, thym), un agave et quelques autres dont je ne connais pas les noms mais que j’aime beaucoup aussi.
ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh que ça doit être beau !!! dis donc, dis donc Anna, tu sais que tu en as des choses très interessantes dans ton jardin, à tout point de vue ! et le cerisier qui arrive !!! elle n est pas belle la vie ?!^^
LE MICOCOULIER:
Le micocoulier est l arbre sacré du Languedoc oriental, ( son nom latin : Celtis australis, le celte du sud ), mais c est son nom occitan qui dit encore plus sa symbolique : fanabreguièr est formé sur le latin fanum, le temple, et le celte brogilum, bois sacré. C était donc l’arbre associé au sacré. Il a marqué par la suite bon nombre d églises romanes, beaucoup de jardins de presbytère et les relais sur les chemins de Saint Jacques. Les Languedociens l ont planté, dans bon nombre de cours de villages. Maintenant, le micocoulier remplace d ailleurs souvent le platane en arbres d’alignements car il est plus résistant à la pollution.
En hiver il est dénudé mais dès avril ses branches souples se couvrent d un beau feuillage vert clair accompagné d une floraison tellement insignifiante qu on ne la voit pas.
Il porte des fruits semblables à de petites cerises vertes, ils sont légèrement sucrés et comestibles mais n ont pas une grande valeur gastronomique car composés principalement d un noyau dont on peut extraire une huile. Ces drupes font le régal des oiseaux pendant tout l hiver et se ressèment si facilement que l on retrouve des petits micocouliers partout dans le jardin, y compris dans les pots de fleurs !
Le bois de cet arbre a toujours servi pour la fabrication d’outils, de cannes, de fouets, de cravaches, de manches d outils. Dans la région de Perpignan où les plantations sont importantes, il subsiste (à Sorède) un atelier qui travaille ce bois comme autrefois, et à Sauve(Gard) le micocoulier est encore utilisé pour fabriquer des fourches.
Voilà un arbre qui, en dehors de toutes ces considérations économiques, présente le grand avantage de dispenser une ombre bienvenue quand le soleil tape sur la région.
Petite pause waouh !
Merci ! T’es bat toi ! Sampang !
Touché !
Minette
Nom scientifique: Medicago lupulina
Classification
Fabacées Localisation
Partout
prairies rase, chemins herbeux, gazons, plaine et montagne, surtout en sol calcaire.
2000m
10 à 30 cm
10mm
Période de Floraison
Fleurs très petiotes, en groupe sphérique de de 10 à 50; la corolle tombe après la floraison, découvrant les gousses.
Feuilles à 3 folioles dentées ou non, velues en dessous, un peu en forme de cœur, avec une minuscule pointe dans l’échancrure.
Tige anguleuse couchée ou ascendante.
Gousses minuscules, de 2 à 3 mmen forme de haricot ou enroulées, noires à maturité, renfermant une graine.
souvent à demi couchée.plante fourragère sur terrain sec et calcaire.
Plante mellifère très recherchée.
http://www.e-monsite.com/adlibitum/rubrique-1141367.html
je n ai pas changé un seul mot ^^
Existe en bleu. ^^
Sampang, je remets ici ta description du mûrier-platane.
Mûrier platane – Morus bombycis
Description
Originaire du Japon, le mûrier platane est un arbre de la famille des Moraceae. Ses feuilles caduques ont leur surface brillante et ressemblent à celles du platane, d’où son nom populaire. Il produit des petits fruits noirs et comestibles à maturité, les mûres.
Traditions
Le mûrier platane est souvent utilisé comme arbre d’ornement pour son port étalé et l’ombre qu’il procure. Les mûres servent à confectionner de nombreux sirops et confitures auxquels elles donnent couleur et goût sucré.
Propriétés
Des racines du mûrier sont extraits des agents actifs aux propriétés vasoconstrictrices et apaisantes. Ces molécules sont également impliquées dans l’inhibition de la tyrosinase, enzyme produisant un pigment noir, la mélanine. Ces extraits entrent donc dans la composition de produits éclaircissants.
Légendes et traditions : Dans la mythologie grecque, le platane est un symbole de la régénération (l’écorce se régénère, par plaques, comme la peau du serpent). Il servit à construire le cheval de Troie.
et juste un bout de ce que j ai sur le palmier… attention : frissons …
Les palmiers ont de tout temps nourri l’Egyptien ; ils symbolisent la fraîcheur bénéfique du point d’eau au sein du désert aride et évoquent, par leur seule présence, la richesse et la quiétude des oasis et des terres cultivables. Souvent représentés dans les temples d’époque pharaonique, ils figurent également dans les nécropoles greco-romains, comme à Alexandrie.
On offre des palmes au Christ lors de son entrée à Jérusalem et la palme devient, à l’époque chrétienne l’attribut des martyrs, symbole de la victoire, d’ascension et d’immortalité. Dès lors, palme et palmier seront associés à l’image du paradis.
Ils font aussi partie de la vie quotidienne des moines. Leurs fruits ont nourri des ermites : Onophrios est représenté à côté d’un palmier sur une peinture de Sakkara et à Faras et Nubie. Ils servent au travail manuel qui constitue, avec la prière, une des obligations des moines : les palmes servent à fabriquer les nattes, des paniers… Une des inscriptions des Kellia rapporte que Macaire était « allé avec d’autres solitaires […] pour couper des branches de palmiers dont il faisaient leurs ouvrages… » (Les vies des pères, M-A Marin, Avignon, 1761). La littérature Copte témoigne aussi de la symbolique du palmier : « un (moine) âgé a dit ceci : il est écrit que le juste s’élèvera comme un palmier. Cette parole signifie l’élévation des bonne choses et leur douceur, et [elle indique] qu’il n y a qu’un seul « cœur » à [l’intérieur du] palmier : tout son intérieur est blanc. Il ressemble ainsi au juste, dont on voit qu’il est d’un cœur un (anime) en présence de Dieu, regardant vers lui seul, et possédant la lumière de la foi : en effet, toute l’œuvre du juste est dans son cœur. Quant aux épines du palmier, qui transpercent, ce sont les combats du juste contre le Diable » (souligné par R.Kasser, Topographie II).
On lit aussi dans les apophtegmes que « le juste fleurit comme un palmier »(AP Anon., 13,62), maxime qui reflète bien la conception des moines : la vie du juste doit être exemplaire et embellir ce qui l’entoure.
Le palmier figure en bonne place aux Kellia sur les parois des vestibules, parmi d’autres végétaux évoquant à la fois l’oasis ou le jardin du moine (aspect matériel) et le paradis auquel accède le juste (aspect religieux).
Aaaaaaaaaaaaah 🙂
Je l’attendais, celle-là ^^
Mmmm la valériane ! J’adore ça ! A une époque je me choutais à la valériane et mon chat, quand je me faisais une boisson à base de cette plante, ben, il devenait dingue. Il cherchait à me prendre le verre des mains, sautait partout, zébulon ! La folie ce truc.
Anti
Alors là, c’est moi qui m’incline
Anna, liée
Qu ils sont beaux ces petits carrés de jardin !
Belle expression en effet. Tout cela me fait penser aux connaissances médicinales des indiens d’amazonie (cf. envoyé spécial de hier soir)
Emilie, fille d’Amazonie :
http://www.wayanga.org/
Amazonie : la déforestation s’aggrave !
http://www.lemonde.fr/sciences-et- […] _3244.html
Anti
Où se cache t-il donc cet émerveillement de l enfant quand on est devenu grand … ?
Sampang les yeux écarquillés …;)
« Où se cache t-il donc cet émerveillement de l enfant quand on est devenu grand … ? »
Fastoche ! Là –> http://www.telesavoirs.com/Images/jpg/bulles%20savon.jpg
anti, le côté couettouilloute de la force
Pareil!
Anna, émerveillée de toute la beauté qui nous entoure
» couettouilloute » j ai du le relire j avais pô tout compris lool
Je viens de tout imprimer car j’ai un peu de retard sur ce fil…
Je voulais parler d’un arbre qui a bercé toute mon enfance, mon père adorait le Ginko Biloba, et non loin de mon village d’enfance, à la gare de Saint- sulpice LAURIERE, il y a une des plus belle allée de Ginko , aussi dés que j’ai eu l’occasion j’en est offert un à mon père.
Le Ginkgo biloba ou « Arbre aux quarante écus » ou « arbre aux mille écus » (银杏(yínxìng) en chinois, maidenhair tree en anglais) est la seule espèce actuelle de la famille des Ginkgoaceae. Mieux, il est la seule espèce survivante de la division des Ginkgophyta. On en connaît sept autres espèces maintenant fossiles et le Ginkgo est souvent qualifié de « fossile vivant ». L’espèce est la plus ancienne espèce d’arbre connue puisqu’il serait apparu il y a plus de 270 Ma. Il est donc apparu avant les dinosaures et a survécu à tous les bouleversements climatiques de notre planète.
Par ailleurs, il s’agit du premier arbre à avoir repoussé dans la zone touchée par l’explosion de la bombe nucléaire à Hiroshima. Depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, le ginkgo est le symbole même de la résistance et de la longévité.
Le nom d’« arbre au mille écus » est aussi expliqué par l’aspect de ses feuilles qui deviennent jaunes dorées à l’automne et forment comme un tapis d’or à ses pieds.
Le Ginkgo est un arbre dioïque, c’est à dire que chaque arbre est soit mâle soit femelle. Sa reproduction très primitive est une étape entre la reproduction des fougères et conifères et celle des plantes à fleurs.
En effet, après avoir produit ses ovules, le ginkgo femelle reçoit du pollen que le ginkgo mâle produit en énorme quantité. Ce pollen arrive sur l’ovule, germe et est piégé par un liquide pollinique où il se transforme en deux spermatozoïdes qui nagent vers le gamète femelle, ce qui rappelle la fécondation archaïque de la fougère. La fécondation peut encore s’effectuer même si l’ovule est tombé à terre. Une fois cette fécondation effectuée, la jeune plante se développe sans passer par le stade de la graine au sens botanique du terme.
La différence essentielle avec les plantes à fleurs se fait essentiellement au niveau de la production de l’ovule. Chez les plantes à fleurs, l’ovule est très petit et grossit une fois la plante fécondée en accumulant des réserves de nourriture pour le futur bébé (la graine). Chez le ginkgo, l’ovule est déjà plein de réserves nutritives même si celui-ci n’est pas fécondé et dans ce cas, elles auront été produites en pure perte. Une autre caractéristique du ginkgo est que l’ovule une fois fécondé n’a pas le pouvoir d’hibernation d’une graine et doit germer sans attendre.
À ce titre, on peut comparer l’ovule du ginkgo à un œuf de poule qui ne donnera un poussin que si la poule a été fécondée par le coq mais qui, dans le cas contraire aura été produit en pure perte.
Limousin (87) Saint-Sulpice-Laurière, Place de la Gare 1864, lane with 12 trees (also female)
Vraiment très beau !
http://pagesperso-orange.fr/ginkgo.dm/GALERIE/PHOTO/Tree2Ginkgo.jpg
http://pagesperso-orange.fr/ginkgo.dm/PhotoPersos/GbL/StSULPICE4.jpg
yep! la gare !!! super bisous toua …c’est toute z’émotions…
et attention si on a un arbre femelle dans sont jardin, parce que quand les fruits tombent sur le sol c est tout collant et ça puuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu !!!
oh! que oui, c’est affreux !!!!! et encore le mot est faible…merci Samp de le mentionner !!
lool Boud je vais te raconter une histoire ^^
j étais dans le jardinage avant… Deux de mes clients très fiers d eux quand je me présente chez eux, me montrent leur jardin. « Là on aimerait » et puis « là on a mis » et tout à coup en plein milieu du jardin : un splendide Ginkgo. Monssieur Madame avaient fait « tracto-pelleté » le jardin, et fait ramener un arbre adulte, c est pas beau ça. Un spécimen superbe.
Quand au printemps je l ai regardé, j ai pouffé : l arbre était non loin de la terrasse… c était une fiiiiiiiiiiiiiiiille !
mdr…!!! ça c’est terrible , je n’ose penser à ta tête Samp !
Celui qui n’a jamais croisé le Ginko femelle en pleine ovulation, il ne sait pas ce qu’il perd..mdr!!!
L’allée de ginko de saint-sulpice Laurière , tu as vu ce sont ds femelle; et je te dis pas l’été quand on prennait le train!!!
Moi, ce que j’aime c’est la feuille , et le jaune à l’automne .
» et le jaune à l’automne . »
Comment elle fayote l’autre !!!
anti, verte !
mdr…………..Boudufle petit matin, t’es verte mais plus réveilleé que moi !!! mdr !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Damned ! Si te le vois même à distance, mon cas est grave !!!
anti, j’avoue, j’suis pas du matin…
lool Anti
Boud j ai toujours une petite feuille de gingko sur moi ^^ parce qu effectivement c est le seul arbre qui a pu survivre à la bombe atomique 😉
Excellent !!! Z’êtes assez géniales les chéries faut avouer !
anti, brouette en main !
je suis en train de jardiner dans ma tête là…
et je repense à Anna : donc pour désherber on garde le jus de ses patates à l eau et on le verse sur les herbes que l on ne veut pas.
là maintenant tout de suite, j ai envie de grimper à un arbre pour l élaguer ! j ai envie de tenir des heures une débroussailleuse !
« là maintenant tout de suite, j ai envie de grimper à un arbre pour l élaguer ! j ai envie de tenir des heures une débroussailleuse ! »
Euh… Tu dis ça parce que t’as lu « le Lézard Lubrique de Mélancoly Cove » dernièrement ?
Si tu ne l’as pas, je te l’offre. IL FAUT QUE TU LE LISES !
Anti, MORTE DE RIRE !!!
non je ne connais pas
et puis c est moi qui dois avoir qq part pas là… un livre pour toi 😉
je crois en fait que j ai besoin d hurler mdrrrrrrrr
Ben là, tu vas hurler de rire quand tu vas le lire celui-là, de livre ! rapport à la débroussailleuse 😉
Et un lézard lubrique un !!! Fais pêter !
anti, Lubrique.
Samp, j’ai aussi une feuille mais dans un cadre chez moi . Je te dis quand il faut venir avec moi dans le jardin Samp, je suis juste à attendre les jours fastes!!! et ça te dis une journée gratouille et verdure ??? tu es à une heure de train de paris ….
pas de problème Boud, j adorerai ! et les kms je m en fiche 😉
ah quelle est méchante ! ahhhhhhhhhh j ose même pas y penser ! moi qui ai dû choisir entre Bouddha et la tv ! alors canal où tu veux que je le chope ? 😉
Ben il suffit que tu mettes un décodeur sur ton Bouddha 🙂
Anna, Darty McGyver
MDRrrrrrrrrrrrrrrrr
( penser à acheter des couches culottes… )
Ah? Toi aussi tu fais pipi quand tu ris trop?
Anna, sampampers
oh quelle est bonne celle là mdr
moi, c’est terrible je suis en larmes, et c’est la cata!!!!
pas de trous dans le jardin ? mdrrrrrrrr
je pensais z’à toi ma Samboud ( ou bamboud…au choix!!) , bon demain moche météo, mais si que toi venir me faire coucou… moi être là!!!
« Anna, sampampers » merde j’avais pas vu la blague !! excellent ! j’adore !
moi non plus je ne sais plus la blague…mais pampers ça fait affaire si il pluite!!!
ahhhhhhhhh Boud je te laisse mon adresse msn ici :
xxxxx@xxxxxxx
pas dimanche mais lundi après midi si tu veux
et toi aimer quoi au 4 heures ?
( sampang trop trop contente !!! )
Sampang, je masquerai ton adresse mail dès que Boud l’aura vue sinon tu risques de recevoir des tonnes de spam (ce blog est très visible sur le net, ne l’oubliez pas).
ah mince, bah si tu as l adresse msn de Boud tu lui files en direct ^^
merci toi en plus des photos et de toutes tes explications. Faut dire qu avec BoudSamp t es pas à la retraite hein lool
ah bah voui y’a je sais plus combien de bits, non de hits qui regardent… je me tate pour savoir si je dois la mettre celle là…
Aujourd’hui, c’est calme, seulement 12900. Il y a trois jours, c’est monté à 16500 en milieu de journée.
« Aujourd’hui, c’est calme, seulement 12900 »
Oui, seulement… 😉
bon Anna tu fais le bazard, lundi c’est ok! pas de bits en vuie à moins qu’homme blanc vienne mais………
lool comment qu elle se la pète !!!
« Aujourd’hui, c’est calme, seulement 12900″…
Ah bah fichtre alors comment c est trop ballot ça
* re-petit sifflotement l’air dégagé *
Et pis d’abord, c’est vous qui pouvez vous la péter: c’est grâce à vous si ce blog est aussi animé. 🙂
oh bah alors je me fais popotin femme noire ( ça va nous changer de homme blanc ;)) et je mets mes gros seins en avant !!! ça le fait hein ^^
Sampang mode « se la pète «
Ca va plaire à Boud, ça, des seins animés.
Hum.
Allez, j’y vais, moi…
homme blanc, c’est simple, avant j’avais homme z’oreille, alors………!!! ah! j’oublie j’ai eu aussi belgitude profonde, et ceci par phase de 11 années, ce qui donne mon age …..mdr!!! voilà………..à qui le tour dans 10 ans ??? mais je suis pudique je ne parle pas de Mon Amour , celui qui a prit un virage plus vite que posible ………
« par phase de 11 années, ce qui donne mon age …..mdr!!! voilà………..à qui le tour dans 10 ans ??? »
Bah quoi ? Je compte 21 ans. C’est bien ça ? :-)p
ben, les filles,en vrai, j’ai un tantinet pas trop l’esprit coincé…d’un un bourgeois creusois qui rock’n folk, puis un amérindien , ensuite la flandre et pour terminer un breton 16ème, avec une famille qui va dans tout les sens…comment , moi limousine, vendéenne, saucisse de toulouse, basque, russe, et ensuite, portugal, italie, norvége, et les descendants, tonkin, mongolie, roumaine…..Anna tu es battue dans ta planisphére si on s’y met toutes!!!
lool, si je te fais une photo… tu vas te faire pipi dessus !
c est normal que j aie rien compris au truc de leur phase de 11 ans là ?
La dernière fois, elle en avait deux, il me semble. ( . Y . )
Il en faut plus? 0_0
whouaiiiiiiiiiiiiiiiii ^^
Ah? Toi non plus? ^^
bah si je fais la photo… lool
( penser à acheter des seins en plus du reste… )
ah j avais pas vu de suite… je cherchais ce que tu voulais dire avec ton « Y » lool
bah ça c est au moins de E 😉
Si tu vois du E, c’est que tu as vraiment un énoooooooooooorme écran!…
mdrrr
Au club de quoi? Des femmes qui ont des seins? Ah ben, j’en connais plein, alors loooool
c est génial tout cela ! ^^
( la théobromine… c est pas ce qu il y a dans le chocolat ?)
tu veux un centimètre couture ?
mdr bah attenG je vais aller voir celui qui fonctionne maintenant 😉
Mdrrrrr
c est bon, nous on va pouvoir continuer !!! youpi tralala 😉
Chouette ! Encore de la lecture !
C’est amusant que tu parles arbre aujourd’hui car hier je regardais un article passionnant sur un arbre particulier :
l’arbre à maux.
« Il s’agit d’un arbre sur lequel on attache où l’on cloue des pièces de tissus appartenant à des gens malades, pour leur obtenir la guérison. Et donc très vite l’abre se couvre de haillons fantômatiques, couverts d’humeurs plus où moins purulentes, déchirés, délavés, puants la maladie et suintant la mort. On y retouve pêle mêle des pièces de draps, des morceaux de chemises ou des langes d’enfants, chacun rappelant le spectre d’un agonisant espérant de tous ses yeux fiévreux que sa langueur passe à l’arbre et le libère. » ( source forum Hérésie, auteur Keridwen…)
heresie.forumactif.com/actualite-insolite-f6/l-arbre-a-maux-t357.htm
Et du coup, ça me rappelle qu’il y a des ouvrages géniaux du conteur Henri Gougaud qui portent des noms de rêves : L’arbre à Soleil, l’arbre d’amour et de sagesse, L’arbre aux Trésors… (un site très beau, à voir aussi).
L’arbre des secrets ? L’arbre généalogique ?
La première phrase qui accueille sur ce site, je vous la dépose là :
« Les contes sont au monde parce qu’ils sont nécessaires, comme l’air, comme la lumière du jour, comme les arbres » Henri Gougaud
Trop fort ! J’avais même pas fait attention !!! Gougaud, c’est un prof de socio en fac qui nous a dit pour apprendre à observer le monde, vous devez connaître tout. On commence. Et là, il commence à nous lire l’arbre à soleil… LE BON-HEUR ! Il nous lisait des contes ! Dans un amphi ! On était tous babas !
Gougaud a aussi fait une très belle préface du « Silence » de Comès…
Magnifique… Ses mots, son attitude, tout…
excellent !
( je la vois venir la tiote ! je la vois venir ^^… )
taratata ! comment que je ne veux pô entendre ça 😉
on va le trouver ! ^^
Super ! ^^
et c est aussi le symbole du Népal
rempotage des petits arbres en particulier de l olivier…;)
certaines racines vont être abîmées… raccourcissez les avec un outil bien tranchant ( coupes nettes ).
Bassinez et laissez égouter
Coupez le feuillage de façon à équilibrer l arbuste
Si la taille de structure n a pas été faite, attendez deux mois avant de paniquer si les feuilles tombent, c est seulement dû au « traumatisme »
mais bon… avec beaucoup d amour et en lui expliquant… ça devrait le faire ^^
Le chèvrefeuille est une plante grimpante au parfum envoutant qui mérite sa place au jardin et surtout près de la maison pour profiter de ses effluves. Ses lianes volubiles habilleront tout naturellement grillage, tonnelle et treillage.
pour emporter ailleurs son chevrefeuille ( Lonicera ) ; :
Vous prenez des branches souples, près du sol, vous les collez sur la terre, au besoin vous « forcez » la branche avec un bout de fil de fer recourbé en petit pont, ou même une petite pierre. Vous rajoutez un peu de terre, et vous attendez… Vosu apercevrez des petites racines, signe que la bouture a pris. Dès que la bouture a pris un peu de force, vous séparez son « bébé » chèvrefeuille de la plante « mère », et Vous la replantez… Vous pouvez multiplier les essais pour augmenter les chances, mais en général, cela prend ! C est le marcottage.
( Tu peux aussi faire comme pour les « tortuosa » mettre des tiges simplement dans l eau que tu repiqueras en pleine terre ensuite.)
Travaux pratiques dès cet aprèm chez moi! Merci Sampang!
avec plaisir !
mdr fais de la place y’en a d autres qui arrivent ! ^^
« rempotage des petits arbres en particulier de l olivier…;) »
« pour emporter ailleurs son chevrefeuille ( Lonicera ) ; : »
T’es tellement choutte toi ! c’est dingue, j’ai justement des oliviers et des chèvrefeuilles (ah ? Où çà ) !
MC anti, à emporter et à consommer sur place.
…sans modération 😉
oui Anna et totalement bio mdr
J’ai toujours aimé les coquelicots : violence (couleur) et fragilité ensemble.
Anecdote : un jour ma fille, ado alors, et moi sommes allés à un vernissage de toiles. Il y avait bien sûr beaucoup de tableaux.
A la sortie un livre d’or surveillé par une dame qui semblait un peu revêche : je murmure à ma fille, il faut écrire qqch. Elle, courageuse : vas-y toi ! je me sacrifie et griffonne un mot. Ma fille jette un oeil et nous voilà à nous enfuir en courant et nous marrant à donf.
J’avais écrit « bravo pour les coquelicots ! » (une toile en représentant)
Voilou
PS sampang, je t’ai mis un mail.
mdr Monilet ! Fantastique ! j adore justement quand dans le trop sérieux on y met une note enfin réaliste qui permet de recadrer gentiment les choses ! ( et parfois les personnes ;))
Message pour Monilet : pour le moment je ne peux atteindre mon ordi ! je répète… pour le moment je ne peux atteindre mon ordi ! et suis avec Increditmail 🙁 donc attendre réveillage de ceusses de la pièce d à côté 😉
ok
OUIiiiiiiii j adore !^^
et aussi :
Autrefois, cette plante élégante et fascinante ne manquait dans aucun jardin. Elle accompagne l histoire de l humanité depuis la nuit des temps : Iris, la déesse de l arc-en-ciel et la messagère des Olympiens, Iris, qui réunit le lis et l épée, Iris, symbole de l art chrétien. Mais Iris nous donne surtout l exemple d’un savoir-faire et d une intelligence stupéfiante avec l élément si précieux qu est l’eau.
Le nom d Iris est dans la mythologie grecque celui de la fille de l Océanide Electre et du Titan Thaumas. Elle était la messagère des dieux. Lorsqu elle partait en mission elle portait une écharpe aux sept couleurs de l arc-en-ciel. Elle était plus particulièrement attachée à Héra, épouse et soeur de Zeus. Selon la légende, Iris embaumait de son parfum Héra lorsque cette dernière revenait des Enfers. Iris symbolisait le lien qui unit la terre au ciel.
et puis bien sûr le lien vers les parfums 😉 :
http://www.lexpress.fr/mag/tentations/dossier/parfum/dossier.asp?ida=451421
( oui oui je vais être patiente pour ne pas le coller 3 fois lool )
Très beau. En plus, je souris jusqu’aux oreilles là, parce que à mon message concernant le jardin en fleur et notamment avec des iris magnifiques, mon propriétaire m’a écrit hier : « c’est parce que les fleurs se plaisent avec vous »… en plus, j’aime ce rapport avec l’eau… message des hommes vrais…
anti
Les Iris me font penser à un passage dans le film de Jodie Foster « Le petit homme » dans lequel l’enfant (qui est un petit surdoué qui vit seul avaec sa maman qui bosse beaucoup)regarde Les iris de Van Gogh.
Un homme lui demande : « Pourquoi crois-tu que le peintre ait peint un iris blanc ? » Et l’enfant de répondre, grave, sûr de lui : « parce qu’il
se sentait seul ».
http://www.irisinns.ca/images/vangogh3.jpg
« Joli compliment 🙂 »
Cet homme est extra-ordinaire de délicatesse.
Chaque fois que je regarde des blogs de passionnés comme çà, je suis sidérée par la beauté de la nature révélée… Très chouettes liens !
J ai donc remplacé quelque un sur un terrain de golf pendant quelques mois… travail que j ai aimé de part sa diversité. Golf associatif tenu par des médecins essentiellement…
J ai commencé à réparer ces « escalopes » que fait tout bon joueur de golf, à savoir la planche entière de gazon qu il dégomme en lançant sa balle sur le départ. Je n emploierai pas ici de termes techniques, car ils sont nombreux et déstabilisants si l on n y connaît rien et si l on désire suivre le fil de l histoire 😉
Il faut donc avec un mélange de sable et de terreau reboucher le trou et semer le gazon. Les départs changent de place aussi souvent qu il est nécessaire afin que les parties soient réparées.
L impact que fait une balle écrase et asphyxie le gazon du green. Il doit être relevé au plus vite ou alors réparé. J adorais réparer ! Enlever le gazon jaunit… remettre ce mélange de tourbe ( que j allais chercher en sous bois et que je tamisais) avec le sable et hop les graines de gazon, tasser fortement puis passer ma main en regardant ailleurs, de façon à sentir une éventuelle dénivellation qu il ne devait pas y avoir et comprimer jusqu à ce que de toute la surface touchée, je ne sente plus de différence, puis arroser. Je repartais avec mon seau ( et non, pas ma pelle ! ) et examinais ainsi toute la surface de tous les greens.
J ai eu par la suite avec moi un jeune homme qui stagnait dans l herbe haute et qui faisait des pas de droite à gauche et de gauche à droite en tapant les pieds au sol. De loin, j avais l impression qu il dansait « la bourrée en Auvergne » . J ai fini par lui demander ce qu il faisait… Il tapait l herbe haute et sentait de suite si une balle perdue était sous ses pieds ! Il la ramassait , puis une autre, puis encore une autre et les revendait au prof qui les rachetait 2 francs pièce ! Autant dire que j ai passé plusieurs après midi à danser la bourrée, en dehors de mon taf, pour arrondir mes fins de mois ;).
La première fois que l on m a confiée la F1 de tondeuse, j étais très émue. Il y avait là un respect et une reconnaissance de mon travail et de mon professionnalisme qui m a beaucoup touchée. J ai fait des envieux chez les garçons qui avaient beaucoup plus d ancienneté que moi… J ai passé l après midi de la veille à revoir en dehors de mon travail les fonctions de la bécane. C était pour le lendemain, je n avais pas le droit à l erreur… un tournoi se jouait sur le gazon que j allais tondre. Autant dire que la pression était grande… 18 greens à tondre et du premier jusqu au dernier, près ou loin des trous d eau, de la rivière ou des bunkers ( grands trous de sable ) , en pente ou à plat, on me demandait le top…
ah oui, le green est donc la partie de gazon sur laquelle le joueur va mettre sa balle dans le trou. C est la partie la plus pointue et délicate à tondre. En effet la coupe et la hauteur de la taille vont faire que la balle va glisser très vite ou être ralentie. Ce gazon est très fin.
La tonde de cet endroit est très particulier. Comme à l arrière de la tondeuse il y a des rouleaux qui aplatissent le gazon, cela donne des rayures, comme sur les terrains de foot. Mais là, la tonte est faite non seulement en sens transversal mais latéral, qui donne ce joli croisé.
Le gazon qui entoure le green est un peu plus gros, les racines plus épaisses . Il a tendance à empiéter sur le green. D où l importance d aller « rechercher » le gazon du green en tondant au plus près de l autre. Si vous débordez du gazon du green, comme les racines de l autre sont plus hautes et plus épaisses, vous vous retrouverez avec des bords de green tout jaunes, complètement inesthétiques. Le fait d aller « rechercher » le gazon donne immédiatement à l ensemble un air de plus grand, plus vaste.
On monte le terrain plateau des lames relevé…( sinon on « scalpe » littéralement par bande de plus d un mètre de large ! Ça fait une belle bande toute jaune qui contraste un peu avec le vert environnant ;)), on regarde bien en face le green, on s approche, on est dessus, on pose ses plateaux et on y va. On ne regarde pas ce que l on fait pour la première bande, on fixe un point loin devant et on avance… On relève les plateaux, on sort du green, on tourne large et on revient. A cet instant on positionne son plateau de façon à ce qu il déborde de 10 cm sur ce que l on vient de faire, on abaisse le plateau et on suit la ligne et ainsi de suite. Quand cette première moitié est faite on s attaque à la deuxième en se rappelant dans quel sens on était, car la gazon est aplati par les rouleaux… Et puis après on croise. Pour finir on fait le tour en allant au plus près de l extérieur.
L étiquette veut qu un jardinier qui tond un green, enlève le drapeau à l intérieur du trou pour prévenir les joueurs qu il y a quelqu un et donc les joueurs doivent s abstenir de jouer… Mais certains trop pressés ou pour d autres raisons… ne s abstiennent pas et lancent leur balle. Quand on sait qu une balle a une vitesse de 60 à 70 mètres / seconde…J ai parfois été bien vilaine… Quand les balles m arrivaient dessus alors que je tondais, je sortais du green prétextant des bacs à vider, je ramassais la balle et replaçais mes bacs. Quand le joueur arrivait il n osait même pas me demander si je l avais vue… mdr ! Et moi, même si j avais voulu … je n aurais pas pu lui dire puisque l étiquette m empêchait de lui adresser la parole en premier ;).
J ai dû arrêter ce travail quand l employé que je remplaçais est revenu. Pas de poste pour moi de libre. On m a proposée de tenir le pro-shop. En clair, je faisais le secrétariat…
Bien proprette la Sampang, les cheveux attachés, son p’tit chemisier et son pantalon pince ou sa jupe bien droite et bien longue, un maquillage léger et le sourire accroché aux lèvres… Je vendais des cartes de cotisation, inscrivais les joueurs les jours de tournois… des jetons pour les seaux de balles du practice, je vendais des chaussures, des pulls over ( hors de prix, j ai cru plus d une fois le prix erroné sur les boites et plastiques ! ) je vendais des balles à tour de bras ! Mais le plus drôle c était les « Dames ». Dames de médecins pour la plupart, bien plus jeunes que leurs époux, toutes plus jolies les unes que les autres et qui n arrivaient pas à se décider entre leur casquette, leur jupette, les chaussures. ( j aurais pu comprendre, j ai eu le même genre de « préoccupations » à un moment de ma vie… mais justement je n en étais plus là, et je manquais de tolérance… ). Imaginez quand j avais une équipe entière qui n arrivait pas à se mettre d accord sur la couleur ( bah oui ce qui va au blondes ne va pas de la même façon aux brunes… ). Quand elles quittaient la boutique, on aurait dit qu un cyclone était passé… Polos dépliés et mis n importe comment, boites partout, visières hors des plastiques, tout pèle-mèle ! Au bout de trois mois j ai quitté ce travail… trop loin de moi…
Je suis allée faire du jardinage chez les particuliers et le soir pour gagner plus de sous, je faisais des plans d aménagement de jardin pour des paysagistes ( et la nuit des plans sur la comète 😉 : une maison aux volets bleus et un jardin… ^^ ).
C’est génial Sampang de nous raconter ça. Oui, à la façon dont tu racontes, on sent que tu l’as bichonné ce terrain de golf. Et puis j’aime bien l’humour qui ce dégage dans ce que tu dis.
Sur ce, BON JOUR à tous !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
« une maison aux volets bleus et un jardin… ^^ . »
Marrant ça, c’était la maison que j’occupais à Saint Nazaire !
Très beau récit en tout cas. Jamais plus je n’oserai comparer un vulgaire gazon à un green…
anti, multipass
J’ai une expérience un peu analogue de ce qu’est un jardinier sur un terrain de golf grâce à un voisin à moi qui faisait ce métier quand j’habitais en région parisienne. Il pouvait me parler avec passion des différentes sortes de gazon et de comment « réparer » un trou, ou pire une pelouse desséchée à la suite d’une panne du circuit d’arrosage, en un temps record parce qu’il y avait justement un grand évènement trois jours plus tard sur « son » green avec les chamions, les people et les télés.
Comme toi, Samp, il faisait des petits boulots de jardinage à côté et il m’a réalisé quelques très belles choses dans mon jardin d’alors.
Anti? C’est lui qui m’a appris ce qu’était le « tropisme verticale » pour avoir plus de roses à un rosier.
Tiens ! C’est marrant de mettre ça ici ? Mdrrr ! Je me disais en voyant le début : Rigolo, une fleur qui porte le même nom que la pierre. Ben non. D’ailleurs, ça manque une section minérale, minéraux, mine héros ?
anti, rose des vents
magique … : les coccinelles !
je t en prie … avec plaisir ^^
Il n’y a plus qu’à aller au magasin de coccinelles le plus proche 🙂
Une infusion de filtres de mégots cigarettes : Tu prends les mégots, tu les laisses tremper et hop tu vaporises. Y’a tellement de saloperie dans la cloppe qu’il ne reste rien (sauf la plante). Ca marche (testé la semaine dernière) mais ta plante, ben elle pue d’la gueule.
anti
Sinon, il y a aussi la décoction de coccinelles fumeuses.
Imparable.
Il n’y a plus qu’à aller au magasin de coccinelles le plus proche 🙂
Ecrit par : Anna Galore | 27 mai 2008
bien sûr, on les trouve maintenant en jardinerie ou ici :
http://fr.jardins-animes.com/ecologie-environnement/antilimaces/larves-de-coccinelle-adalia-p-347.html?gclid=CO_A2ZTdxpMCFQWR1QodiD-TCg
Tiens Samp ? J’ai des drôles de bêtes sur une fleur, enfin, une tige de fleur. Ca ressemble en gros à une merde de pigeon, sans le blanc autour, et ça bouffe toutes les feuilles, c’est moche, des gros vers. Le hic, c’est que je ne peux pas les tuer, c’est contre ma religion (seule exception, les pucerons qui bouffent mon chèvrefeuille), j’fais quoi à part attendre Anna pour les oter (conseil de fiston) ?
anti
c est pour ton balcon ?! mdr bah alors tu mets qqs paillettes de savon de Marseille et de l eau dans un pulvé et ce sera parfait
Anti… DES PHOTOS ! DES PHOTOS !
bah les tu ne les tues pas… tu prends un bout de branche, tu les mets dessus et tu les balances chez le voisin !
( penser à regarder sur le trottoir à quoi ça ressemble une merde de pigeon… ;))
« Anti… DES PHOTOS ! DES PHOTOS ! »
J’en trouve pô. Snifff !
Les moucherons ne passeront pas par nous !
anti, fumer tue les autres aussi (demain, j’arrête…)
j adooore !
( d ailleurs j ai vu qu en face de chez nous il y en avait un qui donnait des fruits en ce moment et je me disais qu avec le tas qu il y avait si je « prenais » une ptite bouture , une toute tite ça se verrait pô ;))
Ca bouture et ça marcotte sans difficulté, n’hésite pas !
ok Anna je ne bouture pô, je la marcotte jusqu à notre balcon mdr
Miss, vais faire un ptit tour à la fraiche ce soir 😉
mission accomplie !
plusieurs mètres plus tard… jungle prévue pour le printemps prochain 😉
mdr ! 10 mns d autonomie, va falloir être rapides !
taratata plante, plante ! 😉